Cannes Pêche

Cannes Pêche

La pêche à la moule de Marseille


La Moule de Marseille est un leurre en plastique sans odeur offrant un logement pouvant recevoir des plombs jusqu'à 65 gr ( Plombs spécial ) ou des plombs billes jusqu'à 50 grammes et plus.

Deux encoches sur les cotés pour une plus grandes résistances .Grace à son ergonomie la Moule de Marseille échappera souvent au problême de casse sur le fil car le plomb et l'hameçon sont incorporés à l'intérieur,
vous pouvez pêcher dans les coins les plus rocailleux sans perdre votre leurre en fermant bien les petites oreillettes .

En plage pour le surf- casting vous pouvez lancer jusqu'à 100 mètres, sans oublié d'entourer votre moule avec un fil soluble pour tenir l'appat .

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Placer le fil dans son logement de manière qu’il coulisse bien.
Quand la viande est dans l’eau, elle est en extension et à la  moindre aspiration du poisson l’appât sort de son logement.

 

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Si le poisson est plus petit il essaie d’attraper l’appât et fatalité en poussant sur le coquillage l’appât sort automatiquement

 

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Bien couper le fil à ras du noeud, après avoir bien serré.

 

 

Bonne pêche à tous.

 

Alain


17/08/2015
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Bravo Serge

Voici la pêche du jour de mon collègue Serge.

56 Coryphènes et une PélamideCoryphene Serge  56 piéces.jpeg

 

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Effet du réchauffement des eaux de la Méditerranée, autrefois quasi inconnue, la dorade coryphène est aujourd'hui bien présente. Il s'agit d'un poisson de surface, souvent présent sous les épaves flottantes, normalement présent dans les eaux chaudes du Pacifique et de l'Atlantique. Sa chair est très estimée. taille max : env 1m50.

 

Alain


18/08/2015
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10 leurres pour pêcher le bar depuis le bord

Beaucoup de pêcheurs et de collègues me demandent de les aider à faire une petite sélection de leurres efficaces pour pêcher le bar du bord. Voici donc une sélection de 10 leurres qui me permettent de prendre et de faire prendre beaucoup de bars depuis le bord.

 

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Super X-Layer (Megabass)

 

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Sans doute le leurre le plus prenant de la gamme, une valeur sûre à utiliser dans toutes les conditions. Monté sur les têtes plombées SV 67* et VJ 36*, s’il y a un poisson à prendre, il sera pour vous. Si vous devez choisir une seule couleur, je vous conseille le ayu.

 

Decoy SV 67

Les têtes SV67 sont profilées et allongées sur plus de la moitié du corps de l’hameçon. Ce profil cylindrique permet une bonne répartition du poids dans le corps du leurre et produit des descentes lentes et contrôlées. La SV 67 Ultimate Spec (10 / 15 / 20 g) développée par Hubert Calvar est dotée d’un hameçon plus fort spécialement conçu pour la pêche en mer.

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Decoy VJ 36

Les têtes plombées Decoy Decibo VJ36 sont terriblement efficaces ! Elles offrent une courbure d’hameçon type texan et profitent en plus d’une tête incurvée qui produit des effets de nage incomparables. En action de pêche, la tête Decibo nage la pointe vers le haut.

 

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Su Le One shad (Sawamura)

 

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Une référence parmi les leurres, simple d’utilisation, je vous conseille les modèles 3 et 4 pouces « Pro blue » (N° 63) et « Baby bass » (N°60).

 

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Asturie 110 (Xorus)

 

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Incontestablement « LE » leurre de surface indispensable pour tout pêcheur, régularité des prises et distance de lancer inégalée. Ma préférence va sur le coloris Ghost Lançon, mais ça, ce n’est un secret pour personne !

 

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Z Claw (Zenith)

 

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Connu et reconnu depuis de nombreuses années par les pêcheurs de bars, un leurre aux multiples facettes. Je vous conseille le coloris Blanc (008) qui est passe-partout ainsi que le coloris Mulet (007).

 

Vision ONE TEN SQUARE BILL (Megabass)

 

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Dans le coloris Ito Wakasagi, ce leurre a la particularité de déclencher de violentes attaques sur les poissons à poste ou lorsqu’il faut battre du terrain.

 

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X80Magnum (Mégabass)

 

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Le poisson nageur longue distance, le transfert de masse interne permet de le lancer à de très grandes distance, un petit plus indéniable pour les pêcheurs du bord, récupération rapide pour ce leurre coulant.

Idéal pour « agresser » les poissons, attention touches généralement violentes !

 

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Bar au X80 Magnum Mai 2015

 

Le Joker Xorus

 

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Le sprat fait partie intégrante de l’alimentation du bar, le Joker imite parfaitement cette proie par sa taille et couleur, vous apprécierez sa nage frénétique imitant un poisson en fuite et les vibrations émisses par la bavette ! Animation: récupération rapide entrecoupé de stops.

 

Tide minnow 90 S (DUO)

 

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L’incontournable de la gamme DUO, à utiliser sans modération dans les chasses ou pour les pêches de prospection en bordure et côtes soumises aux assauts de la houle.

 

Shore Gabarit Tackel House

 

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Casting Jig idéal pour les pêcheurs du bord, canne haute et récupération linéaire. Sont point d’attache permet des récupérations relativement lentes, sa nage nonchalante fait le reste ! Le petit plus, la palette offre un effet visuel indéniable

 

Press Bait Fusion 90 (DUO)

 

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Le choix de la réussite pour les pêcheurs longues distances. Si la pêche dans les vagues depuis les plages est votre créneau, c’est le bon choix.

Voila pour une présentation rapide des 10 leurres qu’il me semble vraiment intéressant d’avoir dans sa boîte pour pêcher le bar depuis le bord. J’espère que ce petit article vous aura donné des idées et je vous souhaite de passer de bons moments au bord de l’eau.

 

Bonne pêche à tous.

 

Alain

 

 


15/09/2015
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Leurre bonite pélamide

Leurre bonite et pélamide: les meilleurs leurres pour pêcher la pélamide et la bonite (petit thon rouge)

Quel est le meilleur leurre à choisir pour la bonite ou la pélamide ? Comment choisir le coloris (couleur de leurre) ?

Pour choisir le meilleur leurre de pêche pour la pélamide ou la bonite (petit thon rouge) plusieurs critères interviennent. La taille, coloris (couleur), densité du leurre (coulant, flottant ou suspending) sont également à prendre en compte. La pélamide comme la bonite sont deux thonidés (famille du thon) qui se pêche sur chasses (présence de mouettes qui plongent) ou sur repérage à l'écho sondeur, d'une activité alimentaire, située bien souvent entre deux eaux, assez près de la surface (sub-surface). je vous conseil de pêcher ces deux carnassiers marins en commençant de la surface pour descendre dans les couches d'inférieures au fur et à mesure de votre prospection. En pêchant de cette façon vous ne risquez pas d'appeurer certains poissons devenus craintifs à cause d'une forte pression de pêche sur la zone.

