Cannes Pêche

Cannes Pêche

Pêche en dérive

Ah !!! la pêche en dérive

 

 La petite dérive

 Quand je dit petite dérive, c’ est uniquement, pour le poisson de roche. mai on peut, rencontrer, de belle pièces. elle se pratique, à quelque centaines de mètres du bord. Disons un demie mille,  jusqu’ au limite des bancs rocheux. mais on peut aussi, dériver dans les bancs de sable, les gravières, ou des herbiers, et aller plus loin.

Mais avant, une petite explication, s’ impose sur la dérive. elle est due, soit par le courant, soit par le vent, et les deux peut s’ allier, ou par foi s’ opposer.

Dérive nulle, ni courant ni vent, (mer d huile ) on pêche, oui mais sans conviction, le bateau est planté la, il ne bouge pas, bref ce n est pas idéal, pour nous qui voulons, aller à la rencontre du poisson.

Dériver, suivant le vent, l’idéal c est la petite brise, si plus fort faut réduire.

Dériver, suivant le courant, l’ idéal il faut qu il soit léger, la aussi plus fort faut réduire .

Il peut être.

Du large vers le bord

Du bord vers le large

De droite vers la gauche

De la gauche vers la droite

Ceci est valable, pour les trois pêches.

 

Cannes

 

Pour cette petite dérive, ont utilise des cannes, simple d'environ 2 m 40 à 3m avec scion pas trop souple et pas trop raide pouvant recevoir jusqu a 100 grammes voir plus , avec des moulinets. La, pas la peine d avoir, des cannes, et des moulinets, hors de prix. Ces moulinets, seront remplis, de fil nylon de 30/100 a 40/100. se terminant, par un émerillon agrafe.

 

Bien sur il faut un bas de ligne

 

Le bas de ligne, fil de 25/100 ou 30/100. auquel je fait, deux ou trois nœuds de potence, avec grande boucle, dont je coupe le fil du bas.

mais on peut aussi, utiliser des clipots ,ou mettre un plomb olive émerillon agrafe et bas de ligne.

 

Voir dessin et photo


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                          dessin 1                                dessin 2

    

 

 

  

 

   

 

 

 

 

 

 

 

   

Empile du bas

Hameçon de 1, 2 ou 4

Empiles du ht

Hameçons de 6,8,10 à + si vous avez une bonne vue

.

Pour le plombage:

C'est à mettre, suivant la force de la dérive. Un plombage de 40 à 60 à 100 grammes, suivant la vitesse de déplacement du bateau, pour réduire la dérive, on emploiera d'autres moyens. En ce qui concerne le plombage, vous pouvez aussi mettre, des boulons, écrous, maillons de chaîne, ou deux ou trois maillons. selon le poids, que votre canne, peut supporter. Y compris, la force de la dérive. bien sur c’ est lests, doivent être en fer. pour ces dérives, on ne touche pas le fond. Mais vous pouvez, utiliser des cassants, si toute fois, vous l’accrocheriez .

 

Pour les appâts

Là, pour cette pêche, il ne faut pas vous ruiner. Demie dure et dure, ou même des limaçons, ramasser sur des herbes, c'est largement suffisant. Pour les deux avançons du haut, pour celui du bas, mettre un appât plus gros. demie sardine, amande, bulot, petite sèche, lamelle d’encorné, etc. etc.

 

 

Les cannes

Sont à mettre, dans les portes cannes, frein légèrement desserré, juste ce qu il faut, à une petite tension . Mais on peut la tenir à la main et la canne avec le traînard la mettre dans le porte canne

Laisser filer doucement, sans donner d'à coup, et dès que vous touchez le fond, vous remontez, de un mètre environ, 3 ou 4 tours de moulin. Il vous faut, regarder le sondeur. Généralement, dans ses bandes rocheuses, prés du bord on a rarement, des remontées subite. ( haut fond ) si non elle serai signalée, par une bouée ,( danger divers) ou une  ( bouée cardinal ).

 

Oui mais le courant est fort 

Dérive rapide, là trois solution s'offrent à vous.

En 1

Soit on laisse filer, l'ancre avec 5 voir 6 mètres de chaîne. (attention, suivant profondeur) cette solution, est bien mais risque, de faire tourner le bateau. Lui mettre l'avant, face au courant ou au vent. et se n'est pas, la position idéale. Mais à essayer, avant de sortir l'attirail, que vous aurez, préparé, quand vous étiez amarrer.

En 2

Laisser filer, un gros sceau. Pour lui il serait bon, d'enlever la anse, et mettre à la place, un bout de 8, avec boucle. Après avoir percé, deux trous de même diamètre.

En 3

Mettre un parachute

Pour le sceau et le parachute, il serai préférable, de le placer, dans l'axe du bateau. Coté bâbord ou coté tribord, dans le sens du courant. ( bien sur le placer dans l eau ). Idem pour le vent, et dans le sens de celui ci. Ainsi, vous n'aurez pas les lignes, sous le bateau. Si la dérive va de bâbord vers tribord, mettre le sceau, ou le parachute, sur bâbord, ou vice et versa

 

Voir dessin 1 et 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une fois que le bateau a réduit sa dérive pensez aussi à réduire le plombage de vos bas de ligne.  Celle ci ne doit pas être a l aplomb du  bateau  il est préférable quelle soit éloignée de quelques mètres.

 

Cette pêche en petite dérive,  peut être utilisée, à une profondeur, allant de 5 mètres à 40 mètres.

Mais on peut, aller jusqu'a 60 mètres, avec ces cannes. Il faut juste, revoir le plombage. Mettre jusqu' a 100 grammes si les cannes peuvent le supporter 

 

Pêche moyenne dérive

 

Au dela de 60 à 100 mètres, le matériel change. Il est préférable, de prendre des cannes plus grosse. Genre, ensemble de traîne, de  puissance, de 20 lb 

Moulinet, de 6/0 garnie, de 60/100, se terminant par un émerillon agrafe .

 

Le bas de ligne, peut être, de 60/100, avec montage classique. Et empiles de 45/100 ou 50/100

 

 

Voir photo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

avançons cours monté d’ hameçon, de 1 de 2 ou de 4. on peut aussi, terminer avec un traînard

 

 

 

Photo avec clipot, .

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais vous pouvez prendre des cannes genre cannes bateau de 1 m50 a 2 m d'un seul ou deux  éléments avec gros moulinet fixe qui ramène pas mal de fil à chaque tour de manivelle,  mettre du 50/100 avec bas de ligne de 40 ou 50/100 mais toujours le même poids.

 A vous de jouer avec le frein

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Personnellement, à partir de cette profondeur, j’ utilise des clipots. Ce n’ est pas marrants, de démêler à chaque remontées.

Pour le plomb,  il faut viser, dans du 250 grammes ou +.  Idem, que la petite dérive, question lest

pour la descente, il faut faire lentement, en mettant le pouce, sur le tambour, afin de freiner la vitesse. Sinon perruque assuré, dés que le fond, est touché, remonter le plomb, de deux mètres environ, ( à ces profondeurs, sa commence à faire lourd à la remonté. )

 

 Les touches sont perçues sur la canne, mais presque pas perçue ,en tenant, le fil à la main . On peut s'en rendre compte en la soutenant par rapport au poids du départ si on sent que sa devient plus lourd alors la bingo à moins que se soit la fatigue 

 

Laisser, la ligne à cette profondeur, environ 15 à 20 minutes ou plus.  C' est le poids qui avec la pression devient très lourd. Pour le frein, il faut le régler de façon à ce que le poids et la dérive ne puisse pas le faire chanter. Bien sur là aussi, surveillance au sondeur . Et pour réduire la dérive là aussi ancre sceau parachute

 

Pour l'appât

On a que l embarras du choix, sardine, petit poulpe, petite sèche, bulot, lamelle d encornet,  etc. etc. Je sait je me répète, mais c’ est ce qui me vient à l’ esprit.

 

Pêche en dérive grand fond

 

En ce qui concerne cette pêche, elle est en rien différente, de la 2. si ce n est, qu elle se pratique au treuil électrique, ou au moulinet électrique, à des profondeurs ,……dont vous seul, serait capable d' apprécier .

Perso, je pêche au treuil à partir de 100 mètres, jusqu' à 200 voir 250 mètres.

C est un treuil, avec variateur électronique, monte et descente avec compteur en mètres,

Bobine plastique, remplie de tresse, se terminant, comme pour les autres, par un émerillon agrafe de 200 lb.

 

Voir photo du treuil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Bas de ligne de 80/10 ou 90/100

 montage classique, avec empiles 50/100 ou 60/100

 

Voir photo

 

 

 

 

 

 

 

 

Montage avec clipot

Pour crs clipots, il serait bon de se les fabriquer, avec de la corde à piano, de gros diamètre, genre 80/100 ou plus. Avec en pointe du clipot mettre, un émerillon agrafe, que vous placez avant de torsader la corde à piano ou mettre une agrafe pour palangre ,vous pourrez la mettre après celle ci devra être assez puissante. Avec avançons, de 20cm en 60/100, avec hameçon de 1/0 a 6/0. à cette profondeur le poisson ne voit pas la grosseur du fil des clipots, que vous fabriquerez, seront de longueur de 30 cm, pour avançons, de 20 cm environ.

Pour le traînard, le clipot faudra le faire de 50 a 60 cm, il  empêchera, celui ci de s'emmêler, sur le bas de ligne. Pour ce clipot, n hésitez pas, à faire plusieurs aller retour, 6,  8 , 10 suivant, la grosseur de la corde à piano, afin de le rendre ,un peut plus raide, vue sa longueur .

 

 Photos des clipots

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le traînard fil de nylon, qui peut être en 60 ou 80/100, long de deux mètres environ.

Hameçons, pouvant aller, de 1/0 a 10/0. le 8/0, sur le traînard serai pas mal.

 

Le traînard peut porter, un deuxième hameçon, pour gros vif.

 

Le plomb de 500grs, a 2 kg, voir plus. là aussi, des que vous touchez le fond, remonter le plomb, de deux a trois mètres. ne vous inquiétez pas, le poisson voit les appâts, et comme ça, vous ne risquez pas, d accrocher le traînard.

vous pouvez aussi descendre une lampe agrafé au plomb

voir photo

 

 

 

 

 

 

 

 

La descente, se fait à vitesse réduite. 1er essai, avec le poids de 500 gr. Après, à vous de sélectionner, le poids.  Attention au courant contraire, en profondeur, il peuvent être moyen, faible, ou fort, avec l’ aide du compteur du treuil , et le sondeur, vous vous rendrez vite compte de la distance.

 

Jouer avec le sondeur, à condition que celui ci, sonde à trois cent mètres.                                                

 

Pour ralentir la dérive. 

Ancre,  avec chaîne,  on est pas empêché, par la profondeur.

le sceau

le parachute

même principe, que les deux autres.

 

Pour les appâts

A cette profondeur vous pouvez mettre des vifs. Mulet entier ou en tronçons morceau de poulpe, grosse sèche,  si vous n' avez pas de vif , le premier poisson, pris fera l affaire. A condition, qu il n est pas de longues épines dorsale.

 

Malgré que je ne la pratique pas

Vous pouvez aussi, traîner à fond, pour cela je vous indique une astuce. Pour le lest, prendre de la chaîne, de 6 de 8 ou de 10 d’ environ, 1 mètre de longueur à plus,( la chaîne de 10 fait environ 1 kg 400 )  l’ enfiler, dans de la chambre à air de vélo, là aussi plusieurs diamètre, la fixer qu'a une extrémité de la chaîne avec de la corde à piano et finir avec une boucle, faire dépasser la chambre à air de la chaîne à l’ autre extrémité de 5 a 10 cm la chaîne gardera toute sa souplesse.

