Choisir sa canne pour la pêche en mer
C'est la première question que vous devez vous poser : Quelle technique vais-je utiliser pour la pêche en mer ? Encore plus que pour le moulinet, le choix de la canne dépend de la technique. Quand on pêche le bar au leurre souple, il faut lancer un leurre qui pèse parfois quelques grammes seulement. Quand on pêche en surfcasting, il faut à l'inverse lancer à longue distance des poids de 150 grammes. On ne peut pas utiliser la même canne pour ces objectifs totalement différents. Voyons donc quelle canne pour quelle technique.
Pour la pêche du bar au leurre, la technique la plus en vogue actuellement, la canne doit présenter de nombreuses qualités. Le pêcheur anime ses leurres en permanence, la canne doit donc être légère. Il faut qu'elle propulse convenablement le leurre, il faut donc qu'elle ait du « nerf ». Elle doit être suffisamment puissante pour maîtriser un gros bar. Enfin, on préférera les modèles courts, plus précis et plus pratiques, surtout pour la pêche en bateau.
Cette pêche du bord aux appâts naturels demande également des qualités très précises de la canne. La canne doit être longue et puissante, pour lancer des gros plombs à bonne distance. On préférera une action de pointe pour éviter que la canne ne plie à chaque vague. La pêche à soutenir pour le tout-venant peut se pratiquer avec n'importe quelle canne courte et de puissance moyenne. Si l'on veut se focaliser sur la pêche des dorades à soutenir, il est préférable d'avoir une canne à scion souple, tout en gardant une réserve de puissance. Si l'on désire pêcher les gros poissons, comme le congre, on se dirigera cette fois vers des modèles plus solides, avec une puissance de 50 livres. Dans ce dernier cas, on peut préférer une canne adaptée à un moulinet à tambour tournant. Le jigging demande un mouvement permanent du leurre (le jig). Le jigging tropical est encore plus physique, puisqu'il faut faire traverser toute la colonne d'eau à son jig. Or, le jig en question pèse jusqu'à 600 grammes et on pêche parfois à plus de 100 mètres de fond. Il faut donc canne très courte pour ne pas s'épuiser. Pour lancer toute la journée un énorme popper et pour sortir une carangue de 40 kilos, il faut une canne excellente. Pas d'autres choix que de choisir dans les cannes haut de gamme, conçues pour les gros poppers (leurres) ou stickbaits (autres types de leurres de surface). C'est une technique relativement onéreuse. Pour pêcher le marlin à la traîne, il faut une canne très puissante. Il faut également qu'elle soit courte, pour permettre de pomper efficacement sur un poisson énorme. Ces cannes demandent un investissement conséquent mais obligatoire. Pas de marque particulière à recommander. Etant donnée l'extrême exigence de cette pêche, la plupart des modèles conçus pour le marlin à la traîne sont de très bonne qualité. Bonne pêche à tous. AlainPêche en mer : quelle technique choisir ?
La pêche du bar au leurre
Devant ces exigences, le haut de gamme est conseillé. Sur le marché français, les cannes Tenryu ont très bonne réputation.La pêche en surfcasting
Cela veut dire qu'il faut se rendre chez le détaillant et demander une canne pour le surfcasting de 4,50 mètres, à action de pointe et puissante. Vous trouverez des modèles décents à partir de 80 € mais les modèles vraiment bons coûtent plusieurs centaines d'euros. On peut cependant débuter sans se ruiner.La pêche à soutenir
Dans l'ensemble, la pêche à soutenir est praticable sans faire de dépenses exagérées. On peut choisir dans le moyen de gamme.La pêche au jig
Si vous voulez commencer cette technique, demandez à votre détaillant une canne conçue pour le jigging. Il existe d'excellents modèles sur le marché français, mais il faudra mettre le prix, en particulier pour le jigging tropical.La pêche des poissons tropicaux au leurre
La pêche des poissons à rostre (marlin, espadon…)
Précisons simplement que vous pouvez opter pour un modèle moins puissant si vous comptez combattre debout. C'est une façon sportive et à la mode de pêcher le marlin actuellement. C'est effectivement sportif, mais on ne peut pas développer la même force que dans un siège de combat. C'est au choix du pêcheur.