Vous remarquerez que d'un moment à l'autre la pélamide ou la bonite peuvent soudainement se focaliser sur de petites proies c'est dans ces conditions que le jig casting (jig à lancer sur chasse) prend le dessus sur les leurres durs (stickbait, jerkbait ou popper).

En terme de coloris leurre (couleur des leurres) je vous invite à commencer la pêche en respectant la règle suivante:

*Par eau claire à limpide (temps calme sans vent): coloris neutre, blanc et coloris naturels.

*Par eau teintée à sale (vagues et fort vent): coloris très voyants, flashy (jaune fluo, chartreuse, fire tiger, orange).

Si vous ne rencontriez pas le succès espérer vous pouvez inverser cette règle de choix des coloris pour être certains d'avoir prospecter au maximum la zone ou poste de pêche à pélamide et bonite.

Comment pêcher la bonite et la pélamide aux leurres de surface ?

Ces deux poissons peuvent alternativement se pêcher à la traine ou au lancé ramené sur chasse sur les meilleurs zones et postes de pêche connus pour leur régularité de prise de ces carnassiers prédateurs mer.

Pour démarrer votre prospection, dans un soucis de discrétion, je vous conseil de débuter avec un leurre flottant stickbait ou popper flottant, une dizaine de lancé suffisent pour déceler la présence de poisson. La meilleur animation (nage de leurre) avec ces leurres de surface sont le popping (animation leurre popper), WTD (walking the dog) et long slide (longue glissage) avec le leurre stickbait flottant.

En l'absence d'attaque avec ces leurres je vous invite à poursuivre votre prosection avec des leurres coulants comme le jig minnow ou jig casting (petit à moyen metal jig casting à lancer). De cette façon vous aller pouvoir prospecter avec efficacité toutes les couches d'eau inférieures jusqu'à localiser avec précision les carnassiers actifs.

Quel jig mer (casting, metal, minnow) choisir pour la pélamide ou bonite?

Pour compléter votre collection de meilleur leurres de pêche à pélamide et bonite, effectuez un choix complet de jig casting et jig minnow de différentes tailles, poids et coloris afin de ne pas être pris au dépourvu.

Le jig minnow mer est à mi-chemin entre le minnow et le jig casting, construit dans un matériau résine ABS sa densité lui permet de couler plus lentement qu'un vrai casting jig, atout de maitre pour insister dans la couche d'eau sous la surface (sub-surface) lorsque bonite et pélamide refusent d'attaquer directement à la surface.

Le jig casting (metal jig) permet lui de descendre plus rapidement vers le fond qui vous permet de répondre à des chasses de bonite et pélamide pouvant se trouver plusieurs mètres sous la surface, repérées au sondeur.

La méthode countdown (compte à rebours) vous permet d'évaluer la profondeur de nage de votre jig metal casting: de cette façon en comptant systématiquement le nombre de secondes vous serez, en cas de prise, à quelle profondeur précise se trouve les bonites et pélamides en chasse au moment de votre partie de pêche.

 

Merci à G-Leurres

 

Alain


03/10/2015
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Pêche en kayak

Voici les vidéos de mon pote John en kayak.

https://www.youtube.com/channel/UCcnoYjGTzNK7Rg7CliY-ZQA

 

Belles prises.

Bravo.


27/10/2015
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Leurres souples : 10 astuces pour booster vos montages.

Il existe une infinité de façons de monter et d'utiliser un leurre souple, mais pour les pêches classiques au shad il y a quelques méthodes qui sortent du lot, que ce soit pour l'armer ou augmenter son attractivité.

La saga du triple voleur

Quand on monte un leurre souple sur une tête plombée, le besoin d'ajouter un hameçon triple se fait souvent sentir pour limiter les ratés au ferrage.

Cet hameçon « voleur » peut se fixer de multiples façons.

J'ai fini par retenir les montages qui me semblent les plus rationnels (c'est à dire à la fois pratiques et efficaces).

Le triple doit-il être en position ventrale ou dorsale ? Vaste débat, les opinions diffèrent. En fait les deux sont valables, c'est affaire de circonstances.

L'armement dorsal permet de reculer davantage le triple et n'accroche pas les débris du fond (algues , etc..).

Il consomme également moins de leurres puisque le triple se désolidarise au ferrage, évitant à l'empile de sectionner la gomme.

L'armement ventral permet d'employer de gros triples sans brider le leurre, et l'armement est plus efficace en cas d'attaque de bas en haut.

Il est préférable pour les gros leurres.

 

 

1 - Armement dorsal avec sleeve

C'est le système que je privilégie pour le sandre en verticale, une pêche où l'on emploie en général des leurres de taille modérée (8 à 14 cm).

L'empile en fluorocarbone est nouée au triple, l'autre extrémité étant sleevée pour former une minuscule boucle (1,5 à 2 mm de diamètre).

La longueur de cette empile est fonction de celle du leurre, le plus souvent c'est entre 1,5 et 2,5 cm.

La boucle est enfilée sur la courbure de l'hameçon et si son diamètre est bien calculé l'ardillon l'empêche de ressortir sauf si le sleeve est orienté vers le bas (ce qui n'arrive jamais en action de pêche). Le triple est ensuite piqué dans le dos du leurre.

Ce système présente de nombreux avantages : grande discrétion, fiabilité largement éprouvée, n'abîme pas le leurre lors au ferrage et surtout permet d'enlever le triple voleur très facilement pour changer de leurre ou de grammage.

On n'a donc plus besoin d'armer tous ses leurres à l'avance, et on peut les démonter en fin de session pour les remettre dans leurs sachets.

Un assortiment de têtes plombées et un lot d'empiles faites à l'avance (différentes longueurs et tailles d'hameçon)

suffisent pour faire face à toutes les situations. À noter que l'on peut réaliser une empile avec de l'acier si la densité de brochets le justifie.

Ce système ne convient pas pour les pêches très musclées à cause du risque d'ouverture de l'hameçon simple sur une très forte traction (risque inexistant avec le sandre).

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astuce  Matériel nécessaire : 

 

- Sleeves simples Cannelle 985 BK n°2 ou équivalent (diamètre intérieur 1,2 mm).

- fluorocarbone 26 ou 28/100

- triple n° 8 à 4 selon l'importance du leurre.

- pinces plates pour serrer le sleeve (n'importe quelles pinces à bec fin font l'affaire).

 

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2 - Armement dorsal raccordé à l’œillet

Montage qui n'aime pas les bricolages compliqués.

C'est en effet un système d'une grande simplicité : l'empile (fluorocarbone ou acier souple) est nouée directement à l’œillet de la tête plombée et le triple est piqué vers l'arrière du leurre.

On conserve la possibilité de changer facilement de leurre et la solidité est évidemment optimale.

La présentation est moins « propre » qu'avec le montage précédent et à tendance à rigidifier le leurre surtout si l'on emploie une empile de fort diamètre.

C'est donc plus un montage pour la pêche en linéaire horizontale ou oblique que pour la verticale.