Posez au fond , elle  ne pourra pas s'accrocher, par les maillons (en principe ) il faut juste, qu’ elle remonte un peut, qu’ elle puisse faire une courbe. Vous prouvez utiliser un cassant.

 

Sécurité

Après avoir vérifier, votre armement de sécurité de votre catégorie de navigation. il y vas de soit qu a la pêche en dérive ,faut être très vigilant envers les autres bateaux. Le votre étant non manœuvrable . ( ouvrez l’œil ) prendre la météo avant de sortir.

Pêcher avec mer formée ,ou de la grosse houle. Croyais en mon expérience, ce n est vraiment pas agréable.

 

Alain


30/05/2015
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Montages pour le Surfcasting

S'il y a bien une pêche qui laisse une large place à l'imagination du pêcheur, il s'agit bien du surfcasting!
Bien évidemment, il existe quelques montages classiques de base, autour desquels une infinité de modifications et d'améliorations peuvent être apportées... au gré de l'inspiration et des connaissances du pêcheur.

Nous allons donc exposer ici les montages de base ainsi que quelques autres fort sympathiques :)

Notez également que le fil utilisé pour les empiles est constamment de l'Amnésia (nylon sans mémoire), mais il peut dans certaines conditions être avantageusement remplacé par un Fluorocarbone : de jour, et si la mer est calme...

Enfin, les hameçons à intégrer dans ces montages sont à choisir en fonction des appâts utilisés.

 

MONTAGES A EMPILES FIXES

Ce type de bas de lignes est le plus primaire utilisé en surfcasting. Ils sont avant tout dédiés aux mers agitées. Vous verrez donc dans les schémas qu'ils sont souvent associés à des plombs grappins, ceci pour éviter une dérive trop importante de la ligne, qui rendrait celle-ci totalement non pêchante.

Les appâts sont en général présentés décollés du fond et permettent principalement la pêche des poissons se nourrissant entre deux eaux.

Qu'ils soient à une, deux ou trois empiles, le principe de montage reste le même. La différence résidera simplement au nombre d'appâts présentés sur une même ligne.

Ils doivent être utilisés ligne tendue pour être efficaces. De plus, ils peuvent être utilisés face à toutes les conditions, si l'on respecte une règle simple : plus la mer est agitée, plus on raccourcit les empiles (jusque 15 cm au minimum).

On peut échapper à cette règle en jouant sur le diamètre des empiles : dans ce cas, plus la mer sera agitée, plus le diamètre sera important...

 

 Le montage Flapper à 2 empiles - Surfcasting

 

Le Flapper : montage de base

 

C'est un grand classique des pêcheurs sur plages ou digues. Il est, de par sa conception assez rustique, très robuste. Il est à la base de nombreuses variantes et s'avère adapté à la traque de nombre d'espèces : c'est le montage "tout-venant" par excellence.

Il consiste à monter 2 avançons (empiles), espacés régulièrement entre eux et perpendiculaires à la ligne dont la longueur peut aller de 80 cm à 2,5 m. Les avançons mesurent de 20 cm à 1 m, longueur à adapter aux conditions du moment et du lieu (mais nous y reviendront plus loin dans d'autres montages).

 

Ce montage convient pour la majorité des esches...

2 empiles.jpg

 

Chaque avançon est fixé à la ligne principale par un dispositif rotatif, ceci ayant pour avantage principal d'être un bon procédé anti-vrillage. Pour cela, on peut utiliser plusieurs accessoires différents :

  • émerillon paternoster (en forme de T) : cette solution est la plus simple mais nécessite 3 nœuds par avançon (en règle générale, chaque nœud est un point de fragilité pour un montage)
  • sleeves : solution moins fragilisante, puisque deux sleeves (fins tubes d'acier) sont pincés sur la ligne et encadrent deux perles et un émerillon, laissant ainsi l'empile tourner librement autour du corps de ligne. Il faut veiller à ne pas pincer les sleeves trop forts pour ne pas trop abîmer le nylon.
  • nœuds d'arrêt : cette solution consiste à faire 2 nœuds avec du nylon rapporté, sur le corps de ligne, bloquant le système perles-émerillon. L'avantage est de ne pas entamer du tout la résistance du bas de ligne; toutefois, ce système est à utiliser sur lignes fines avec des appâts peu volumineux ou une recherche de petits poissons, les nœuds ayant tendance à glisser sur le fil (perruques en perspective...).
  • coil crimps : il s'agit de mini-ressorts, qui, une fois étirés, restent bloqués sur le corps de ligne. Le principe est quasiment le même que pour les sleeves, seulement, le fil n'est pas pincé du tout, donc aucun affaiblissement de résistance. Les deux perles sont vissées sur le coil crimp et entourent l'émerillon; le seul inconvénient est que ceux-ci ne peuvent être utilisés qu'avec un corps de ligne de diamètre au moins égal à 55/100. A réserver donc aux pêches fortes ou pour le Nord de la France...

Les empiles peuvent être agrémentées de perles et/ou sequins, selon les goûts ou l'expérience du pêcheur des sites où il pêche, mais aussi en fonction des poissons recherchés.

 

Le plomb présenté ici est un plomb à grappins débrayables. Toutefois, la modularité du montage permet de fixer tout type de plomb. Ainsi, lorsque la présence de grappins s'avère inutile, un plomb "châtaigne" ou "montre" (pour provoquer une dérive lente de la ligne) le remplaceront avec avantage.

 

Les couleurs de nylons ne sont pas les couleurs réelles, et pour le corps de ligne, un nylon translucide est souvent de mise. Pour les empiles, l'Amnésia pourra être tout autant rouge, noir que translucide (selon les conditions, le moment de pêche, les poissons recherchés).

 

Par ailleurs, je rappelle que la longueur des fils est donnée ici à titre indicatif, et que celle-ci est à adapter aux conditions que vous rencontrez en pêche.

 

 

Variante : le Flapper à 2 empiles avec accroches appâts

 

Une variante de ce montage est d'y ajouter des accroche-appâts. Ceux-ci trouvent leur intérêt lorsque l'on recherche la distance. En effet ceux-ci vont permettre de protéger les appâts de la puissance forcée qui sera dégagée lors du lancer.

 

2 empiles+aa.jpg

 

Variante n°2 : le flapper à 2 empiles spécial longues distances

 

Il se peut que l'on doive changer d'empile en cours de partie de pêche, out en conservant le même bas de ligne. Dans ce cas, il faut absolument que les nouvelles empiles soient de la même longueur que celles qu'elles remplacent, sous peine de devoir modifier le réglage du bas de ligne.

Il existe un accessoire assez sympathique qui nous vient du Royaume-Uni qui palie aisément à ce genre de problème : le ressort SRT de la marque Gemini (genre de ressort à briquet).

Outre cet aspect pratique, sa fonction première reste de protéger l'appât davantage, en jouant le rôle d'amortisseur de ligne lors du lancer. En effet, lorsque les hameçons sont clippés aux accroches-appâts, ce petit ressort est en compression et contrebalance l'effet de l'allongement du fil (toujours existant) provoqué lors du lancer. Il n'y a ainsi aucun risque que l'hameçon se libère de manière impromptue lors de l'envol de la ligne.

Voici le montage correspondant :

2 empiles+aa+SRT.jpg

 

 

 Le montage à 2 empiles clippées sur cascade swivel - surfcasting

Le montage de base

 

Quasi identique au montage à 2 empiles sur rollings ou montage Flapper, celui-ci a la particularité d'être plus discret par l'utilisation d'accroches-appâts intégrés aux connecteurs d'empiles : le cascade swivel, de Breakaway.

 

Je ne m'étendrai donc pas sur les détails de ce montage.

 

2empiles_cascadeswivel.jpg

 

Variante du montage à deux empiles clippées sur cascade swivel spéciale longues distances

 

 

Une variante de ce montage, avec présence de ressorts de compression Gemini SRT...

 

2empiles_ cascadeswivel+SRT.jpg

 

 Le montage Flapper à 2 empiles décalées hautes et basses - surfcasting

 

Il s'agit d'une variante majeure du montage "tout-venant" à deux empiles.

 

Il reste constitué de 2 empiles, mais la base de l'inférieure est situés juste au dessus du plomb. Ceci a pour effet principal de pêcher sur deux zones d'eau proches mais différentes : l'empile haute permet de pêcher légèrement décollé du fond, tandis que le traînard présente l'appât à même le fond.

 

Je ne vais pas détailler la mise en place des éléments du montage, le schéma étant plus parlant, puisque ce sont les mêmes qui sont employés ici, mais à des endroits différents.

 

2 empiles-minitrainard+aa.jpg

 

Variante n°2 : le Flapper à 2 empiles décalées spécial longues distances

 

Une variante de ce montage, avec présence de ressorts de compression Gemini SRT...

 

2 empiles-minitrainard+aa+SRT.jpg

 

 Le montage à 2 empiles sur clipots - surfcasting

 

Le montage à clipots : montage de base

 

Assez rustique, celui-ci consiste en 2 empiles fixes, mais éloignées du corps de ligne grâce aux clipots.

Ceux-ci peuvent être métalliques ou alors simplement réalisés avec des poils de balai.

 

Les empiles ont une liberté de mouvement plus modestes que sur un montage Flapper classique, mais cela peut être nécessaire lorsque la mer est très agitée. En effet ce type de montage limite, de par sa conception, les perruques de nylon.

Toutefois, les clipots provoquent d'intenses vibrations dans le courant qui vont agiter fortement les esches... Mieux vaut utiliser des empiles courtes.

 

Dans le Nord, ce montage est surtout utilisé pour la pêche du poisson grégaire comme le merlan ! En effet, ils ont souvent un point d'avance sur d'autres types de bas de ligne car ils attisent la curiosité et la concurrence alimentaire dans le banc de poissons.

 

Il est conseillé surtout par mer forte ou formée.

 

clipot metal1.jpg

Les empiles peuvent être agrémentées de perles et/ou sequins, selon les goûts ou l'expérience du pêcheur des sites où il pêche, mais aussi en fonction des poissons recherchés.

 

Les couleurs de nylons ne sont pas les couleurs réelles, et pour le corps de ligne, un nylon translucide est souvent de mise. Pour les empiles, l’Amnésia pourra être tout autant rouge, noir que translucide (selon les conditions, le moment de pêche, les poissons recherchés).

 

Par ailleurs, je rappelle que la longueur des fils est donnée ici à titre indicatif, et que celle-ci est à adapter aux conditions que vous rencontrez en pêche.

 

 Le montage Bomber à 2 empiles - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage ressemble étrangement au Flapper.

La différence est que l'empile du haut est plus longue que celle du bas, comme une sorte de traînard inversé !

Ainsi les 2 hameçons sont clippés sur le même accroche-appât, fixé pour l'occasion juste avant le plomb. En l'occurrence, ici nous utilisons un Impact Shield de Breakaway, qui a la particularité d'avoir un bouclier qui protège de manière accrue les appâts lors du lancer.

Attention, il est impératif que l'empile la plus courte soit fixée en premier sur l'Impact Shield, ceci pour éviter les perruques lors du décrochage.

 

Ce montage est à éviter par mer calme, mais est plutôt efficace lors de la présence de courants latéraux... ceci afin d'éviter les perruques et l'inefficacité chronique de ce montage !

 

2empiles_bomber.jpg

 

Variante du montage Bomber spéciale longues distances

 

Le montage précédent est parfait lorsque l'on pêche avec des appâts peu volumineux, en raison de l'unique accroche-appât pour 2 hameçons.

Si l'on veut utiliser des appâts plus généreux, dans ce cas il faut remplacer l'Impact Shield par un Gemini Génie ABC Clip Two Hooks, accroche-appât double et très ingénieux...