Pêcher avec la Lune
Voici un petit lien pour pêcher avec la lune.
Sans preuve scientifique concrète, dû aux difficultés de mise en oeuvre des calculs, plusieurs théories (basées sur l'analyse statistique d'un grand nombre de prises) expliquent comment la Lune influencerait la prise des poissons.
Les résultats s'accordent pour affirmer que certains facteurs (les heures du lever et coucher du Soleil et de la Lune, et les phases de la Lune) sont à prendre en compte pour la préparation d'une session de pêche. Ces facteurs sont indiqués dans ce calendrier.
Alain
Daurade ou Dorade-Techniques & Poissons
La Daurade Royale
( Sparus Aurata )
Carte d'identité
Habitat
Vit proche du fond d'où elle tire sa subsistance,
n'apprécie pas les brusques changement de température
et quitte la frange littorale aux premiers coups de vent de l'automne
pour passer l'hiver dans les profondeurs proches des côtes.
Époque de pêche
Les trois mois d'été où elle vient se nourrir près du bord dans des eaux peu profondes.
Elle disparaît pour réapparaître dès le mois de Novembre dans des eaux plus profondes.
Dans le Languedoc Roussillon, elles rentrent dans les étangs côtiers
avant la saison estivale où les eaux chaudes et riches en microfaune favorisent leur croissance.
Elles deviennent alors des proies très faciles pour les pêcheurs amateurs.
Appâts
Regardez sa mâchoire et vous comprendrez que la dame ne fait pas dans la dentelle.!
Sa gueule pavée vient à bout de tous les coquillages ( moules et huitres ), crabe, oursin.
Les gros sujets n'hésiteront pas à s'attaquer aux seiches
et aux poulpes.
Pour résumer, la Daurade peu s'attaquer à tout les appâts et s'il faut en choisir 3,
les meilleurs sont:
- crabes ****
- moules****
- bibi ****
Comment la pêcher.?
Matériel recommandé ...
Cannes : à la calée, une canne parabolique ou semi parabolique, à la touche ( à la pierre )
une canne d'action de pointe.
Longueur dfe 2.70 à 4.00m
Moulinet : tambour fixe garnis de monofilament de Ø0.24 à Ø0.29mm.
Desserrez le frein à la calée et profitez des disques de frein bien réglés de votre moulinet
si vous pêchez à la pierre.!
Montage : Le montage de base pour la daurade est identique à celui du pageot et du sar,
mais il est important d'utiliser des appâts appropriés,
un bas de ligne le plus long, le plus fin et le plus invisible possible,
avec des hameçons très piquant n°2 renversé.
Rappel - Montage Pageot / Sar / Daurade
Conseil...
La taille légale de capture de la Daurade Royale est étant de 20cm
évitez de prélever des petits spécimens afin quelles puissent se développer
et devenir les gros poissons que nous connaissons.
Le petit truc en plus ...
A Marseille en bateau,
la daurade se pêche à la pierre,
la méthode le plus efficace mais aussi la plus technique pour capturer les gros specimens.
Suivez le mode d'emploi et vous reviendrez enchanté.!
Ramasser les pierre grosse comme le poing,
au moins une caisse...
Achetez ou ramassez 4 à 5kg de moules ( Bouzigue ou Espagne )
et un paquet de petites élastiques.
Le choix du poste: suivez les barquettes qui au mois de novembre semblent se reposer au large
mettez le mouillage ( pas trop près attention aux pierres.! ).
Canne à buscle et moulinet garni de monofilament de Ø0.24mm,
un petit émerillon, un bas de ligne de 2m en Ø0.20mm et un hameçon renversé n°2.
Ouvrez les moules en gardant les 2 coquilles accrochées,
les fixer sur les pierres à l'aide des élastiques et les envoyer au fond pour préparer le poste.
Il faudra le faire pendant toute la parties de pêche.
Crochetez correctement votre hameçon dans l'une de ces moules
et la faire descendre en ayant pris soin auparavant d'ouvrir l'anse de panier du moulinet.