Très bon sur fonds herbeux car le triple en position dorsale ramasse moins d'herbes que s'il était en position ventrale.

 

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3 - Armement ventral raccordé sur l'hameçon de la tête plombée

Le triple est raccordé à une empile en tresse blindée nouable (Fortress, Powertress ou autre).

On intercale éventuellement un anneau brisé pour permettre le remplacement du triple et lui laisser plus de liberté.

L'empile est lochée au travers du leurre de façon à ressortir par le dos au niveau de la courbure de l'hameçon simple, auquel elle est nouée par une double ou triple clef.

Ce type de tresse blindée ne glisse pas aux nœuds, c'est très fiable.

Le triple peut être placé à l'aplomb de l'hameçon simple ou décalé vers l'arrière du leurre. 

Ce montage a l'avantage de la simplicité et de la rapidité d'exécution, il est très fiable. Son défaut est qu'il n'est pas démontable.

Il est parfait pour armer de gros leurres souples avec un hameçon triple de taille conséquente. 

 

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astuce  Triple ventral

"Je pense que c'est une erreur de placer le triple trop en arrière.

La plupart du temps les poissons attaquent en tête et s'ils ne le font pas c'est que le leurre ou la plombée ou l'animation ne leurs conviennent pas...

En cas de touches éclairs il faut changer la plombée jusqu'à trouver la bonne pour que le brochet aspire sa proie...

Pour les touches courtes j'écarte mon triple avec 1 ou 2 anneaux brisés en plus pour qu'il pende encore plus sous le leurre, infaillible pour les poissons chipoteurs. 

Par contre, placer un triple sous l'hameçon simple ou même devant nécessite de faire un truc en plus....

Pour accentuer l'attaque en tête je colle des yeux de gros diamètres vers la tête du leurre et même juste en dessous de la pointe de l'hameçon simple. "
 

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4 - Armement ventral raccordé sur l’œillet de la tête plombée

C'est une variante un peu plus sophistiquée du précédent. 

L'empile en acier sleevé ou noué ressort par l'avant du leurre en formant une boucle qui est passé autour de l’œillet de la tête plombée.

Le principal avantage de ce système est qu'il est démontable et permet donc de changer de leurre ou de tête plombée assez facilement.

Il est un peu plus délicat à réaliser et on a intérêt à monter des empiles à l'avance histoire de ne pas perdre trop de temps au bord de l'eau.

Le risque de trancher le leurre lors du combat est un peu plus important.

À noter que ces empiles peuvent servir à un armement dorsal si besoin s'en fait sentir, mais dans ce cas l'hameçon triple est en général choisi une ou deux tailles en dessous. 

 

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Montages anti-herbes

La pêche au leurre souple dans les secteurs très encombrés requiert des montages anti-accroche fiables et opérationnels. En voici quelques-uns qui ont fait leurs preuves.

5 - Tête plombée spéciale à élytre

Ces têtes plombées sont très pratiques car elles permettent d'armer facilement n'importe quel type de leurre souple, contrairement au montage texan.

La difficulté consiste à trouver des modèles dont la taille d'hameçon ne soit pas forcément liée au grammage. On utilise en général ce montage en eau peu profonde, et pour armer un leurre conséquent.
On cherche donc un hameçon assez gros et surtout à hampe longue (car il n'est pas question d'ajouter un hameçon triple voleur) avec un grammage modéré (7-10 g).

J'ai un faible pour les têtes plombées Dragon V-Point Protector, notamment le modèle de 10g avec hameçon 5/0, facile à trouver ou, mieux encore mais plus difficile à trouver le 10g - hameçon 6/0. Mustad en vend également mais avec des hameçons plus petits.

Attention, ces têtes offrent une protection moyenne contre les accrochages, moindre que celle d'un montage texan ou d'un jig, et ne conviennent pas pour les "champs de mines".

 Le taux de réussite au ferrage est excellent.

 

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6 - Montage texan simple

Rien de particulier ici, ce montage est archi-connu, si ce n'est qu'il faut se procurer des hameçons de grande taille et de grande ouverture, des leurres souples adaptés (j'ai un faible pour les shads à fente ventrale), puis résoudre le problème du lestage et du bas de ligne.

Il existe des hameçons lestés sur la hampe (Sébile Soft Weight System par exemple) parfaits pour une nage planante.
Mais pour une prospection rapide de secteurs très encombrés un lestage en tête avec une balle profilée est de mon point de vue préférable car offrant une meilleure pénétration verticale du couvert végétal.

L'astuce consiste à bloquer la balle coulissante pour qu'elle reste collée à l’œillet de l'hameçon au lieu de coulisser sur un relâché, ce qui nuit à la présentation et déforme le bas de ligne par frottement.

On y parvient très facilement en enfilant un petit sleeve sur le bas de ligne (acier 19 ou 49 brins, gros fluorocarbone) avant d'enfiler la balle et d'attacher l'hameçon.

Il suffit ensuite de mettre la balle au contact de l'hameçon et de serrer le sleeve.
Le nœud d'attache est masqué et ne prend pas d'herbes ou d'algues, le montage est souple (surtout avec de l'acier) et opérationnel. 

 

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7 - Cuiller + texan

Un montage très simple à réaliser, puisqu'il suffit de couper à la pince l’œillet de l'hameçon triple d'une cuiller tournante et de le remplacer par un gros hameçon simple texan à l'aide d'un anneau brisé.

Il présente plusieurs avantages par rapport à un texan classique :

- pas besoin de lest, le poids de la cuiller et du leurre suffisent à lancer facilement à bonne distance.

- Dans l'eau ce montage plonge peu car la résistance de la palette à la récupération le maintient proche de la surface sans avoir besoin de mouliner rapidement.

- Les éclats et vibrations de la palette sont évidemment un attrait supplémentaire.

Autrement dit, il se lance comme un texan lesté et pêche comme un texan non lesté.
Ce n'est pas un montage pour fouiller la végétation mais plutôt pour une prospection horizontale sous la surface ou entre deux eaux, par exemple entre les bancs de nénuphars. 

Si l'on souhaite au contraire pouvoir laisser couler le leurre pour fouiller la moindre trouée tout en gardant l'attrait supplémentaire de la palette, il existe deux solutions très adaptées.

La première consiste à pêcher au jig en l'agrémentant d'un trailer à l'extrémité duquel on fixe palette (lochage ou vissage, comme expliqué plus loin dans le chapitre sur les palettes).

 

La seconde, plus simple et plus polyvalente puisqu'elle permet d'employer n'importe quel leurre souple adapté au texan, consiste à utiliser une tête plombée texan agrémentée d'une palette.


 

 

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Leurres souples et palettes

Il est indéniable que le fait d'ajouter une palette tournante à un montage pour le leurre souple constitue souvent un plus.
Les possibilités de montage et bricolages sont quasi infinies, en voici quelques-uns.

8 - Remplacer la queue par une palette

Vous aimez les shads à palette, ou encore un brochet a sectionné la queue de votre modèle préféré ?