Ceci est illustré par le montage suivant :)

 

 2empiles_bomber_abc.jpg

Chaque avançon est fixé à la ligne principale par un dispositif rotatif, ceci ayant pour avantage principal d'être un bon procédé anti-vrillage. Pour cela, on peut utiliser plusieurs accessoires différents :

  • émerillon paternoster (en forme de T) : cette solution est la plus simple mais nécessite 3 nœuds par avançon (en règle générale, chaque nœud est un point de fragilité pour un montage)
  • sleeves : solution moins fragilisante, puisque deux sleeves (fins tubes d'acier) sont pincés sur la ligne et encadrent deux perles et un émerillon, laissant ainsi l'empile tourner librement autour du corps de ligne. Il faut veiller à ne pas pincer les sleeves trop forts pour ne pas trop abîmer le nylon.
  • nœuds d'arrêt : cette solution consiste à faire 2 nœuds avec du nylon rapporté, sur le corps de ligne, bloquant le système perles-émerillon. L'avantage est de ne pas entamer du tout la résistance du bas de ligne; toutefois, ce système est à utiliser sur lignes fines avec des appâts peu volumineux ou une recherche de petits poissons, les nœuds ayant tendance à glisser sur le fil (perruques en perspective...).
  • coil crimps : il s'agit de mini-ressorts, qui, une fois étirés, restent bloqués sur le corps de ligne. Le principe est quasiment le même que pour les sleeves, seulement, le fil n'est pas pincé du tout, donc aucun affaiblissement de résistance. Les deux perles sont vissées sur le coil crimp et entourent l'émerillon; le seul inconvénient est que ceux-ci ne peuvent être utilisés qu'avec un corps de ligne de diamètre au moins égal à 55/100. A réserver donc aux pêches fortes ou pour le Nord de la France...

Les empiles peuvent être agrémentées de perles et/ou sequins, selon les goûts ou l'expérience du pêcheur des sites où il pêche, mais aussi en fonction des poissons recherchés.

 

Le plomb présenté ici est un plomb à grappins débrayables. Toutefois, la modularité du montage permet de fixer tout type de plomb. Ainsi, lorsque la présence de grappins s'avère inutile, un plomb "châtaigne" ou "montre" (pour provoquer une dérive lente de la ligne) le remplaceront avec avantage.

 

Les couleurs de nylons ne sont pas les couleurs réelles, et pour le corps de ligne, un nylon translucide est souvent de mise. Pour les empiles, l'Amnésia pourra être tout autant rouge, noir que translucide (selon les conditions, le moment de pêche, les poissons recherchés).

 

Par ailleurs, je rappelle que la longueur des fils est donnée ici à titre indicatif, et que celle-ci est à adapter aux conditions que vous rencontrez en pêche.

 

 Le montage traînard bas suspendu - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage est un classique pour déjouer la méfiance de certains poissons... souvent les plus gros !

 

il n'est constitué que d'une seule empile, donc ne permet la présentation d'un seul appât ! Toutefois celui-ci peut s'avérer payant dans bien des situations !

 

Son avantage principal réside dans l'utilisation d'un accroche-appât en position inversée, qui permet au montage de rester suffisamment court pour un lancer optimal. L'empile se libère lors de l'impact sur l'eau, et permet donc de présenter l'appât suffisamment loin des éléments principaux du montage.

Un impératif est de bloquer l'accroche-appât du haut (ici par deux coil-crimps), sinon gare aux perruques et donc au montage non présentable...

 

Je ne vais pas détailler la mise en place des éléments du montage, le schéma étant plus parlant, puisque ce sont les mêmes que pour les montages Flapper.

 

trainard-bas.jpg

Chaque avançon est fixé à la ligne principale par un dispositif rotatif, ceci ayant pour avantage principal d'être un bon procédé anti-vrillage. Pour cela, on peut utiliser plusieurs accessoires différents :

  • émerillon paternoster (en forme de T) : cette solution est la plus simple mais nécessite 3 nœuds par avançon (en règle générale, chaque nœud est un point de fragilité pour un montage)
  • sleeves : solution moins fragilisante, puisque deux sleeves (fins tubes d'acier) sont pincés sur la ligne et encadrent deux perles et un émerillon, laissant ainsi l'empile tourner librement autour du corps de ligne. Il faut veiller à ne pas pincer les sleeves trop forts pour ne pas trop abîmer le nylon.
  • nœuds d'arrêt : cette solution consiste à faire 2 nœuds avec du nylon rapporté, sur le corps de ligne, bloquant le système perles-émerillon. L'avantage est de ne pas entamer du tout la résistance du bas de ligne; toutefois, ce système est à utiliser sur lignes fines avec des appâts peu volumineux ou une recherche de petits poissons, les nœuds ayant tendance à glisser sur le fil (perruques en perspective...).
  • coil crimps : il s'agit de mini-ressorts, qui, une fois étirés, restent bloqués sur le corps de ligne. Le principe est quasiment le même que pour les sleeves, seulement, le fil n'est pas pincé du tout, donc aucun affaiblissement de résistance. Les deux perles sont vissées sur le coil crimp et entourent l'émerillon; le seul inconvénient est que ceux-ci ne peuvent être utilisés qu'avec un corps de ligne de diamètre au moins égal à 55/100. A réserver donc aux pêches fortes ou pour le Nord de la France...

Les empiles peuvent être agrémentées de perles et/ou sequins, selon les goûts ou l'expérience du pêcheur des sites où il pêche, mais aussi en fonction des poissons recherchés.

 

Le plomb présenté ici est un plomb à grappins débrayables. Toutefois, la modularité du montage permet de fixer tout type de plomb. Ainsi, lorsque la présence de grappins s'avère inutile, un plomb "châtaigne" ou "montre" (pour provoquer une dérive lente de la ligne) le remplaceront avec avantage.

 

Les couleurs de nylons ne sont pas les couleurs réelles, et pour le corps de ligne, un nylon translucide est souvent de mise. Pour les empiles, l'Amnésia pourra être tout autant rouge, noir que translucide (selon les conditions, le moment de pêche, les poissons recherchés).

 

Par ailleurs, je rappelle que la longueur des fils est donnée ici à titre indicatif, et que celle-ci est à adapter aux conditions que vous rencontrez en pêche.

 

 

 

Variante du montage Bomber spéciale longues distances

 

Le même montage, mais agrémenté d'un ressort amortisseur Gemini Génie SRT, correspond au schéma suivant.

L'élément haut permettant de décrocher l'empile est ici constituée d'un Up&over Pulley Clip de Gemini.

 

trainard-bas+SRT.jpg

 

 Le montage Up and Down - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage est en quelque sorte une version sophistiquée du traînard bas suspendu.

Je l'ai découvert grâce à notre ami Alain paddy... qui est plein d'ingéniosité pour ce qui est de la technique de pêche !

Il s'agit donc d'une empile-traînard, mais à laquelle on associe une empile haute. La particularité de ce montage vient de l'utilisation d'une agrafe au centre du bas de ligne et qui va clippé les 2 appâts. Celle-ci est composée d'un morceau de corde à piano en Z, autour de laquelle on a passé un morceau de tube plastique rigide. Attention, il faut que la gaine puisse coulisser librement sur le fil... pas de blocage.

Deux ressorts Gemini SRT viennent compléter le montage, afin de permettre aux deux hameçons d'être clippés à l'accroche-appât assez facilement.

 

Up and Down.jpg

 

 Le montage Up and Down version 2 - surfcasting

 

Le montage de base

 

Voici une 2eme version du montage Up & Down, façon Alain !

 

Les conseils d'Alain :

A utiliser de préférence par mer calme ou en profondeurs assez importantes (grande déclivité).

L'avantage principal de ce montage est de pouvoir pêcher avec un traînard à la longueur désirée, car la longueur de fil allant du plomb au cascade swivel est laissée à la libre appréciation du pêcheur). En plus du traînard, on a le bénéfice d'une empile haute.

L'usage d'un ressort SRT permet de régler sans soucis la longueur de cette empile haute.

 

Up_and_Down2.jpg

 

 Le montage à trainard bas sur Transbait - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage est dérivé d'un classique (le traînard bas suspendu) pour déjouer la méfiance de certains poissons... souvent les plus gros !

 

il n'est constitué que d'une seule empile, donc ne permet la présentation d'un seul appât ! Toutefois celui-ci peut s'avérer payant dans bien des situations !

 

Son principal avantage réside dans l'utilisation de ce plomb d'un genre nouveau appelé Transbait. Celui-ci permet d'utiliser une grande, voire très grande longueur d'empile, tout en autorisant le lancer de manière optimale. En effet l'empile vient s'enrouler autour de la tige inox du plomb pour finir par "cacher" l'appât avec du sable dans le creux du Transbait prévu à cet effet. C'est un lest qui tient donc lieu de protège-appâts.

 

On pourra aller jusqu'à des longueurs de traînard de 3m si on le souhaite...

 

transbait_trainard.jpg

 

 Le montage à empile flottante sur Transbait - surfcasting

 

 

Le montage de base

 

L'intérêt de ce montage est de permettre de réellement pêcher entre deux eaux, grâce à la grande longueur d'empile permise par l'emploi du Transbait !

En effet, contrairement au montage ascenseur, qui va faire naviguer l'appât à la surface, et à l'opposé du téléphérique qui va la laisser cette fois aller selon son gré, ce montage permet de pêcher à la hauteur d'eau que l'on aura déterminer, jusque 3 m au-dessus du fond.

Il s'agit d'une empile fixe très longue associée à des perles flottantes, qui laisseront remonter l'esche.

 

Voilà, je pense que tout est dit... si ce n'est que ce montage ne sera intéressant que si vous prospectez des zones à très forte déclivité.

 

transbait_flottant.jpg

 

MONTAGES AUTOFERRANTS

 

Le souci majeur que l'on peut rencontrer lorsque l'on pêche en surfcasting est celui du ferrage du poisson, lorsque la touche est visible sur le scion. Ce problème est dû principalement aux grandes distances de pêche souvent nécessaires ainsi qu'à l'élasticité du nylon, accrue par la longueur déployée et la force des vents et des courants (cela paraît difficile à croire, mais elle peut s'étendre jusqu'à plusieurs mètres !).

Une solution simple et efficace consiste à inciter le poisson à se ferrer lui-même. C'est le principe même des bas de ligne autoferrants.

Dans ce type de montage, l'hameçon est en ligne directe avec le plomb, mais ne subit pas l'incidence du reste de la ligne (de l'arracher au moulinet).

Les montages autoferrants sont très bien adaptés aux mers fortes et agitées du Nord de la France, par exemple.

Le deuxième avantage des montages autoferrants réside dans le fait que lorsque l'on ramène sa prise, le plomb va constamment être au dessus du poisson, il ne s'accrochera donc pas au fond lors de la récupération et empêchera aussi à ce dernier de se blesser sur le plomb.

 

Il convient d'utiliser ce type de montages avec la bannière détendue exclusivement... N'oublions pas qu'on les utilise pour tromper la méfiance des gros poissons. De plus, il ne faut pas hésiter à allonger la longueur des empiles...

Lorsque le poisson s'est ferré et qu'il se sent pris au piège, le départ peut être fulgurant... donc pêchez avec le frein desserré !

 

 Le Pulley Rig - surfcasting

Ici, nous ne sommes plus avec les montages traditionnels, le Pulley Rig rentre dans le domaine de l'originalité ! Ce montage possède un avantage certain sur les poissons difficiles. En effet, contrairement aux montages classiques, le bas de ligne se trouve en mouvement libre par rapport au reste de la ligne allant jusqu'à la canne. Ainsi, lors de l'engamage de l'appât, le poisson ne sent qu'une moindre résistance, ce qui permet d'attiser sa confiance...

Les éléments le constituant sont classiques et ont été défini dans la rubrique "matériel de surfcasting" et dans les premiers montages. Les perles de butée seront de préférence molles, l'usage de perles en caoutchouc étant préconisé pour l'amortissement.