Dès que la pierre touche le fond, prenez contact en tendant votre ligne de façon à ce que la buscle soit pliée.
La touche se détectera à l'envers des pêches traditionnelles
c'est à dire que la buscle remontera lorsque le poisson mange:
il faut violemment ferrer tout en moulinant 7 ou 8 tours et attendre la réaction.
Si le poisson est pris vous aurez le plaisir de monter un daurade en direct
sans aucun lest car la pierre se décroche sur la pitée.
Vous m'en direz des nouvelles...
Alain
Le montage mer à soutenir en détails
Le montage à soutenir est constitué d'un bas de ligne de 3 empiles et d'un plomb en extrémité. Il est utilisé à la verticale à bord d'un bateau ou directement à partir d'un point haut, d'une jetée, d'un pont, d'une digue. Le principe est de laisser couler le plomb et de remonter légèrement le nylon jusqu'à atteindre une légère tension. En pêche verticale la touche se fait mieux sentir en remontant d'un trentaine de centimètres le bas de ligne du fond. Fréquement utilisé en pêche en mer à partir d'un bateau, cette technique est très répendue en méditerranée pour la pêche au saran. La plupart des pêcheurs utilisent ce montage mer pour poissons de fond en pêche manuelle: le fil étant entouré autour d'un rectangle de liège. D'autres voulant pêcher plus fin, préfère l'utilisation d'une canne et d'un moulinet de mer permettant ainsi une remontée plus rapide et sans noeuds..
Montage de la ligne.
En mer, il est souvent utilisé sous le nom de palangrotte ou montage à soutenir. Ce montage complexe permet la prise de plusieurs poissons à la fois sur un banc de poissons tapissant le fond. Au bord, celui-ci est utile sur une digue ou sur un point haut. Votre moulinet devra être monté en 20/100 ème minimum avec en extrémité un émerillon à agrafe. Installez sur un nylon mer de 18/100 ème trois émerillons pater noster pourvus de perles fluorescentes. Ces émerillons seront espacés d'une trentaine de centimètres les uns des autres. Séletionnez ensuite des empiles de 16/100 ème d'une vingtaine de centimètres. Certains, voulant palier aux noeuds installent des empliles avec un nylon grossier en 40/100 ème, (inconvénient: cette alternative provoque la fuite des poissons les plus méfiants). Choisissez des hameçons proportionnels aux esches sélectionnées : en général, en pêche du bord utilisez du 14/100 ème. En pleine mer, vos hameçons pourront être plus conséquents. Enfin choisissez un plomb d'un minimum de 20 à 30 grammes et pouvant aller jusqu'à 200 grammes à la palangrotte. Il n'est pas rare de retrouver les bancs de sarans à 50 voir 100 mètres de profondeurs. Il est donc utile de se munir d'une bobine de fils permettant d'explorer les plus profonds fonds marins. N'hésitez donc pas à maintenir 200 à 250 mètres de fil dans l'éventualité d'une pêche profonde.
Concernant l'eschage de la ligne, le plus utile est l'eschage naturelle pour débuter: l'utilisation de bigornots (ou escargots de mer) et d'arapettes feront le régal des poissons de roche et de fond marin. Ensuite, les sarans étant canibales, vous pourrez utiliser des morceaux de poisson à accrocher à l'extrémité de votre hameçon. Ceux-ci devront mesurer 2 à 3 cm de coté.
Alain
Le Loup (Bar)
Le Loup ( Bar)
Le bar est le Graal du pêcheur. Encore faut-il savoir le trouver et utiliser la technique adaptée. Vous apprendrez ici à le débusquer et saurez adapter votre technique à son comportement.
Période de Pêche : Avril à Décembre
Taille Minimale : 42 cm
Introduction
Le bar est le poisson noble par excellence ; il est la proie privilégiée du pêcheur. Ses techniques sont nombreuses et sa pêche nécessite une bonne connaissance de son comportement. Avant d’entrer dans le détail des techniques de la pêche au bar, vous devez apprendre à le trouver. Il ne se pêche pas n’importe où ni n’importe quand. Cet article vous aidera à appréhender son comportement.