Accordez-lui une seconde carrière en remplaçant la queue par une palette, achetée ou récupérée.

Raccordez-la à un émerillon par un petit anneau brisé, et fixez l'émerillon à une potence résistant aux dents des brochets (sinon dites adieu à votre palette...).

Celle potence est ensuite enfilée par la queue tronquée du leurre souple pour ressortir par la tête en formant une petite boucle qui est passée autour de l’œillet de la tête plombée. 

Cette précaution vous permettra d'utiliser l'empile et la palette avec un autre shad.

La taille et le style de la palette dépendent de l'intensité des vibrations voulue, le plus n'est pas toujours le mieux...

Cette astuce peut également servir à ajouter une petite palette sur un trailer de jig, le rendant plus attractif à la descente.
Si ce bricolage vous semble trop rébarbatif ou si vous voulez pouvoir ajouter très rapidement une palette dans le feu de l'action, il existe des systèmes prêts à l'emploi.

Comme par exemple les palettes à visser dans le leurre au moyen d'un genre de tire-bouchon en corde à piano (Delalande, Ecogear, Savage Gear, Fox, etc.).

La mise en ouvre est très rapide et de plus on peut fixer la palette où l'on veut sans forcément sacrifier la queue du leurre.

En revanche, avec ce système les pertes de palette par arrachement lors de l'attaque sont relativement fréquentes.
On trouve également de petites armatures qui portent une palette et dont l'autre extrémité en forme d'agrafe se raccorde à l’œillet de la tête plombée (ou de n'importe quel leurre compatible).

Ce système, en plus d'être fiable et très simple d'emploi, protège la pointe de l'hameçon des obstacles et s'efface lors de l'attaque.

Enfin, on trouve également des têtes plombées portant une palette reliée au plomb par une armature métallique (donc imperdable) très simples d'utilisation.

 

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Customisation des leurres souples

Il ne s'agit plus ici de montages proprement dits, mais d'astuces permettant de modifier à sa guise l'aspect du leurre souple dans le but (ou au moins l'espoir) de le rendre plus attractif.

9 - Ajouter des yeux

L'importance du signal œil pour déclencher et cibler l'attaque d'un poisson n'est plus à démontrer.

Nombre de shads du commerce en sont d'ailleurs pourvus d'origine, mais pas tous, et il arrive qu'un œil se décolle.

On peut également vouloir placer un œil ailleurs que sur la tête, par exemple au niveau de l'hameçon, sur la caudale...

On peut aussi tout simplement les coller sur la tête plombée, ils seront ainsi disponibles quel que soit le leurre employé. 

On trouve dans le commerce des yeux 3D à coller de différentes tailles et couleurs, pour quelques euros les cents (Canelle, Powerline, Illex, Delalande, etc.).

Certains ont une face adhésive mais la tenue n'est pas suffisante, mieux vaut les coller avec une colle cyanoacrylate ou une colle spéciale leurre souple.
Pour un collage sur la tête plombée une colle époxy bi-composants assure une meilleure tenue dans le temps. 

 

Yeux-a-coller-pour-leurres.jpg

 

10 - Décorer ou colorer ses leurres souples

Avec les colorants de la marque Spike-It (Florida Fields Fishing) il est possible de modifier la couleur d'un leurre souple, d'une partie seulement, ou encore de rajouter des décorations.
Ce produit tient vraiment bien car il pénètre dans la masse et le changement de couleur est irréversible.

Il existe en feutres (style marqueurs) ou en flacon (coloration par trempage ou au pinceau), et cerise sur le gâteau il ajoute au leurre un parfum attractant très tenace. 

Ce système devient vite incontournable car il présente de nombreux avantages : personnalisation du leurre, ajout de détails réalistes (zébrures, nageoires, ouïes, tag-cible, etc.) et même dans certains cas possibilité de modifier entièrement la couleur pour répondre aux préférences des poissons.

On peut également colorer les jupes en silicone des spinnerbaits et jigs, mais la tenue est moins bonne. 

 

colorant-pour-leurre-souple-spike-it.jpg

 

Bonne pêche à tous.

Meilleurs vœux pour 2016.

Alain

 


27/12/2015
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Pêche du bar et du maigre en kayak - La Rochelle - Ile de Ré

Pêche du bar et du maigre en kayak - La Rochelle - Ile de Ré

 

Pêche en Kayak


04/01/2016
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Péla prise en kayak

Péla 2.jpg

 

Pélamide prise en kayak, que du bonheur.....


13/07/2016
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La mer est plus belle quand on la partage

Bonjour à tous,

Voila une nouvelle application gratuite que je trouve géniale.

Qu'en pensez vous?

Alain

 

La mer est plus belle quand on la partage. Le projet ShareMySea est né avec l’idée de rendre la mer accessible à tous. Nautisme collaboratif : grâce à la co-navigation, les plaisanciers pourront partager des moments de plaisir en mer avec d’autres plaisanciers ou peut-être vous ? L’application mobile ShareMySea est disponible sur smartphones iOS et Android en plusieurs langues, dès maintenant.

 

https://www.sharemysea.fr/ 


09/08/2016
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Merci Serge

Lezardrieux.jpg

 

Voila les vacances en Bretagne sont terminés....

Nous voulons remercié Serge et son beau frère pour leur accueil et gentillesse.

J’espère te voir bientôt dans le "Sud".

Bien cordialement

Alain

 


31/08/2016
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Gérer durablement les resources en poissons

 

Voila un reportage intéressant .

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/emissions/prioriterre/consommer-les-especes-delaissees-pour-gerer-durablement-les-ressources-en-poissons.html

 

Amicalement.

Alain


03/09/2016
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DIRM MEDITERRANéE

La réglementation en Méditerranée de ces deux types de pêche et les zones autorisées.

 

 

 

http://www.dirm.mediterranee.developpement-durable.gouv.fr/peche-sous-marine-peche-de-loisir-r18.html

 

 

Merci à mon beau frère pour le lien.

 

Alain

 


05/09/2016
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Tataki, une technique de pêche pour les calamars

Tout droit venue du japon, cette nouvelle technique de pêche des céphalopodes est d’une redoutable efficacité. Mais ce qui distingue le Tataki d’autres techniques plus conventionnelles est bien d’avoir la particularité de permettre de toucher du calamar même en plein jour. Une véritable révolution !

Les montages en potence de turluttes destinés aux céphalopodes existent depuis longtemps. Généralement utilisés en bateau de nuit, à l’aube ou au crépuscule, ils sont constitués d’imitations de 10 / 12 cm montées sur de courtes potences. La première originalité du montage Tataki est d’être composé de toutes petites turluttes de 4 à 6 cm (nommées aussi egis) qui sont spécifiquement conçues pour se maintenir à l’horizontale face au courant et avoir une action très rapide dans l’eau. La taille de ces micros egis apporte une véritable différence puisqu’elle permet de pêcher les calamars même de jour. Ces petits leurres rappellent peut-être à ces céphalopodes le krill constitué de crevettes qu’ils consomment en grand nombre ? Ce n’est bien sûr qu’une supposition mais le constat est là : elles fonctionnent beaucoup mieux que les modèles plus grands et permettent bien de toucher du calamar en  pleine journée !