 

Pour éviter la casse au niveau du nylon coulissant librement dans l'anneau brisé, on peut par exemple glisser une gaine caoutchouc (ou un fil de scoubidou) entre les deux perles de butée.

 

Ce montage est efficace quel que soit l'état de la mer, de calme à agitée.

 

Notez bien encore une fois que c'est un montage pour poissons méfiants : à utiliser donc bannière détendue, et frein desserré !!!

 

pulleyrig+aa.jpg

 

 Le Distance Pulley Rig - surfcasting

 

Le montage de base

 

Il s'agit quasiment d'un Pulley Rig classique, mais ici on vient  greffer une empile en paternoster sur le corps de ligne.

Un seul accroche-appât est utilisé, en l'occurrence un Impact Shield. Comme pour le montage Bomber, il faut clipper l'hameçon de l'empile en paternoster avant celle du Pulley Rig, sous peine de jolies perruques !

 

Pour éviter la casse au niveau du nylon coulissant librement dans l'anneau brisé, on peut par exemple glisser une gaine caoutchouc (ou un fil de scoubidou) entre les deux perles de butée.

 

Ce montage est efficace quel que soit l'état de la mer, de calme à agitée.

 

Notez bien encore une fois que c'est un montage pour poissons méfiants : à utiliser donc bannière détendue, et frein desserré !!!

 

distance pulleyrig+aa.jpg

 

Variante : le distance Pulley Rig spécial longues distances

 

Une variante assez simple à mettre en œuvre consiste à intégrer un ressort SRT au niveau de l'empile secondaire. Celui-ci a pour but de palier à l'allongement du nylon lors du lancer et ainsi de faire arriver l'appât dans les meilleures conditions dans l'eau.

 

distance pulleyrig+aa+SRT.jpg

 

 Le montage Double Runner - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage paraît très classique au premier abord. Et bien c'est loin d'être le cas. En effet les deux empiles sont en continuité directe avec le corps de ligne.

L'avantage de ceci est d'en faire un montage parfaitement autoferrant. Si un poisson vient prendre l'appât de l'empile haute, sa fuite sera stoppée par le déplacement de l'émerillon du haut vers l'agrafe porte-plomb.

Si le poisson vient capturer l'appât du bas, dans ce cas l'autoferrage est fait quand l'agrafe porte-plomb se bloque contre l'émerillon du haut.

Ingénieux, non?

 

Pour éviter la casse au niveau du nylon coulissant librement, on peut par exemple glisser une gaine caoutchouc (ou un fil de scoubidou) au niveau des 2 émerillons.

 

Ce montage est efficace quel que soit l'état de la mer, de calme à agitée.

 

Notez bien encore une fois que c'est un montage pour poissons méfiants : à utiliser donc bannière détendue, et frein desserré !!!

 

double runner.jpg

 

 Le montage Double Pulley Rig - surfcasting

 

Le montage de base

 

Encore un montage présenté par notre ami Alain Paddy !

 

Ce montage est un Pulley Rig... double, tout simplement.

Son avantage principal réside dans le doublement des chances de prises, puisque l'on a deux appâts de présentés... Il s'agit d'un montage à gros poissons par excellence !

 

Pour éviter la casse au niveau du nylon coulissant librement dans l'anneau brisé, on peut par exemple glisser une gaine caoutchouc (ou un fil de scoubidou) entre les deux perles de butée.

 

Ce montage est efficace quel que soit l'état de la mer, de calme à agitée.

 

Notez bien encore une fois que c'est un montage pour poissons méfiants : à utiliser donc bannière détendue, et frein desserré !!!

 

double_pulley.jpg

 

MONTAGES A TRAINARD COULISSANT

 

Il s'agit d'une des familles de montages les plus prenants. Ils sont nécessaires dans l'équipement minimum du pêcheur...

Comme son nom l'indique, le traînard est utilisé dans le but de laisser traîner l'appât sur le fond. Le but de tels montages est de permettre à l'appât d'évoluer de manière libre et donc des plus naturelles dans son élément.

C'est un montage qui s'avère être également autoferrant, En effet, lorsque le poisson pris tente de fuir, sa progression sera stoppée par l'anneau brisé reliant le bas de ligne à l'arracher, favorisant ainsi l'engamage de l'hameçon.

Ces montages peuvent être utilisés dans toutes situations de mer, de calme à agitée.

 

Il convient toutefois d'utiliser ce type de montages avec la bannière détendue exclusivement, comme pour les montages autoferrants... N'oublions pas qu'on les utilise pour tromper la méfiance des gros poissons. De plus, il ne faut pas hésiter à allonger la longueur des empiles...

Lorsque le poisson s'est ferré et qu'il se sent pris au piège, le départ peut être fulgurant... donc pêchez avec le frein desserré !

 

 Le montage a trainard discret sur coulisseau - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage est quasiment identique au Traînard sur coulisseau, si ce n'est que le plomb est fixé sur un morceau de nylon.

Vous me direz : pourquoi?

Et bien il y a deux avantages principaux.

Le premier est dû à la présence désormais possible de l'accroche-appât, permettant d'appuyer les lancers pour augmenter la distance de pêche.

Le deuxième est capital à mes yeux : si l'on regarde attentivement le schéma, on voit que ce morceau de nylon rajouté permet d'écarter le plomb le plus possible de la ligne principale, donc de l'appât... Ainsi il est nettement moins dépendant de l'inertie du plomb au fond de l'eau et le poisson intéressé ne sentira pas du tout de résistance due au lest lors de l'engamage...

C'est le montage pour poissons ultra méfiants !

 

trainard_discret_coulisseau.jpg

 

Montages de surfcasting : le up pulley rig

 

L'essentiel :

 

Montage autoferrant à 1 empile

 

Mer peu agitée à agitée

 

Bannière : détendue (si plomb grappins) - tendue (si plomb sans grappins)

 

 

 

Composants nécessaires

 

- Fil Amnésia 40 lbs (18,2 kg) ou nylon pour empiles équivalent

- Fluorocarbone (ou de l'Amnésia 6.8 kg ou 9.1 kg)

- 1 kit Génie SRT clip

- 1 émerillon baril (de résistance au moins de 60 lbs)

- 2 morceaux de gaine néoprène (de 3-4 mm)

- 1 perle molle (caoutchouc)

- 1 perle dure

- 1 morceau de gaine siliconée (environ 10 cm)

- 1 émerillon Rolling

- des perles en teaser

- 1 sequin

- du Powergum ou un autre fil pour noeuds d'arrêt

- 1 hameçon (type et taille en fonction de l'appât employé)

uppulleyrig-composants.jpg

 

Schéma de base du montage

Ce montage appartient à la famille des montages autoferrants. L'avantage de ces montages réside dans la relative liberté laissée à l'appât, permettant de déjouer la méfiance des poissons les plus rusés.

 

Lors de l'impact sur l'eau, le processus de déclenchement s'exécute : l'accroche-appât libère l'hameçon et le traînard se met en place.

Ainsi, le plomb est en dérivation et coulisse librement sur le corps de ligne, entre le fil de l'arracher et jusque la perle molle de butée vers le bas de ligne. Si un poisson engame l'appât, celui-ci ne sent pas la résistance du lest, et peu ainsi entamer sa fuite jusqu'à être bloqué lorsque le coulisseau rentre en contact avec l'anneau brisé. Dans ce cas, l'autoferrage est fait.

 

Ce montage est idéal pour la majorité des poissons se nourissant sur le fond, et sur les plages à déclivité assez forte.

Comme il est destiné aux poissons méfiants, il est à utiliser bannière détendue et frein desserré, dans la mesure du possible, et avec un plomb à grappins.

 

Un plomb classique et sans grappins peut être utilisé suivant l'état de la mer, mais dans ce cas, il est impératif de laisser la bannière tendue au cours de la dérive occasionnée par le courant. Avec l'utilisation d'un tel plomb, plus vous choisirez un lest important, plus la dérive sera lente.

up_pulleyrig.jpg

 

Réalisation d'un up pulley rig

 

La réalisation détaillée ici est une variante un peu sophistiquée du montage de base. Elle comprend notamment un Génie SRT clip, système monté sur ressort afin de compenser l'élongation du nylon lors du lancer et ainsi d'éviter le décrochement de l'hameçon de l'accroche appât.

 

uppulleyrig_haut.jpg   uppulleyrig-bas.jpg

En partie basse du montage, l'utilisation d'un morceau de gaine siliconée (suivi d'une perle molle pour amortir l'émerillon) permettra à l'empile de ne pas se mêler autour du plomb, car elle aura été rigidifiée. Ceci est très efficace lors de l'utilisation de plombs grappins par exemple.

 

uppulleyrig-empile.jpg

 

Voici le montage clippé près à être lancé. Nous pouvons voir ici l'action exercée par le Génie SRT Clip. L'hameçon, lors de l'impact sur l'eau, va se voir expulsé du petit crochet avec une efficacité de 100%

 

uppulleyrig-action.jpg

 

 Le montage Up and over Pulley Rig - surfcasting

 

Le montage de base

 

Pour faire un traînard vraiment long, et clippé sur accroche-appât, voici la variante du montage Up Pulley Rig. Un accessoire un peu particulier est utilisé : le Génie Up & Over Pulley Clip, de Gemini.

 

Notez bien encore une fois que c'est un montage pour poissons méfiants : à utiliser donc bannière détendue, et frein desserré !!!

 

up&over_pulleyrig.jpg

 

 Le montage à trainard coulissant sur Transbait - surfcasting

 

Le montage de base

 

Ce montage est quasiment identique au Traînard discret sur coulisseau,

si ce n'est que le plomb utilisé est un Transbait à grappins.

Celui-ci nous présente deux avantages : outre le fait que le montage se voit allégé de la présence d'un accroche-appât, il permet de transporter les esches, même les plus fragiles, en appuyant ses lancers, donc en gagnant de la distance...

 

Si l'on regarde attentivement le schéma, on voit, comme pour le "traînard discret", que ce morceau de nylon rajouté permet d'écarter le plomb le plus possible de la ligne principale, donc de l'appât... Ainsi il est nettement moins dépendant de l'inertie du plomb au fond de l'eau et le poisson intéressé ne sentira pas du tout de résistance due au lest lors de l'engamage...

C'est le montage grande distance pour poissons ultra méfiants par excellence !

 

transbait_coulissant.jpg

 

 

 

MONTAGES A EMPILES MOBILES

 

Ils donnent une plus grande liberté de mouvement aux appâts présentés, les rendant plus naturels et vivants. Ils se font aussi plus discrets que les montages fixes, et sont donc un atout de poids pour la pêche dans les eaux plus ou moins calmes.

Le rayon d'action occupé par un appât présenté sur une empile mobile sera considérablement plus important que s'il était présenté sur un montage fixe. On pourra faire évoluer l'esche très proche de la surface, très proche du fond, ou alors en lui laissant le loisir de se mouvoir spontanément en fonction du courant et des conditions rencontrées.

 

 Le montage téléphérique - surfcasting

 

Le montage de base

 

Nous sommes en présence ici d'un montage à empile mobile.

Contrairement à tous les autres, qui permettent de présenter les appâts sur le fond ou à proximité du fond, celui-ci permet de laisser l'esche naviguer ou elle le souhaite, au gré du courant, entre la surface de l'eau et le fond.

Cela peut nous permettre de taquiner des poissons différents.

Lors du lancer, l'appât est tout de même protégé par un accroche-appât situé juste au-dessus du plomb.

 

telepherique.jpg

 

 Le montage ascenseur - surfcasting

 

Le montage de base

 

Il s'agit d'un montage à empile mobile.

Toutefois ici, la présence de perles flottantes va obliger l'empile, après l'impact sur l'eau, de remonter à proximité de la surface.

 

Il est important de noter que, pour être efficace, ce montage doit être utilisé lorsque l'on pêche une zone profonde (pêche de digue, jetée) ou alors sur une zone de forte déclivité (bâche ou baïne).