En mars-avril
Les mois de mars-avril marquent le début de la saison du bar : ces derniers - qui s’étaient retirés au large pendant la période hivernale - se rapprochent des côtes dès le début du printemps.
Après plusieurs jours de beau temps caractérisé par un air relativement doux, le bar se décide à quitter le large. Il ne se rapproche pas immédiatement le long des côtes car la nourriture y est encore insuffisante. Il reste au semi-large dans des eaux assez profondes, souvent le long des plateaux rocheux ou près des pointes rocheuses.
A cette époque, il faut donc privilégier la pêche en bateau, aller le chercher au semi-large, et ne pas hésiter à descendre en profondeur grâce par exemple à des leurres métalliques lestés - les Jigs - ou des leurres souples plombés - comme le Shad.
De début mai à fin juillet
En début de saison, les bars fréquentent principalement le petit large. Puis, ils se rapprochent des côtes des début mai jusqu'à fin juillet voire septembre dans certains endroits notamment dans les zones de conchylicultures dont les parcs à huîtres. Ces mollusques en période de reproduction en libérant leur laitance attirent de nombreux animaux qui serviront de nourriture aux crevettes, crabes et alevins. cette abondance de nourriture est une aubaine pour les bars.
Dans la deuxième moitié du printemps, les bars se prennent de plus en plus fréquemment à la côte. Le pêcheur peut donc commencer la prospection depuis les rochers. Les bars ne montent pas encore en surface avec régularité. Il est donc préférable de laisser ses leurres de surface pour plus tard. Pêcher avec un poisson nageur ou une bombette est une meilleure option.
Notons que le mois de juin est excellent. Les bars sont très actifs et recherchent le lançon sur les plages et les bancs de sables. On peut pêcher le bar au lançon vivant, soit en bateau au-dessus des bancs de sable, soit à la bulle lorsqu'on pêche sur les plages. Dans ce dernier cas, il faut se rendre sur la plage lors de la deuxième moitié du baissant, lorsque les lançons viennent s'ensabler. On utilisera une bulle, un bas de ligne de 1,50 mètre sans plomb, et un hameçon simple numéro 2.
A la saison chaude, les bars entrent dans une torpeur diurne qui peut gêner le pêcheur. Il faudra s'adapter, notamment en pêchant très tôt le matin et à la tombée de la nuit, périodes où les bars redeviennent particulièrement actifs. En été, les bars sont actifs au crépuscule).
Le sprat est arrivé sur les côtes, une bonne option est donc de repérer les chasses et d'y lancer son leurre. On peut pratiquer le bar depuis le bord comme en bateau. Notons que le petit Water Monitor est le leurre parfait pour pêcher dans les chasses.Il reste des possibilités en bateau durant la journée, mais le pêcheur devra beaucoup prospecter avant de trouver les bars actifs. Le leurre souple en lancer-ramener est une bonne option pour la prospection en pneumatique des rochers de bordure. On peut également pêcher les plateaux rocheux du semi-large en verticale.
En août
Début août, souvent après la première grande marée, les bars viennent plus volontiers sur les plages en journée pour y trouver des lançons, crabes, petits poissons plats, et la nuits des encornets.
De septembre à novembre
Les touristes s'en sont allés, les scooters des mers, et les skieurs avec. Il fait nettement moins chaud, les bars vont petit à petit revenir à la côte. En octobre, le bar préfère retourner chasser au petit large où lançons, tacauds, merlans et petits maquereaux abondent.
En décembre
Courant décembre, on retrouve en Bretagne de très gros bars à la côte sur les plages et les estuaires. Fin décembre et début janvier, la recherche de nourriture se ralentit. En dessous d'une température d'eau de 12°C le bar à tendance à se cantonner au fond. Lorsque la température descend en dessous de 7°C le bar ne s'alimente plus.
De fin décembre jusqu'à mars-avril
On parle alors de la saison de frai. Pendant cette période, le bar se reproduit. A ce moment, les bars se regroupent au large en énormes bancs pour frayer ; ils disparaissent pratiquement complètement des côtes.La pêche du bar l'hiver est souvent peu rentable. Cependant, au début de l'hiver, il reste encore des bars actifs à capturer. On peut notamment les rechercher en surfcasting, à l'aide d'un appât naturel de bonne taille, comme une sardine entière.Mais durant l'hiver, les bars adultes entament la migration de reproduction vers le large. Il ne reste que des juvéniles sur les côtes. Il est déconseillé de pêcher au ver durant la deuxième moitié de l'hiver, pour éviter de capturer ces juvéniles.