 

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Les turluttes transparentes comme cette Ultra Bait Yo-Zuri renvoient des reflets très attractifs pour les calamars.

 

Le montage Tataki

Plutôt que d’être fixées sur des potences, les turluttes à Tataki sont directement accolées à la ligne comme on le fait pour des leurres souples en drop shot. Dans ce cas, il sera nécessaire de laisser une légère boucle au devant de l’attache afin que l’egi conserve son action de nage. Il vous suffira d’effectuer un simple nœud palomar ou, mieux encore, un nœud drooper loop (voir dessin). Chacune de vos imitations devra être espacée l’une de l’autre d’au moins une vingtaine de centimètres. Avec un émerillon en tête afin de l’attacher rapidement et une agrafe pour la plombée terminale, ce bas de ligne simple à réaliser sera prêt à pêcher en quelques instants.

Vous pouvez également effectuer ce montage avec des agrafes directement accolées à la ligne. Les avantages sont multiples ! Ce système d’attache laissant leur liberté à vos imitations, vous n’avez pas à effectuer de boucle. De même, il est fréquent en Tataki de constater que sur un spot ou lors des conditions particulières, une couleur de turlutte fonctionne mieux que d’autres. Profondeur, proies chassées, teinte de l’eau, humeur des céphalopodes etc. sont autant de facteurs qui peuvent leur faire privilégier un coloris  spécifique. Avec un bas de ligne à agrafe, il suffit donc de commencer en « visant large » en utilisant un panel de couleurs multiples. Après quelques prises, il est facile de repérer celle qui fonctionne le mieux et de changer toutes vos egis avec ce coloris. Il sera nécessaire de posséder une grande variété de turluttes afin de vous adapter à la plupart des situations. Notez d’ailleurs que ce type de bas de ligne à agrafes existe prêt à l’emploi dans le commerce. Alors, pourquoi donc s’en priver ?

 

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Squid drop Daiwa : la ligature maintenant les agrafes est ajustable. Tassez-la, elle coulisse. Étirez la, elle tient solidement en place. Bluffant !

 

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Détails du Squid Drop Daiwa.

 

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Noeud Drooper Loop et Bubblin.

 

Less is more

Veillez bien à ce que la longueur du montage n’excède pas celle de votre canne. Il sera ainsi plus simple à manipuler hors de l’eau. Vous pourrez aussi le lancer au devant de la dérive pour vous trouver à la verticale du bateau quand il atteindra le fond. Enfin, celui-ci sera bien plus pratique afin d’épuisetter ces céphalopodes facilement. De même, ne surchargez pas ce bas de ligne de turluttes comme un sapin de noël ! Deux à quatre seront suffisantes pour donner un effet banc. En cas de prises multiples de beaux spécimens, le poids et la défense de gros calamars à remonter sur plusieurs dizaines de mètres sera déjà suffisamment fatiguant, vous le constaterez sur le terrain ! De même, un bas de ligne possédant plus de quatre egis est difficilement gérable sur le bateau, surtout lorsque l’on navigue d’un poste à l’autre canne reposée dans son support. Attention alors aux accroches avec les vêtements ! Une telle configuration peut aussi être gênante lorsqu’il faut lancer le montage devant la dérive ou quand il s’agit de démêler les turluttes de l’épuisette. Encore ici, « less is more » !

Pour faire votre bas de ligne, utilisez du fluorocarbone de 30 lb. Cela peut paraître disproportionné par rapport à la puissance des prises. Mais ce choix est en fait lié à la rigidité offerte par ce matériau dans de tels diamètres. Le montage devant être manié vigoureusement, vous éviterez ainsi les emmêlements intempestifs entre vos egis. Certains intercalent avant le montage Tataki une olive de 10 à 20 grammes. Associé à la lourde plombée terminale, le train de turluttes reste ainsi bien droit sans aucun mou, y compris lors des animations les plus violentes.

Ce montage devant impérativement se manier à la verticale, nous vous conseillons de posséder des lests de différents grammages afin de pouvoir vous adapter aux profondeurs rencontrées et à la vitesse de votre dérive. Il est possible d’utiliser des turluttes plombées ou dites « espagnoles » pour multiplier les chances de toucher des céphalopodes. Plus qu’une imitation supplémentaire, elle démultiplie l’attractivité du train d’egis en accentuant l’effet banc. Certains emploient même un madaï jig comme lest afin d’agrémenter leur session par la prise de poissons ! Mais dans les fonds les plus encombrés, privilégiez plutôt l’utilisation d’un simple plomb d’arlesey sous peine de perdre l’intégralité du montage lors d’une accroche ! Des plombées recouvertes d’un film phosphorescent apporte un plus en pêche profonde, à l’aube ou au crépuscule mais ne sont pas indispensables en pleine journée en présence de fonds moyens.

 

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Encore un calamar pris au tataki.

 

Un maniement surprenant !

L’animation d’un montage Tataki est aussi simple qu’étonnante !

Comme nous vous l’avons déjà dit, la technique du Tataki doit s’effectuer autant que possible  à la verticale. Dès le début, il est conseillé d’adapter sa plombée à la profondeur rencontrée et à sa dérive. Une fois au fond, le maniement est particulièrement facile :

  • Décollez le montage d’un ou deux mètres et stoppez.
  • Secouez votre canne sur place avec vigueur pendant quelques secondes. Les egis s’agitent alors en tous sens comme des proies affolées. Cette action de panique est très attractive pour les céphalopodes et c’est à ce moment qu’ils se rapprochent.
  • Arrêtez complètement le maniement et attendez. Les turluttes parfaitement équilibrées se remettent automatiquement dans une position horizontale très attractive. Cette pause peut durer plus d’une minute.
  • Si vous n’avez aucune touche, remontez de 5 mètres et recommencez l’animation. Vous exploiterez ainsi toutes les couches d’eau.

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Quand on croise un banc, il n’est pas rare de faire des doublés.

 

Aussi en surface

Les calamars peuvent se trouver en pleine eau. Ainsi, de nuit, à l’aube ou au crépuscule, il est  possible d’en capturer à proximité de la surface, y compris avec plusieurs dizaines de mètres de fond  sous le bateau. Sachez néanmoins qu’en plein jour, ils se tiennent plutôt dans les couches inférieures et qu’il est inutile de relever la ligne trop haut. Encore ici, une tresse graduée vous sera particulièrement utile afin de définir dans quelle strate d’eau se trouve votre train d’egis.