 

Notez que, enfin, ce montage doit être utilisé bannière tendue.

 

ascenseur.jpg

 

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J'espère avoir été le plus complet possible.

Si vous voulez un ou plusieurs schémas n'hésitez pas à me le demander par émail à cannespeche@free.fr

 

Alain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


02/06/2015
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Liche prise par Jonathan

Loche de 14 kgs prise par John.jpeg


02/06/2015
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Denti pris au calamar

Voici un beau spécimen de Denti 6,5kgs pris au calamar au large du Trayas (Var)Denti.jpeg


06/06/2015
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Denti

denti_a_45.JPG

Présentation :

 

Le Denti figure parmi les plus beaux prédateurs côtiers : C'est un sparidé puissant, doté de canines impressionnantes qui se révèle un redoutable chasseur.
Le Denti s'attaque aussi bien aux poissons qu'aux calamars, aux seiches, aux poulpes, ... Rien ne l'arrête.
À l'age adulte, un gros Denti dépasse le mètre pour un poids qui peut avoisiner la quinzaine de kilos. Une brute épaisse, capable de gober d'un claquement de mâchoire une blanquette ou un sar de 4 à 500 gr. Le Denti se pêche essentiellement en bateau. C'est un poisson qu'on observe rarement au bord. À part en Corse, les Dentis que l'on attrape de terre sont des juvéniles pour la plupart. Les pêches de beaux poissons se réalisent donc essentiellement en bateau. Prédateur vorace, le Denti n'en est pas moins sélectif pour autant et se révèle particulièrement méfiant vis-à-vis des lignes de pêche. C'est un poisson qui ne se pique pas facilement. Quelques techniques permettent de le pêcher avec régularité : La traîne profonde au downrigger ou la pêche à la traîne au fil monel avec des vifs, des poissons morts ou des leurres, le jigging et ses variantes légères (Madaï Jig, Pêche verticale), la calée au vif ou encore la pêche à la ligne morte.

Habitudes - Comportement

Le Denti est un poisson côtier qui se tient loin du bord, sur des postes de 15 à 150 mètres de profondeur. Comme ses cousines les dorades, il effectue des migrations saisonnières dans le sens de la hauteur. Aux beaux jours, il remonte de ses tenues hivernales profondes en direction de ses postes d'été, moins profonds. À l'inverse, les Dentis repartent vers les profondeurs à l'arrivée de l'hiver. On l'observe de passage sur tous les types de postes, mais ses tenues privilégiées se situent en secteur rocheux la plupart du temps. Les abords des îles, des secs, des récifs et des têtes de roches du littoral sont des postes tout indiqués pour la pêche du denti. Les zones à courant marqué qui présentent de fortes déclivités (Cassures de ligne de fond, remontées, parois rocheuses abruptes, ...) représentent la configuration type d'un poste à Denti prometteur. Poisson benthique comme le sar ou la dorade, le Denti, à la différence de ces deux autres sparidés, n'hésite pas à monter en surface pour chasser des poissons proies comme le loup ou la sériole. Très puissant, le Denti est un adversaire de choix au bout de la canne : Un combattant émérite, capable de vous en faire voir de toutes les couleurs... Les premières minutes de la bagarre sont les plus délicates et, tant que le poisson n'est pas décollé du fond, il faut toujours s'attendre au pire et anticiper en conséquence. Le Denti n'a pas son pareil pour frotter les fils sur les pierres, cogner sa gueule sur le fond pour libérer l'hameçon, se mettre à trou si vous lui laissez du mou, ... Une ligne de 30 lbs est un minimum pour se frotter à de Dentis de taille moyenne à grosse (poissons de 5 à 10 kilos).

Alimentation

Le Denti possède un régime alimentaire varié. Chasseur redouté, il est capable de monter en surface pour se gaver d'anchois ou de sardines comme de s'attaquer à des proies bien plus grosses à tous les étages de la couche d'eaux. Les pélagiques en hauteur (maquereaux, sévereaux, orphies), les poissons benthiques sur le fond, sparidés (sar, vérade, blanquette, marbré, oblades), poissons de roches (girelles, serrans, labridés), mulets, rougets, mais aussi les céphalopodes (calamars, seiches, poulpes) et les crustacés. Opportuniste, le denti apprécie également les coquillages et les vers marins.

Techniques de pêche du Denti

  • Traîne profonde au downrigger (Au vif ou au poisson mort : orphie, oblade, mulet, sévereau, calamar, leurres)
  • Traîne au fil monel (Au vif ou au poisson mort : orphie, oblade, mulet, sévereau, calamar, leurres)
  • Métal Jigging (Jigging classique, en version lourde à mi-lourde avec les jigs effilés en métal)
  • Madaï Jigging (Jigging léger au Madaï, Taï Jig, Inchiku)
  • Vertical Fishing (Les pêches verticales au leurre souple à tête plombée)
  • Tenya Fishing (La pêche verticale à la monture Tenya avec une vraie crevette)
  • Pêche à soutenir au vif (En calée au mouillage ou en dérive)
  • Ligne morte (Ligne dormante calée au vif)
  • Dimensions moyenne : Taille moyenne à l'age adulte : 1 m
  • Appâts recommandés : Vifs (orphie, mulet, oblade, ...), sardine (broumé), calamar, jigs, madaî¯, inchiku, ...
  • Profondeur de pêche : de 15 à  150 m
  • Où pêcher ce poisson ? Méditerranée

Notre avis : Une sélection d'articles spécialisés pour la pêche du denti.

 

Comment pêcher le Denti à la traîne ?

Découvrez toutes les formes de pêche à la traîne du Denti : pêche en traîne profonde au vif, à l’appât mort ou au leurre, pêche au donwrigger, pêche au fil monel, pêche au moulinet électrique… Matériel, leurres et appâts, eschages, montages,  vitesse de traîne, distance et profondeur de pêche, … Tout savoir pour pêcher les Dentis pêcher à la traîne. 

Le Denti est un splendide prédateur qui figure parmi les plus belles prises côtières pour un pêcheur sportif. Un poisson puissant et massif dont les plus gros individus dépassent le mètre et avoisinent la dizaine de kilos.

Assez bien représenté en Méditerranée, le Denti n’est pourtant pas une prise courante pour le commun des pêcheurs. Sa traque est une affaire de spécialiste et sa capture ne doit en général rien au hasard.

Parmi les techniques de pêche qui permettent d’attraper régulièrement des dentis, la traîne profonde est certainement la plus productive. Il s’agit d’une forme de pêche la traîne très lente, entre 1,5 et 2,5 nœuds, qui consiste à proposer des vifs, des appâts morts ou des leurres qui doivent évoluer au ras du fond.

Pour faire descendre le montage et tenir la ligne de fond, on utilise un downrigger ou un moulinet garni de fil monel.

 

Pêche du Denti à la traîne profonde

Le downrigger est un treuil, électrique ou manuel, garni de tresse ou de dacron et relié à un plomb de traîne profonde d’un kilo ou plus. La plombée en forme de boule ou de disque est pourvue d’une pince déclencheuse qui permet de coincer le fil du corps de ligne au niveau du lest et de faire descendre le montage à la profondeur souhaitée à l’aide du compteur métrique, généralement intégré sur l’engin. À la touche, la pince libère le fil sous la tension produite par le poisson et le pêcheur se retrouve en direct avec sa prise. Si vous disposez d’un treuil manuel, il faudra remonter la ligne du plomb avant que le poisson n’arrive au bateau pour éviter les emmêlements. Avec un treuil électrique, la remontée du plomb de traîne est automatisée ce qui permet de se concentrer sur le poisson. Amovibles et hyper maniables ces treuils se révèlent incontournables pour le denti et le pagre en traîne lente. La pêche au downrigger se pratique généralement entre 50 et 80 mètres derrière le bateau. Dans la pratique, on laisse filer la longueur de ligne souhaitée avant de pincer le nylon sur la pince déclencheuse et de descendre le montage au-dessus du fond à l’aide du treuil.

 

downrigger.jpg

 

Pêche du Denti à la traîne avec du monel

Plus classique, le principe de la pêche au monel repose sur les caractéristiques de ce fil de pêche plombé de l’intérieur. Le monel est en effet un fil en alliage de cuivre et de nickel traité contre la corrosion. Il fait couler la ligne par sa densité propre sans besoin de rajouter un lest additionnel pour faire plonger le leurre. Le poids étant proportionnel à la longueur du fil, on gagnera en profondeur en allongeant la taille de la ligne de traîne.

Il faudra pêcher loin du bateau pour descendre profond. Les réglages sont plus difficiles à effectuer avec précision par rapport au downrigger qui permet un positionnement optimal du leurre juste au-dessus du fond à l’aide du compteur métrique intégré sur le treuil.

Dans le cas du monel, il faut tenir à la fois tenir compte de l’angle formé par la bannière, de la vitesse du bateau et de la longueur de la ligne. En fonction de la profondeur du poste, il sera parfois nécessaire de sortir 200 mètres de monel pour que le leurre ou l’appât évolue au-dessus du fond.

 

Où pêcher les dents à la traîne ?

Le denti est un poisson côtier qui évolue sur des postes profonds en hiver et remonte sur ses tenues estivales aux beaux jours. On le pêche en général entre 100 et 30 mètres en fonction de la saison.

Les secteurs rocheux au relief régulier sont des postes tout indiqués pour y traquer le denti en traîne lente. Parmi les postes susceptibles d’abriter des dentis, privilégiez les secteurs qui présentent des couloirs aux fonds réguliers en termes de profondeur.

Le leurre doit évoluer au plus à 10 mètres du fond. Les zones qui  présentent des cassures et des variations rapides de profondeur seront plus difficiles à aborder avec une ligne qui évolue trop en hauteur par moments ou qui s’accroche sur les remontées.

 

Quels appâts leurres pour pêcher le Denti à la traîne ?

Les vifs et les poissons morts se révèlent les alliés les plus efficaces en bout de ligne pour pêcher le denti en traîne profonde. L’orphie, le mulet, l’oblade et le calamar traînés mort ou vifs sont redoutables sur les dentis et les pagres.

En absence de vif ou d’appât mort, les poissons nageurs et les leurres souples (Américan Super Swim Denti, Top-Deep, Ballyhoo, aiguille, orphie, imitation de céphalopode…) sont les plus efficaces sur les dentis. Pour pêcher au naturel, mort ou vif, on utilise un hameçon simple ou un montage en tandem (un hameçon sur la tête, un second au niveau du tiers arrière) relié sur la tête de ligne en fluorocarbone.

Si vous pêchez au leurre, vous pourrez nouer une agrafe rapide en pointe. Dans le cas du monel, il faut prévoir une tête de ligne en fluorocarbone de 20 ou 30 mètre pour éloigner au maximum le monel, peu discret, de l’appât ou du leurre.

 

Quel matériel recommandé pour les Dentis à la traîne ?

Le matériel

Pour pêcher le denti au downrigger, il faut une canne de traîne d’une puissance de 20 ou 30 lbs montée sur moulinet à tambour tournant garni de nylon en 40 ou 45/100. L’action de la canne doit être progressive, douce et puissante à la fois.

Le moulinet doit avoir un frein fiable et précis pour bagarrer les beaux poissons sur la durée sans risquer la casse ou l’emballement de la bobine. Comme pour toutes les pêches de beaux poissons, le matériel de qualité moyenne n’occasionnera que des désagréments. Les dentis ne sont pas faciles à faire mordre, il serait dommage de les perdre une fois piqués à cause d’un matériel un peu «  limite » ou mal adapté. La pêche au monel impose l’utilisation d’un matériel spécifique. Le moulinet doit pouvoir enrouler le monel et les anneaux de la canne résister à l’abrasion de ce fil métallique. Certains moulinets à tambour tournant classiques permettent de pêcher au monel ainsi que de nombreux modèles de moulinets électriques, très pratiques dès lors qu’il s’agit de remonter 200 ou 250 mètres de ligne de traîne.

L’astuce du spécialiste

Les vifs sont incontournables pour pêcher le denti en traîne profonde. Une petite canne légère traînée en surface simultanément à la pêche profonde permet  de renouveler les vifs en permanence. Pour éviter les emmêlements, montez simplement une mitraillette de plumes ou de poils sans lest additionnel et laissez la traîner 30 mètres derrière le bateau pour capturer des orphies ou des oblades que vous pourrez mettre à profit ensuite pour tenter les dentis au ras du fond.

 

Alain

 

 


08/06/2015
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Pêche du bar à la crevette

La crevette, que ce soit la crevette grise ou le bouquet, constitue un repas de choix pour le bar. Bien des pêcheurs utilisent cet appât le long des côtes de la Manche ou de l’Atlantique. Quand aux méditerranéens, ils pêchent le loup avec des bouquets, des scampis, des calembos. La crevette doit son attractivité à son goût excellent, et à sa vitalité, ses mouvements incessants attirant le carnassier.

Récolter ses crevettes

A l’aide d’une large épuisette que l’on pousse devant soi le long des plages. On peut aussi descendre le long d’une digue ou d’un quai de port une balance garnie de morceaux de poissons, que l’on remontera de temps en temps.
Conserver ses crevettes vivantes dans un seau à vifs muni d’un bulleur à piles.
peche du bar à la crevette

Eschage de la crevette

La crevette doit impérativement rester vivante, pour avoir une chance d’attirer le carnassier, on fixe l’hameçon par le bord du corselet céphalo-thoracique , ce qui l’abimera le moins et lui assurera le maximum de liberté de mouvement. On peut également la fixer à la jointure entre le dernier et l’avant-dernier anneau.

Deux techniques sont à privilégier pour la pêche du bar à la crevette, les deux se faisant de préférence de nuit :

La pêche au flotteur

Le montage est très simple : un bouchon (lumineux ou non) avec un noeud d’arrêt pour régler la profondeur, un plomb olive au grammage en fonction du bouchon, une agrafe. Le bas de ligne est assez long, environ 2 mètres, et très fin, pas plus de 20/100.
L’hameçon doit être fin et assez petit, pas plus de 5 ou 6, pour ne pas endommager la crevette.
On peut aussi adopter divers types de montages :

pêche du bar au bouchon

La pêche au posé

Le montage est le même que ci-dessus, à l’exception du bouchon, et avec une olive de 10 grammes.
Une suggestion, après un départ et un raté : plutôt que de poser sa canne, la garder en main, de manière à pouvoir ferrer immédiatement à la touche.

 

Alain


15/06/2015
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Pêche du jour

Sortie pêche sur Antibes.

Belle Péla et poissons de soupe, sars, pageots, etc...

Bravo Loic

Lolo et la péla.jpeg

Peche du 16-06-15.jpeg

 

Peche du 16-06-15 etal.jpegPéla 2.jpeg


16/06/2015
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Sériole de 23 kgs

Voici la Sériole de 23kgs prise au leurre en cherchant le Denti.

Sériole.jpg


18/06/2015
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La pêche à la Sériole

                                     

 

La serilola dumerili ou plus communément Sériole est un poisson pélagique de la famille des Carangidae Perciformes qui vit dans toutes les mers du Globe et plus particulièrement en Méditerrannée ou elle peut atteindre des poids conséquents (jusqu'à 60 kg !)

 

 

Les sérioles arrivent sur les côtes méditerranéennes avec les eaux chaudes et claires du printemps mais sont très présentes à l'arrivée des premiers calamars (de mi-août à fin septembre).
Elles se nourissent de ce que les pêcheurs appellent la mange : chinchards, éperlans, bogues mais aussi oblades, loups, mulets et sur nos plages elles adorent les marbrés.

 

Les spécialistes de cette pêche utilisent essentiellement des calamars et des orphies (aiguillette) qu'elles affectionnent particulièrement.

 

                                 

 

 

Souvent, elles sont présentes sur les secs (remontée franche), c'est à dire les remontées rocheuses au milieu du bleu souvent exposées au courant et toujours dans l'eau claire, contrairement à la "Liche Ami" qui elle préfère les eaux troubles des sorties de rivière. Ces secs attirent une multitude de poissons qui fixent la sériole.

 

Sa pêche s'effectue en traine lente (1à 2 noeuds) mais il arrive que le poisson parte sur des lignes en cours de remontées et inversement à l'arrêt posées sur le fond. Il faut donc alterner traine lente, moment rapide et arrêt du bâteau.

 

Les meilleurs moments pour pêcher ce poisson sont au levé ou avant le couché du soleil.

 

La difficulté de cette pêche, outre le fait de bien locher son appât (voir schéma ci-dessous), est justement de trouver les appats frais qui conviennent; les pêcheurs de liche partiront pêcher bien avant le levé du soleil de manière à capturer des calamars et utiliser ainsi un appâts le plus frais possible. Il est possible d'utiliser un calamar que vous avez congelé auparavant mais il devra impérativement avoir été pêché en Méditerrannée et congelé frais.

 

Les essais effectués avec des calamars du commerce, pourtant très ressemblant n'ont jamais rien donné; il appartient au pêcheur de mettre toutes les chances de son côté !!!

photo montage liche.jpg

 

Certains pêcheurs (de l'ancienne génération !!!) préfèreront pêcher ce poisson à la main avec une ligne en 70/100ème et un plomb allant de 200g à 500g alors que d'autres préfèrerons pêcher à la canne à traine avec des plombs débrayables ou amovibles de même grammage sur un corps de ligne de 40/100ème.

La plomber doit s'éffectuer à 20 brasses du bas de ligne; ce poisson est assez malin et le plomb ne doit pas se trouver trop près du vif.

Si vous utilisez une canne de traine et des plombs débrayables ou amovibles, le bas de ligne ne devra pas dépasser les 3/4 de la longueur de la canne utilisée car il est dangereux de terminer le combat avec le fil à la main (risque de perdre le poisson et la canne !!!) car dès que la sériole voit le bâteau (comme la pélamide et d'autres poissons), elle donne ses dernière forces et effectue souvent un dernier rush.

 

Avec un peu de chance et beaucoup de patience, vous pourrez peut être prendre de très beau poisson.

 

Bonne pêche à tous.

 

Alain

 

 


18/06/2015
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Bonne soirée de pêche aux calamars (49)

Une soirée énorme.........48 calamars et 1 seiche.

 Lolo et le calamar.jpeg

 

49 calamars.jpeg


19/06/2015
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Comment pêcher le Denti ou Pagre à l’inchiku Jig ?

Comment pêcher avec l’inchiku Jig ?

Un Inchiku Jig est un Métal Jig comportant un octopus fixé au centre du Jig permettant de ne jamais se prendre dans le fond et pouvoir prospecter efficacement la proximité même du fond ou se trouve les Dentis, Pagres, Gros Bars (Loups) , Chapons et de nombreux autres prédateur marins.

Ce leurre démoniaque donne le meilleur de lui-même avec 2 principales animations :

 

1/Par mer Calme à moyenne en l’absence d’activités de prédateurs : Soutenez simplement votre Inchiku suspendu sur le fond, la dérive lente du bateau s’occupant de faire danser la jupe de l’octopus et battre le rappel sur les prédateurs postés sur le fond.

A chaque contact avec le fond relevez votre canne pour faire évoluer votre leurre juste 1 à 5 cm au dessus de celui-ci.

 

Inchiku.jpg

 

Une variante consistant a laisser votre inchiku « rouler » sur le fond en le laissant taper de son jig les roches sans jamais s’y prendre grâce au système central d’armement de l’octopus passant après le jig métal.

2/Par mer moyennement formée à agitée en présence d’activités alimentaires : Dans ces conditions les dérives sont plus rapides et le surcroit d’activité alimentaire oriente l’animation vers plus de dynamique face à des carnassiers s’alimentant.

Reprenez le principe de l’animation par mer calme en y ajoutant des tirées continues par pallier de 50 cms laissant « planer » l’inchiku décollé du fond durant quelques mètres avant de le laisser reprendre contact avec le fond.

 

Inchiku2.jpg

 

Alain

 

 


10/07/2015
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Pêche au leurre souple en mer du Bar (Loup)

Une technique passionnante autorisant l’utilisation d’un grand nombre de modèles permettant de s’adapter à de très nombreuses situations.

Parmi les leurres souples différentes familles sont reconnaissables :

Les Shads possédant une caudale ronde, ovale ou arrondie, ils émettent de fortes vibrations basses fréquences.

 

Les Finess contrairement au Shad ils provoquent des vibrations “Finess” proche de la moyenne à haute fréquence adaptée aux eaux moyennement profondes (25 mètres Max).Ils sont parfaits par Mer calme ou face à des poissons lunatiques sur des zones à forte fréquentation de pêcheurs.

 

Les Slugs & Worms softbait droit à la caudale épaisse ou fine provoquant différents niveaux de fréquences vibratoires, ils sont parfait pour une utilisation en milieu riche en Anguillons dont les prédateurs se nourrissent mais sont redoutables également dans les milieux ou la petite anguille n’est pas représenté de par leur nage en S fluide et agressive, particulièrement efficace sur épaves !

Le choix des têtes plombées est une étape importante définie par la profondeur, le type de comportement alimentaire (statique ou actif) des carnassiers, ainsi que l’action de la canne utilisée (Pointe, Semi-Parabolique à Parabolique).

 

Les animations sont multiples pour le maniement des leurres souples :

Pêche au leurre à la volée

On utilise n’importe quel type de leurre souple (de préférence Slug, Worm, Anguillon et Petits Shads sur chasses, par faibles profondeurs ou en présence de prédateurs en poste non loin de la surface. L’animation est on ne peut plus simple, consistant dès le leurre touche la surface de l’eau à le ramener + ou – vite en linéaire jusqu’au bateau.

 

Peche à la volée.jpg

 

Ma sélection pour la pêche à la volée:

Animation « Type Mort Manié »

Les Shads et Finess sont rois dans cette technique que vous armerais sur des têtes plombées adaptées à la profondeur et au courant (de 30 à 65 grammes pour des profondeurs max de 35 mètres).Dans cette animation une fois le leurre souple une fois le contact avec le fond effectué, faites le évoluer par petits bonds successifs sur le fond et au dessus de celui-ci (max 3 mètres au dessus du fond), faisant décrire un parcours « Dent de scie » à votre leurre offrant une proie malade ou en perdition pour les prédateurs.

 

Peche mort manié.jpg

 

Pêche au leurre souple en verticale

Cette technique permet de sélectionner les Dentis, Pagres, Gros pageaux, Chapons ou gros Bars (Loups) à certains moments.

Les leurres souples les plus employés sont les Shads de 12 à 15 cms.

L’animation se décompose en 3 phases :

-Contact avec le fond.

-Relevez énergiquement votre shad sur 1 à 1,50 mètres au dessus du fond.

-Raccompagnez votre Shad sur le fond sans jamais le laisser tomber seul, pour cela gardez le contact à sa redescente jusqu’à sentir à nouveau le fond.

Restez bien concentré la touche intervient 9/10 dans cette phase de l’animation !

N’oubliez jamais la pêche verticale n’est pas de la dandine !

On ne se contente pas de lever / baisser le leurre de façon répétitive, c’est une animation naturelle tout ce qu’il y a de non programmé car devenant trop « binaire » ce qui fait fuir les carnassiers les plus regardants ne laissant aucune chance à une présentation négligée.

 

Peche verticale.jpg

 

Bonne pêche à tous.

 

Alain


10/07/2015
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Peche au bar / loup au leurre

Le Bar (Loup pour le bassin Méditerranéen) est un poisson fantasque, passionnant un grand nombre de pêcheurs le long des côtes et domaine maritime Français (Méditerranée, Atlantique & Manche).