Les bonnes profondeurs pour pratiquer le Tataki varieront selon les régions. Les calamars se déplaçant vers le large en journée, leur zone de tenue dépendra du moment où vous les pêcherez. Le principe consiste à les intercepter durant leur migration, aussi bien quand ils repartent que lors de leur retour en terre. Une bonne solution est donc de prospecter à différents niveaux afin de trouver celui correspondant à l’heure de la journée. Avec un peu d’expérience, vous constaterez que les bancs se trouvent généralement dans des fonds identiques aux mêmes créneaux horaires. De 20 à 80 mètres de profondeur,  l’essentiel est alors de rechercher les boules de poissons fourrage qui attirent les calamars. Privilégiez les bancs évoluant juste au dessus du substrat. Sur un bon sondeur, il est même possible de repérer directement ces céphalopodes. L’absence de vessie natatoire présente chez les poissons les fait en effet apparaitre d’une couleur différente. Tout dépend de votre sondeur et de son réglage mais, généralement, les poissons sont visibles en rouge et les calamars seront représentés par des échos allongés de couleur bleue.

A certains moments, vous remarquerez que des mouvements plus doux correspondent mieux à l’humeur des calamars. Ainsi, le simple fait de baisser ou de relever progressivement le montage suffit parfois à les décider. A d’autres moments, une absence de maniement peut également convaincre ces céphalopodes. Certains posent même la canne dans son support et laissent le seul roulis du bateau faire le travail. Ils peuvent ainsi pêcher avec une autre canne et multiplier les chances de captures. A l’usage, vous constaterez néanmoins que si cette méthode passive peut fonctionner, elle est néanmoins bien moins productive qu’une véritable animation Tataki effectuée « dans les règles ».

 

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Voraces, les petits calamars n’hésitent pas à s’attaquer à des turluttes faisant la moitié de leur corps.

 

Matériel de pêche pour le tataki

Une simple canne à soutenir d’une puissance de 50 à 150 grammes suffit pour pratiquer le Tataki. L’essentiel est qu’elle soit suffisamment sensible afin de ressentir les touches de calamars qui, même sur les gros sujets peuvent parfois être très fines. Elle devra de même posséder une action assez progressive car une canne raide associée à de la tresse provoquera de nombreux décrochés ou arrachera les fragiles tentacules lors du combat. A l’usage, une canne casting à l’action douce de type bay jigging ou slow jigging offre des avantages indéniables. La libération de la ligne s’effectue par une simple pression sur la gâchette, rendant le contrôle de la profondeur bien plus facile. Contrairement à un moulinet spinning, un casting permet également de ressentir les touches à la descente et offre une meilleure réactivité au ferrage puisqu’il embraye dès que l’on actionne la manivelle. La maitrise de l’animation et le confort de pêche sont ainsi fortement optimisés. Essayez : vous constaterez qu’une fois testé, vous aurez du mal à vous en passer !

Une tresse fine entre 10 et 14/100 est vivement conseillée. Ces faibles diamètres offrent bien assez de résistance pour la plupart des calamars rencontrés et permettent de mieux rester à l’aplomb avec moins de poids. Il est en effet nécessaire d’être au maximum à la verticale afin que le montage soit attractif. Et il est toujours plus agréable de manier un lest léger quand on pratique durant toute une journée ! Comme nous l’avons évoqué auparavant, une tresse graduée est très utile pour la technique du Tataki. Dès la première prise, ces indications de couleurs vous permettront de définir à quelle profondeur se tient le groupe de calamars. Il sera alors facile de faire redescendre votre train d’egis dans la bonne couche d’eau. Cette espèce vivant en bancs parfois compacts, il est donc possible de multiplier les captures. En anticipant le déplacement des calamars, il nous est ainsi arrivé d’en pêcher jusqu’à plusieurs dizaines en quelques heures ! Signalons enfin que vos prises n’étant tenues que par leurs fragiles tentacules, n’essayez pas de les retirer de l’eau sans épuisette. Les pertes seraient nombreuses ! Un large filet à mailles caoutchoutées assurera vos captures et vous évitera d’avoir à perdre du temps à démêler les couronnes d’épines de vos turluttes. Tous ceux qui ont vécu l’expérience avec filet en nylon ou en fil comprendront !

 

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Turluttes Bubblin Yo-Zuri avec revêtement tissu aux reflets irisés.

 

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Le corps des turluttes Shamalo Sea Squid est composé de gel souple flottant leur donnant un comportement très naturel dans l’eau. Cette structure souple ressemblant à celle d’une proie vivante est conservée plus longtemps par les calamars et optimise ainsi le ferrage. Phosphorescentes, elles attirent les calamars sur de grande distance.

 

De nouvelles possibilités de pêche

Avec des techniques plus classiques, la pêche des calamars se déroule généralement durant l’hiver. L’originalité du Tataki n’est pas uniquement de permettre de toucher ces céphalopodes en pleine journée mais également d’étendre la saison de sa pêche de manière considérable. Ainsi, nous avons pu en capturer de septembre jusqu’en juin ! Seul l’été correspond à une période où leur présence de jour est rare. Une excellente solution pour faire facilement des calamars en vue d’une consommation personnelle ou afin de les utiliser comme vifs, aussi bien sur un simple montage à deux hameçons de type stewart que sur un fireball !

Bien sur, les meilleurs mois vont d’octobre à avril, périodes où le refroidissement des eaux fait que ces céphalopodes se rapprochent de nos côtes. Mais par rapport à d’autres techniques plus traditionnelles, le Tataki ouvre de nouveaux horizons à tous les amateurs d’egging : pouvoir pêcher de jour des calamars, y compris en dehors des périodes classiques avec une technique si simple que même un enfant peut la pratiquer !

 

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Merci à Stéphane Charles pour son article de 1max2peche

 

Il n'y a plus qu'a ..........

Bonne pêche à tous.

 

Alain


23/09/2016
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Pêche au broumé, découvrez cette technique de pêche en mer

Pêche au broumé, découvrez cette technique de pêche en mer

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La pêche au broumé fait partie des techniques de pêche aux appâts les plus pratiquées en bateau en Méditerranée. C’est une technique de pêche qui demande quelques règles relativement simples à respecter pour mettre toutes les chances de son coté.

 

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Avec un beau poisson, laissez la canne correctement travailler avec un réglage optimum du moulinet. Le reste n’est que plaisir et patience.

 

L’équipement est relativement rudimentaire : une canne de 2m40 à 3m de puissance 20/60 gr équipée d’un petit moulinet avec une contenance de 200 m de nylon en 26 à 35/100.

Le nylon doit être de très bonne qualité, le fil doit avoir le moins possible de mémoire pour éviter un vrillage intempestif. Si le courant est relativement important ou encore à la suite d’un combat avec une belle pélamide, votre nylon peut se retrouver complètement vrillé.

Cette pêche se pratiquant entre deux eaux et non pas au fond, il n’est pas conseillé d’utiliser de la tresse. Vous ressentirez mieux les touches mais elle émettra trop de vibrations sous l’eau et les poissons les ressentent très bien.

La technique de pêche au broumé consiste à amorcer régulièrement de façon quasi continuelle.