Originellement pêché à la traîne sa traque avec du matériel Light à Médium aux leurres est une technique active et passionnante.

Que vous le pêchiez le bar du Bord ou en Bateau vous le trouverez sur des zones et hauteurs d’eaux différentes d’une saison ou d’un instant à l’autre rendant sa pêche stratégique et riche en enseignements.

Une mer formée à houleuse est préférable pour sa pêche, les vagues venants se briser sur le bord laissent une écume blanche à la surface de l’eau offrant au Bar de nombreuses caches dont il profite pour se mettre à l’affut de poissonnets venant chercher leur nourriture apportée par le courant le long des roches et plages.

Les jours calmes dépourvus de vent ne sont pas défavorables pour la pêche, il suffit de prospecter sur d’autres zones à différentes profondeurs pour continuer à enregistrer des captures.

Lorsque vous commencez la pêche du bar au leurre visitez les différentes couches d’eau (surface, entre 2 eaux et fond) en commençant par la surface pour finir votre prospection à proximité du fond, ainsi vous éviterez de révéler votre présence aux Bars postés sous la surface avec un leurre bar trop plombé destiné à « gratter » le fond.

Méthode de prospection:

1. Commencez par exploiter la surface de l’eau avec un Stickbait (Walking The Dog, Long Slide, Stop & Go), Popper (Slow Popping) ou un leurre souple de forme « Bâton », « Worm » ou « Slug » armé directement d’un hameçon texan sans y ajouter de plomb (Walking The Dog, Long Slide, Stop & Go).

 

1-propection-de-surface.jpg

 

Une dizaine de passages suffisent pour voir si le Bar (Loup) se trouve en surface et s’alimente à ce niveau.

Variez les vitesses d’animations de vos leurres au cours des lancés.

 

2. Le Bar / Loup aime se tenir juste sous la surface de l’eau ou entre 2 eaux à certains moments, utilisez un Pencil Coulant, un Jerkbait Shortbill / Medium Bill, ou un Leurre souple bar armé d’une tête plombée.

 

2-prospection-entre-deux-ea.jpg

 

Pour ces 3 modèles vous animerez les leurres à l’aide de Jerks, Twitching, Stop & Go, ou en Récupération linéaire à vitesse soutenue si le Bar / Loup suis sans attaquer.

 

3. Les jours calmes sans vent, ni activités visibles à la surface de l’eau le Bar / Loup peut se tenir à proximité du fond que vous pêcherez sur un plan verticale avec un  Jerkbait Lipless Vibration, Jerkbait Longbill, Metal Jig / Jig Casting ou avec un leurre souple armé d’une tête plombée adaptée à la profondeur.

Pour les leurres durs vous utiliserais une animation composée de Twitchings & récupération linéaire à vitesse soutenue afin que votre leurre évolue à proximité du fond.

 

3-1-fond-leurre-dur.jpg

 

Pour les Métals Jigs et Jigs Casting bar adaptez une animation caractéristique au Jigging d’un niveau adapté à la profondeur et humeur du Bar / Loup.

 

3-2-jigging.jpg

 

Avec les leurres souples bar vous pourrez utiliser différents modèles (Shads, Slugs, Anguillons, Worm, Soft Swimbait, …) que vous animez en dandidant, ou simplement à soutenir marqué de quelques remontées dynamiques au dessus des épaves et cassures rocheurs repérées au sondeur.

 

3-3-dandine-leurre-souple.jpg

 

Dans le cas des leurres souples bar appliquez un point de colle derrière la tête plombée avec d’assurer une bonne tenue de votre leurre en cours de pêche par fort courant ou profondeur importante.

 

4. Lorsque vous prospectez en profondeur près du fond en dérive lente du bateau utilisez les Madai jig & Inchiku qui sont des leurres redoutables pour le Bar / Loup.

Le Madai et Inchiku Jig s’utilise simplement à soutenir que vous relèverez par moments pour l’animer et le faire évoluer à différentes hauteurs d’eaux en dérive lente du bateau (Animation Japonaise Butterfly) vous permettant de trouver rapidement le niveau de l’eau ou se trouve les prédateurs actifs.

 

4-en-derive-lente-soutenir-.jpg

 

Faites plusieurs passages au dessus d’une épave ou zone riche en écho de Bar / Loup avec un Madai ou Inchiku à différents niveaux vous finirez par trouver la profondeur la plus rentable au moment de votre session leurre.

 

 

Alain

 

 

 


10/07/2015
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LA PECHE DES LICHES ET TASSERGALS

LA LICHE , LE TASSERGAL : DES POISSONS TROPICAUX DANS NOS EAUX

 

Ces espèces migratrices ne sont présentes sur les côtes françaises que durant une très brève période et seulement certaines années. La pêche de ces poissons est donc réservée essentiellement à ceux qui ont la possibilité de se rendre fréquemment sur les postes de pêche fréquentés par ces carnassiers quand ceux-ci se rapprochent de nos côtes ou d'obtenir des informations par le biais des pêcheurs locaux.

Les mois les plus chauds de l'année sont les plus propices, les premières arrivées se produisent généralement à la fin du printemps et les derniers départs se situent généralement à la fin de l'automne. Juin, septembre et octobre semblent être les mois les plus propices à la pêche au fouet de ces espèces.

 

 

LA TECHNIQUE DE PECHE :

 

LA PECHE AU STREAMER

Comme pour les pêches exotiques des grands carnassiers marins, la technique de pêche est avant tout basée sur une bonne connaissance des postes et habitudes de chasse des poissons. La technique de lancer avec ce matériel lourd sera également critique car il est fréquent de se retrouver depuis la berge à plus de 25 mètres des postes où se tiennent les poissons.

Une fois le streamer propulsé sur la tenue du poisson, l'animation peut débuter immédiatement car liches comme tassergals ont toujours un œil sur ce qui se passe en surface et verront d'autant mieux votre leurre qu'il sera mobile.

L'impact du leurre en surface saura attirer leur curiosité et il est primordial de rester concentré de l'arrivée du streamer sur l'eau jusqu'au moment de l'arraché suivant car les attaques dans vos pieds seront fréquentes surtout avec les tassergals qui ne reculent devant rien et s'acharnent sur leur proie jusqu'à l'avoir saisie même s'ils doivent vous éclabousser dans vingt centimètres d'eau pour cela.

Pensez que ces poissons sont capables de très fortes accélérations et que leur attaque est d'une rare violence. La prise de contact doit être douce mais rapidement suivie d'un ferrage ferme.

Faites toujours évoluer votre streamer dans le premier mètre sous la surface, des petits tricotages interrompant la récupération déclenchent souvent l'attaque de même que de rapides accélérations sur les dix derniers mètres.

Comme pour toute pêche au streamer, toute la réussite dépend de la vie que vous transmettrez à votre leurre lors de la récupération. Soignez donc l'animation et le choix des matériaux constituant le streamer. La régularité dans la nage de votre mouche est synonyme de bredouille, des pauses, des accélérations,des saccades, des tremblements sont indispensables pour toucher ces poissons agressifs.

 

LA PECHE AU POPPER

 

Cette technique est particulièrement payante par moments. Elle est extrêmement spectaculaire et difficile car les tassergals ont la fâcheuse habitude sauter sur le leurre qui s'en va voler plusieurs mètres plus loin en détendant votre soie et lorsque la seconde attaque se produit vous n'êtes plus en mesure de reprendre le contact…

Lorsque de grands V se dessinent derrière les mulets paniqués qui nagent en changeant frénétiquement de direction dans les eaux les moins profondes des estuaires, je sors systématiquement un popper volumineux. Les tassergals que ni la faible profondeur ni la grande vitesse de fuite de leur proie ne perturbe finissent toujours par sectionner le malheureux mulet choisi en deux. Pour attirer leur attention dans ces périodes de frénésie, seul un leurre volumineux, bruyant peu vous venir en aide. Les casses sont très fréquentes à la touche. Même avec un matériel irréprochable, vous perdrez sans doute plusieurs poppers avant de mettre au sec votre premier tassergal. Préparez vous à cette éventualité et armez votre boîte à leurres de nombreux exemplaires de chaque modèles sachant que peu de modèles suffisent.

Doublez systématiquement le ferrage et rabaissez la canne dès que vous percevez une nette accélération partant sur un côté. Les sauts sont nombreux et le poids de ces poissons lancés à pleine vitesse en l'air peut rompre n'importe quelle ligne, le tassergal a tiré son nom latin de sa capacité à effectuer des sauts spectaculaires, ne le perdez pas de vue…

 

 

LE MATERIEL NECESSAIRE

 

Ces poissons au physique trempé pour les efforts colossaux de grandes traversées sont d'une puissance et d'une endurance qui mettra à l'épreuve votre matériel ainsi que votre savoir faire et votre patience.

Pour parvenir à sortir de l'eau l'une de ces deux espèces plusieurs impératifs doivent être considérés dans vos préparatifs : des nœuds à toute épreuve, une canne puissante et un moulinet de bonne facture, dont la mécanique ne laisse aucune place à l'à peu près. Un équipement mer traité anti corrosion est évidemment de mise.

La canne sera de puissance 7/8 pour la liche et pour le tassergal une canne pour soie de 9/10 est une solide base. Pour des pêches occasionnelles des ces deux espèces une canne de soie de 8/9 de 9 pieds de long suffira largement mais elle sera souvent surdimensionnée pour les liches de petite taille qui fréquentent le plus souvent nos littoraux et elle sera souvent trop faible pour combattre efficacement un tassergal de plusieurs kilogrammes en pleine possession de ses moyens suite à une cure enrichissante de mulets dans nos estuaires…

Le backing sera d'une longueur supérieure à 100 mètres pour la liche, 200 mètres étant préférables pour le tassergal ce qui de plus vous permettra de disposer d'un équipement propre à des pêches exotiques du tarpon ou de carangues par exemple.

Le bas de ligne devra attirer toute votre attention, il est le maillon décisif de votre équipement, sans une réalisation parfaite point de salut.

Pensez rustique et robuste avec un bas de ligne en deux ou trois brins grand maximum. Une longueur de canne suffit amplement ces poissons ne sont pas des ombres de la Sorgues … Sur la soie raboutez un brin de 70/100 de 80 cm de long auquel vous attacherez 90cm de 45/100. Pour la liche une pointe de 100 cm en 28/100 complète le tout alors que pour le tasser gal vous aurez recours à une agrafe au bout de ce brin de 45/100 à laquelle vous attacherez un brin de 50 cm de câble acier.

 

LES LEURRES

 

Leurre tassergal liche.jpg

 

Ces carnassiers étant particulièrement agressifs si leur présence est avérée sur les postes que vous prospectez, vous verrez vite que le choix de la mouche n'est qu'un élément très secondaire. La liche est semble-t-il un peu plus regardante que le tassergal qui, lui, sectionne de ses mâchoires tout ce qui peut lui rappeler une proie et dieu sait que les carnassiers savent être imaginatifs…

Les imitations de poissonnets très claires et brillantes de 7 à 10 cm de long ont la préférence des liches. La mobilité est le volume d'eau déplacés sont les premiers facteurs de réussite des leurres pour ces types de pêche pensez y et une fois la mouche installée au bout de votre pointe faites lui confiance et faites la pêcher…

Pour le tassergal les mouches de 10 à 18 cm sauront attirer son attention… Ne craignez pas pour la taille des streamers, des tassergals de 70 cm n'ont pas peur de chasser des mulets de 40…

 

 

LES POSTES A PROSPECTER

 

Ce paragraphe est celui qu'il vous faudra aborder le plus sérieusement avant de vous lancer dans la pêche des grands carnassiers marins faute de quoi vous vous condamnez à pêcher vainement dans le vide pendant des heures. L'immensité de la mer vous oblige à raisonner le plus finement possible vos zones de prospections.