L’amorçage se fait essentiellement avec des morceaux de sardines, mais peut aussi être constitué de morceaux divers et variés comme des anchois, des crevettes, du pain, des colorants et même du fromage. L’important est de laisser une trace olfactive importante et de permettre de nourrir le poisson pour lui ouvrir l’appétit. C’est pour cette raison qu’il faut « broumeger » des petits morceaux voire même les broyer.

 

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La pélamide ou bonite à dos rayé est sans conteste le poisson au rapport taille/poids le plus combatif que je connais. Une vraie boule de nerfs.

 

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Le corps d’une pélamide est parfaitement conçu comme une vraie torpille pour atteindre de très grandes vitesses dans l’eau.

 

Remonter à la source, le principe de la pêche au broumé

Les bancs de poissons qui passent à proximité vont naturellement sentir cette odeur et remonter à la source pour trouver éventuellement une manne de nourriture providentielle en tombant sur l’appât que vous aurez pris soin de présenter de manière consciencieuse. Il faut vraiment prendre soin de la présentation qui est l’élément clé de ce type de pêche. Une sardine avec le ventre éclaté et courbé sur votre ligne aura pour effet de créer un effet d’hélice dans le courant avec le risque de vriller la ligne. Si vous n’avez pas pris soin de mettre un émerillon de qualité vous ne réussirez qu’à faire fuir l’éventuelle prise qui ne trouvera pas normale l’attitude de votre appât. Votre appât doit « nager couler » dans le courant au milieu de la trace de broumé qu’il faut, sans cesse, alimenter judicieusement, mais sans excès, tout au long de l’action de pêche.

Un appât au milieu du bleu de la mer sans broumé autour de lui n’est pas intéressant pour le poisson dont la méfiance est bien trop importante. Pour pouvoir les leurrer facilement, il faut mettre en place une sorte de concurrence alimentaire, une frénésie alimentaire qui fait que les poissons se jettent rapidement sur tout ce qui flotte et qui est comestible. La clé de la réussite est là !

Mais pour y arriver il faut trouver le bon compromis de lestage sur votre ligne afin que votre appât coule en même temps que votre « broumé-amorcage ». Il restera ainsi dans sa trace tout le long de sa descente à travers le courant d’intensité variable. La complexité réside dans le fait que les courants marins ne sont pas stables et réguliers. C’est à vous de vérifier constamment que votre ligne descend correctement et ne reste pas en surface ou regagne le fond trop rapidement. Remontez régulièrement votre ligne pour vérifier votre appât et aussi pour refaire une nouvelle coulée avec une bonne dose de broumé.

 

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La dentition de la pélamide nous démontre bien qu’il ne sert à rien de vouloir pêcher trop fin….

 

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Faire monter dans le broumé des daurades royales reste un moment fabuleux pour ce poisson pourtant très craintif.

 

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Là aussi, on peut admirer une forte dentition. Attention à vos doigts ! Le choix des hameçons doit être fait judicieusement.

 

Action permanente

 Ce n’est pas une technique de pêche d’attente. Il faut être en action permanente et alimenter régulièrement le broumé.  Si tout se déroule parfaitement, le banc de poisson peut rester et se tenir à seulement quelques mètres de votre embarcation. Et là c’est du pur plaisir.

Pêcher à vue et voir les poissons se saisir de votre appât en « live » vous procurera un réel plaisir. Il faut continuellement leur donner à manger en leur faisant croire que vous les nourrissez avec votre amorçage. Le banc de poisson  restera ainsi un long moment dans la trace de votre broumé.

Tous les poissons peuvent être pêchés avec cette technique : les sparidés comme la daurade royale, le sar, le denti, le pagre, les pélagiques comme la pélamide, le maquereau et divers prédateurs comme les liches, les palomines. Les surprises peuvent être de taille. Il ne sert à rien de pêcher trop fin car vous pouvez avoir affaire à un adversaire de taille. Un très bon fluoro-carbon de 28 à 35/100 me semble être le compromis parfait. En dessous de ce diamètre, le risque est trop important surtout si une belle pélamide ou un précieux denti a pour idée de saisir votre appât.

Étant donné que vous pêchez entre deux eaux, décollé du fond, prenez votre temps lors du combat. Ne cherchez pas à précipiter l’arrivée de votre prise au bateau, laissez le poisson s’exprimer ; vouloir brider une jolie pièce n’aurait pour effet que de voir une casse se produire. Les rushs d’un poisson de plus de 4/5 kilos peuvent être fulgurants et un moulinet mal réglé avec un frein trop serré ne vous apportera que de mauvaises surprises.

 

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La palomine est un poisson de la même famille que les carangues que l’on pêche très régulièrement dans le broumé, et qui se fixe très bien dans celui-ci.

 

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La cavale ou maquereau espagnol est un poisson qui lui aussi répond très bien au broumé. Son nom de cavale n’est pas usurpé. Au bout de la ligne vous allez vite comprendre.

 

La pêche au broumé peut-être très « rentable » ! Soyez raisonnable et relâchez les poissons très peu blessés avec un hameçon juste piqué au bord des lèvres. Le plaisir est avant tout la pêche et le combat avec nos malheureux partenaires de jeu.

 

 

Un petit coup de gueule peut-être, mais cela m’attriste à chaque fois que je vois des tableaux de pêche de plus de 50 poissons étalés à même le sol ou encore pire dans une glacière remplie de sang…

 

Alain

 

 


23/09/2016
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Les coins de pêche à bar / loup (du bord)

Les coins de pêche à bar (du bord)

Le bar ou loup se pêche partout en France mais il existe des coins de pêche plus populaires ou plus faciles à pêcher que d'autres. Voici une liste non exhaustive des bons coins de pêche pour le bar du bord.

Mer du Nord et Manche (Côte d'Opale, Côte d'Albâtre, Calvados, Cotentin)

  • Dunkerque (digue du Break, sortie des eaux chaudes de la centrale nucléaire de Gravelines - attention beaucoup de petits bars);
  • Cap Blanc-Nez (la "Brique Rouge");
  • Cap Gris-Nez (les Moulières près du restaurant "la Sirène", au pied du phare, le "Cran aux Oeufs");
  • Boulogne-sur-Mer (digue Carnot et ses blocs en béton);
  • Berck-plage (pieux à moules à basse mer, baie de l'Authie à haute mer);
  • Hautebut (falaises de Ault-Onival);
  • Dieppe (extrémité de la plage de Dieppe au pied des falaises de craie sur le lieu dit "Bas-Fort Blanc", pointe de l'Ailly, plage parsemée de roches de Vastérival);
  • Saint-Aubin-sur-Mer (plage devant le blockhaus);
  • Fécamp (entrée du port);
  • Étretat (plage de galets de Le Tilleul, plage d'Etretat sous le Casino);
  • Trouville, Deauville, Houlgate, Cabourg, Ouistreham (plages, lieu dit "Bancs des équilles");
  • Saint-Vaast-la-Hougue (plage le long de la "route de la Hougue");
  • Ile de Tatihou (à basse mer, accès en bateau de traversée);
  • Barfleur (la pointe rocheuse);
  • Gatteville-le-Phare (la pointe rocheuse, le phare, la anse de Gattemare, la pointe rocheuse de Néville-sur-Mer);
  • Cherbourg-Octeville (les bassins et quais);
  • Flamanville (le cap rocheux au sud);
  • Le Rozel (plage);
  • Granville (pointe de roches du Roc);
  • Chausey (le pourtour de l'île, les îlots comme "Les Huguenans"...).