Ces poissons migrateurs chassent sur des aires ténues et précisément choisies pour la réussite alimentaire qu'elles offrent au carnassier. Repérez sur cartes toutes les embouchures et zones d'échanges qu'offre votre région. Les digues et les sites de rencontre d'eaux de diverses natures (eaux chaudes venant dans les eaux froides, eaux saumâtres arrivant en mer, eaux courantes perturbant des eaux stagnantes…) sont autant de secteur à privilégier.

Les meilleures zones que j'ai pu prospecter pour l'instant sont les bancs de sable déposés par les fleuves dans leurs estuaires. La partie externe de ces bancs de sable tombe souvent brutalement en une rupture de pente que ces carnassiers utilisent pour s'abriter des courants forts et s'embusquer. La prospection de ces zones en wading est particulièrement dangereuse et votre pratique devra se faire avec la plus grande des prudences…

Les canaux de communications entre marais, lagunes, étangs salés et la mer sont souvent des lieux d'échange d'une grande richesse en poissons fourrage où les liches et les tassergals passent à un moment ou un autre du jour pour s'alimenter. Cela n'est cependant vrai qu'à proximité des grands centres de regroupement de ces migrateurs sur nos cotes tels que nos principaux fleuves méditerranéens : Var, Rhône, etc…

 

 

DES POISSONS DE SPORT…

 

Les espèces dont nous venons de parler sont présentes en nombre restreint sur nos côtes, la pratique de ces pêches formidables qui sont de véritables séjours de pêche exotiques en France est directement conditionnée par le respect que les pêcheurs accorderont à ces poissons qui méritent mieux que d'être sacrifiés pour la table.

En espérant que vous aurez un jour la chance de toucher un de ces trop rares poissons qui vous emportera l'espace de quelques heures dans un autre monde, je vous encourage à franchir le cap et à vous essayer à ces pêches où la bredouille est habituelle et la réussite exceptionnelle mais d'autant plus magique…

 

Alain


20/07/2015
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Pêche du bar / loup au flotteur

Le flotteur, ou bouchon

« L’idée de prendre du bar au flotteur vous a-t-elle déjà traversé l’esprit ? Si c’est le cas, c’est une bonne intuition. Non seulement, cette technique de pêche vous évite les longues phases de préparation des bas de lignes que l'on connait pour la pêche au poser, mais elle permet aussi de toucher avec du matériel fin des bars qui peuvent atteindre facilement 2 kilos ! »

 

flotteur-1.jpg

 

Au flotteur, débusquez des bars sur des zones très accidentées et inexploitables avec une pêche au poser. La pêche au bouchon permet de redécouvrir des postes de pêche trop fréquentés par des individus indésirables situés sur le fond : crabes verts, tourteaux, autres crustacés, congres, flets... Ces espèces sont évitées en exploitant le poste à mi-profondeur à l'aide du flotteur.

 

Le matériel pour la pêche au flotteur

Pour le débutant complet, voici la technique idéale pour découvrir les joies de la pêche du bar en Manche/Atlantique ou loup en Méditerranée ! Un ensemble canne-moulinet à moins de 100 euros suffit pour pratiquer cette technique. C’est d’ailleurs une bonne occasion de faire prendre du bar à des ami(e)s non pêcheurs, qui deviendront peut être des initiés et pratiquants de cette pêche simple.

Il faut garder constamment la canne en main, mieux vaut donc privilégier du matériel léger pour un confort d’utilisation. Ceci permet par la même occasion d'ajouter une touche de sport et de trouver des sensations fortes à la touche d'un gros bar. La canne doit mesurer entre 2,10m et 3,30m, 2,70 mètres étant un très bon compromis pour débuter. Son grammage dépend de celui utilisé sur le flotteur. Il doit être situés entre 10-30g et 20-50g. Si votre zone est pavée de rochers, en particulier s'ils sont garnis d'huîtres ou de moules, il faut remonter les poissons rapidement, et utiliser un moulinet à récupération rapide (grand ratio). Une taille 3500 pour un moulinet Tica (SERT), 3000 à 4000 pour un moulinet DAIWA, 4000 à 5000 pour un moulinet SHIMANO ou SAKURA par exemple feront l’affaire.
Le moulinet doit être garni d'environ 100 mètres de tresse. Pour que cette dernière soit bien enroulée au ras de la bobine, pensez à garnir le fond de bobine d'au moins 50 mètres d'un nylon bas de gamme en 35/100. Il est essentiel d'utiliser une tresse flottante pour pêcher au flotteur, particulièrement sur les enrochements. Une tresse coulante risque se coincer dans les enrochements ou les algues et vous serrez plus attentif au positionnement de la tresse qu'au flotteur. De plus une tresse flottante permet de rester en contact direct avec le flotteur, et de ferrer plus rapidement à la touche. Je conseille un flotteur coulissant, qui permet de régler la longueur du bas de ligne à l'aide d'un « stop-fil » qui fait office de butée. Il faut utiliser un plomb « olive » coulissant d’un poids égal aux trois-quarts de celui du grammage indiqué sur le flotteur et un émerillon baril ou à agrafe pour attacher le bas de ligne en dessous du flotteur. Enfin le nylon final, au bout duquel est placé l’hameçon, doit être d’une longueur d'environ 1 mètre derrière l’émerillon et l’olive. Ce nylon doit être en 28 à 40/100. Il existe des cas extrêmes, telle que la pêche au flotteur dans les parcs à huîtres, où l'on peut monter le bas de ligne en 50/100. L’hameçon dépend de l’appât utilisé ! Il doit être particulièrement piquant et pas trop épais pour accroître les chances de ferrer un poisson tatillon.

Les appâts

Les besoins en appâts sont l’un des facteurs positifs de cette technique. Habitués à récolter un fond de seau d'appâts pour pêcher en surfcasting, vous serez surpris de la faible consommation d’esches durant une partie de pêche au flotteur. Pour la pratique de la pêche au flotteur durant plusieurs heures, il suffit par exemple de :

- quelques crabes récoltés dans les enrochements,
- une poignet de crevettes prises dans les bâches sur la plage,
- une dizaine de bouquets récoltés dans un port,
- quelques petits encornets entiers pêchés en arrière saison,
- cinq ou six tacauds capturés dans un port,
- une dizaines de bocards récoltés à la pompe à vers ou au traditionnel palot...

 

flotteur-2.jpg

 

En été, les crabes et crevettes sont très prisés par les bars. En août les bars commencent à se nourrir de coquillages. En septembre lors des premiers coups de vent, les arénicoles et couteaux sont très bons. De octobre à décembre, ils mangent du céphalopode et les vifs restants dans les roches : tacauds, merlans, lieus, gobies... N’hésitez pas à escher un petit encornet entier sur un montage à deux hameçons en tandem, quitte à surprendre votre voisinage de pêche.

Les postes à prospecter au flotteur

Enrochements, pointes de roche, plateaux rocheux

flotteur-4-enrochements.jpg

 

La pêche au bouchon permet la prospection de postes inexploitables au poser. Sur les zones d’enrochements parsemées de têtes de roches ont régulièrement lieu des chasses de bars sur des poissons fourrages, et seuls les pêcheurs aux leurres de surface ou peu plongeants osent traquer ces poissons chasseurs. Sur ces spots de pêche il sera parfois nécessaire d’utiliser un bas de ligne en nylon fort, comme aux leurres, pour éviter la casse sur un beau poisson qui tente de se réfugier dans les enrochements. Les touches sont plus régulières dans le courant. Sur la plupart des zones que je pêche au flotteur, j’apprécie particulièrement le début du courant montant, en général marée basse + 2h à marée basse + 3h, puis les touches deviennent plus irrégulières. C'est logique, c'est le moment où les mares, roches ou algues garnies d'appâts se recouvrent. Les crabes, crevettes, gobies et autres appâts situés au centre de la zone de marée sont tout naturellement les appâts les plus efficaces dans cette tranche horaire de marée. Les bars sont à l'affût sur ces zones de roches à faible pente et attendent impatiemment ce moment précis, où ils cherchent ces appâts dans très peu d'eau. J’ai réalisé de belles pêches entre 1 et 2 mètres de profondeur. S’il y a des vagues qui claquent sur les cailloux, une épuisette à long manche sera indispensable pour terminer un combat avec un poisson de plus de 2kg.

 

Digues et jetées

flotteur-3-digues.jpg

 

 

 

Les digues et avancées artificielles sont des zones de pêche fructueuses. Sur les enrochements de jetées ou sur les blocs de protections des digues à basse mer, vous pouvez attraper des poissons à vos pieds ! En fin de saison sur ces postes les gros bars se nourrissent de seiches et encornets. Ces appâts permettent de prendre des bars de belle taille, mais il faut utiliser un flotteur assez gros pour ces esches lourdes. La pêche à haute mer peut être pratiquée sur les digues en réglant la hauteur du flotteur à 3 ou 4 mètres. N’oubliez pas dans ce dernier cas un carrelet (dite balance ou carré) pour remonter les éventuels gros bars !

 

Zones portuaires

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Les zones portuaires sont des postes très appréciés par les pêcheurs méditerranéens. Mes appâts favoris sur ces postes sont les vifs. Une petite vieille, un tacaud, un petit sar, une petite dorade ou une aiguillette… eschés sur un hameçon n°2/0 fin de fer permettent de toucher des très gros poissons dans les ports. Mes meilleurs souvenirs de pêche en méditerranée sont les pêches de nuit au flotteur lumineux. Ces postes ont l’avantage d’être praticables par tout temps et toute marée. Dans la journée, le bruit, l'eau claire, les bateaux qui entrent et sortent rendent les carnassiers méfiants. La nuit, les plus gros loups se prennent bien dans les bassins portuaires, entre novembre et février (attention période de reproduction janvier à mars).

 

Plages

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Avec un peu d’expérience, il est possible de pêcher les plages au flotteur. Vous n’atteindrez pas les distances obtenues en surfcasting, c’est pourquoi il est important d’avancer dans l’eau pour lancer la ligne. On utilise soit des waders si la mer est calme, soit une combinaison lycra de sport de glisse si la zone est dangereuse (courants, vagues). Les crevettes, bouquets, couteaux, arénicoles et lançons sont les meilleurs appâts sur les plages. Ils sont souvent pris au piège dans le courant autour des bâches (nord) ou baïne (sud-ouest et Méditerranée). Les esches efficaces sont celles que le bar trouve naturellement sur le lieu de pêche. Intéressez vous toujours aux baïnes, c'est-à-dire aux trous observés à basse mer, c'est autour que l'on trouve le plus d'informations sur les appâts présents.

 

Parcs à huîtres

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Les amateurs de pêche aux leurres dans les parcs à huîtres et moulières ne seront pas perdus. Avec le même matériel, sur les mêmes postes, aux mêmes heures et mêmes coefficients de marées, ils pourront chercher les bars aux flotteurs, avec des crevettes, bouquets ou crabes. Il faut éviter de lancer la ligne trop loin. Le principe est de s'avancer au maximum dans l'eau à l'aide de waders, qui ont le double rôle de protéger des blessures sur les huîtres et moules et de supporter le froid. Reste ensuite à effectuer un lancer ample, dans la rangée en face de vous, à quelques mètres (20-30m au maximum). Évitez de lancer sur une trajectoire où il y a des obstacles, par exemple en travers des rangées ou vers un fer à béton. Comme aux leurres, il faut absolument brider le poisson canne haute ! Pensez à régler votre frein avant le lancer. Surtout sur les parcs à huîtres, mieux vaut être prudent et utiliser un bas de ligne en 50/100 minimum, voire plus si cela ne gène pas les poissons recherchés (si l'eau n'est pas très claires ou si vous pêchez au lever du jour).

 

Alain

 


30/07/2015
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