Bretagne (Bretagne Nord et Sud, Vendée, Charente Maritime)

  • Saint-Malo (roches Grand Bé et du Fort National);
  • Fréhel (la Cap Fréhel et ses roches);
  • Erquy (pointe rocheuse);
  • Saint-Quay-Portrieux (Île de la Comtesse et pointe juste au nord);
  • Tréveneuc et Plouha (les pointes rocheuses de "Bec de Vir" et de Plouha);
  • Bréhat (la face rocheuse du phare du Paon jusqu'à plus à l'Ouest de l'île);
  • Trégastel (les pointes rocheuses dont celle de Squewel);
  • Lannion (Pointes de roches entre les plages de Beg Léguer);
  • Guimaëc (plage de "Moulin de la Rive" et plage des "Sables Blancs");
  • Guimaëc (côte rocheuse dite "Beg ar fry");
  • Carantec (pointe rocheuse dite "La Chaise du Curé");
  • Roscoff, Île-de-Batz (Ouest de l'île dans les roches);
  • Plounévez-Lochrist / Tréflez (baie du Kernic et la grande plage de Ker Emma);
  • Landéda (bordures de l'embouchure de l'Aber Vrac'h et de l'Aber Benoit);
  • Plouarzel (Île Ségal, bordures de l'Aber Ildut, roches face à l'Île de Melon);
  • Île d'Ouessant (Baie de Calgrac'h);
  • Brest (plage de Sainte-Anne, de nombreux bars pris dans la rade de Brest un peu partout : tenter les pointes et bordures accessibles);
  • Crozon et Camaret-sur-Mer (Cap de la Chèvre et Cap de Pen Hir);
  • Cléden-Cap-Sizun, Douarnenez (Pointe de Brézellec et Pointe du Van et leurs roches escarpées)
  • Primelin (plage de Saint-Tugen);
  • Pouldreuzic (Plage de Penhors);
  • Plomeur (pointe rocheuse de la Torche);
  • Penmarch / Saint-Guénolé (Île Conq et ses roches);
  • Fouesnant (pointe et digue rocheuse du Cap-coz);
  • Concarneau (sud de la plage des Sables Blancs et plage encore plus au sud);
  • Trégunc (Pointe de Trévignon - roches);
  • Kerjean (Plage de Don);
  • Étel (bordures de la barre d'Etel);
  • Île de Groix (notamment la pointe rocheuse de Pen Men et au "Trou de l'Enfer");
  • Quiberon (pointe de Beg Er Vil, grande plage);
  • Belle-Île (Pointe des Poulains, Pointe de Kerdonis);
  • Piriac-sur-Mer (Pointe du Castelli, plage de Lérat);
  • Batz-sur-Mer (plage de la Govelle);
  • Guérande / Le Croisic (quais au sud de l'anse Le Grand Traict);
  • Saint-Nazaire / Préfailles (pointe Saint Gildas).

Atlantique (côte d'Argent : Médoc, plages Aquitaine et Pays-Basque)

  • Le Verdon-sur-Mer (Pointe de Grave, ses plages et sa digue de roche);
  • Soulac-sur-Mer (les "piscines naturelles" au nord de la plage);
  • Hourtin Plage et Lacanau Océan (du nord au sud : plage du Pin Sec, plage de Carcan, extrêmités nord et sud de la plage de Lacanau);
  • Lège-Cap-Ferret (Le Grand Crohot et l'extrêmité sud-est de la pointe du Cap-Ferret);
  • Arcachon / La Teste-de-Buch (Plage "Le Petit Nice" en face du banc d'Arguin et du sud de la Dune du Pyla, Plage "La Lagune" au nord de La Dune du Pyla, L'émissaire de La Salie surnommé "le wharf" entre Arcachon et Biscarosse);
  • Mimizan (plage de "l'Especier", sortie des courants à Contis-Plage);
  • Vielle-Saint-Girons (Sortie du courant d'Huchet);
  • Vieux-Boucau-les-Bains (sortie des courants au sud de la plage);
  • Capbreton (plage du nord de la sortie du Lac d'Hossegor, La Pointe);
  • Bayonne / Anglet (barre de l'Adour, y compris les digues de la sortie de l'Adour, plage de l'Océan);
  • Biarritz (Pointe Saint-Martin, Plage de Milady, plage de Bidart);
  • Guéthary (jétée des Alcyons, pointes de roches);
  • Saint-Jean-de-Luz (roches d'Erromardie);
  • Hendaye (pointe rocheuse "La Corniche Basque", "Haizabia").

Méditerranée (Languedoc-Roussillon, Provence, Côte d'Azur, Corse)

  • Argelès-sur-Mer (la Massane);
  • Saint-Cyprien / Le Barcarès (embouchure du Tech);
  • Port Leucate (les différents canaux);
  • Narbonne Plage (embouchure de l'Aude / Hérault);
  • Vairas-Plage (L'Orb);
  • Agde (jetées du Grau d'Agde, Phare de la Tamarissière, quai de la Criée);
  • Sète (Étang de Thau, les quais);
  • Frontignan (plage des Aresquiers);
  • La Grande-Motte (les épis de Carnon, Étang du Ponant)
  • Le Grau-du-Roi (chenal, Plage de l'Espiguette);
  • Saintes-Maries-de-la-Mer (plage du Grand Radeau);
  • Port-Saint-Louis-du-Rhône (plage du Grau de Piémanson; Embouchure du Petit Rhône et du Rhône, Plage Napoléon);
  • Port-de-Bouc / Martigues (canal de Caronte);
  • Marseille (port, quais);
  • Le Lavandou (plagede Cabasson, embouchure du Gapeau, embouchure du Batailler);
  • Saint-Tropez (plage de l'Escalet, plage de Pampelonne);
  • Fréjus (embouchure de l'Argens);
  • Mandelieu-la-Napoule / Cannes (estuaire de La Siagne, estuaire de la Frayère);
  • Antibes (au nord à l'embouchure de La Brague);
  • Cagnes-sur-Mer (embouchure du Loup, embouchure de la Cagnes);
  • Monaco (embouchure de Fontvieille, le Loew's);
  • Corse : embouchures de rivières, Bonifacio (quais, plage de Balistra), Sainta-Manza (Golfe), Porto Vecchio (plage de Santa-Giulia, plage de Palombaggia), Ajaccio (anse de Minaccia), Lumio (Marine de Sant Ambroggio), L'île-Rousse (digue rocheuse de l'Île de la Pietra).
  • Nice, Face à l'Aéroport

 

 

Bonne pêche à tous

 

Alain

 

 

 


07/11/2016
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