Les différents vers et la façon de les escher.
Nous donnons les endroits où les récolter, mais sachez qu’il y a beaucoup plus simple : on les trouve chez tous les marchands d’articles de pêche.
L’arénicole ou ver marin
On trouve l’Arénicole sur les plages de sable et de vase dans un terrier creusé en forme de “U”. L’entrée du tunnel est un petit entonnoir circulaire et la sortie est marquée par un tortillon de sable : ses excréments.
L’arénicole est un gros ver, de 10 à 25 cm, que l’on enfile par la queue, en faisant ressortir l’hameçon un peu avant la tête. On peut la locher avec une aiguille à ver.
Les néréides de sable (néréides blanches)
Se trouvent à marée basse, très peu profond, mais difficilement : il vaut mieux les acheter. Vers fragiles, qu’il vaux mieux accrocher à l’aide d’une aiguille à vers.
Le bibi
Gros ver blanc tirant sur le rose de 5 à 12 cm. Particulièrement prenant pour la daurade royale et le pageot en Méditerranée, il fait aussi le régal des loups et des bars.
Encore un ver très fragile, à escher à l’aider d’une aiguille.
Jumbo ou coréen ou néréide de vase verte
Ce gros ver (15 à 25 cm) est particulièrement efficace pour le bar, notamment en pêche de nuit, de par sa phosphorescence. On le pique soit par la tête, le corps laissé libre de vibrer dans l’eau, soit en grappes attachées par la tête.
Néréide de vase (ou pelouse, gravette, demi-dure, et bien d’autres appellations)
Se récolte à marée basse dans la vase, par grappes entières.
Ce petit ver est très polyvalent et peu sélectif, et prendra donc un peu toutes sortes de poissons. Pour le bar, il est conseillé d’en fixer un bon nombre sur l’hameçon, cet appât « grouillant » a des chances d’attirer un labrax.
Ver américain (blood worm , ver de sang , ver sangsue)
Venu d’Amérique, ce ver rose tirant sur le rouge, d’une taille de 6 à 20 cm, est aussi un ver à conseiller pour la pêche du bar.
Mon montage :
Quels sont vos montages?
Alain
Arrêté du 26 octobre 2012 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture des poissons et autres organismes marins
ARRETE
Arrêté du 26 octobre 2012 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture des poissons et autres organismes marins (pour une espèce donnée ou pour une zone géographique donnée) effectuée dans le cadre de la pêche maritime de loisir
NOR: TRAM1226985A
Version consolidée au 21 juillet 2014
Le ministre délégué auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, chargé des transports, de la mer et de la pêche,
Vu le règlement (CE) n° 850/1998 du Conseil du 30 mars 1998 visant à la conservation des ressources de pêche par le biais de mesures techniques de protection des juvéniles d’organismes marins, notamment son article 18 ;
Vu le règlement (CE) n° 1967/2006 du Conseil du 21 décembre 2006 concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée ;
Vu le règlement (CE) n° 520/2007 du Conseil du 7 mai 2007 prévoyant des mesures techniques de conservation pour certains stocks de grands migrateurs et abrogeant le règlement (CE) n° 973/2001 ;
Vu le règlement (CE) n° 302/2009 du Conseil du 6 avril 2009 relatif à un plan pluriannuel de reconstitution des stocks de thon rouge dans l’Atlantique Est et la Méditerranée ;
Vu le code rural et de la pêche maritime, notamment ses articles L. 946-5 et L. 946-6 ;
Vu le décret n° 87-182 du 19 mars 1987 fixant certaines mesures de gestion et de conservation des ressources halieutiques dans les eaux territoriales et la zone économique française au large des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
Vu le décret n° 89-1018 du 22 décembre 1989 portant application du décret du 9 janvier 1852 modifié sur l’exercice de la pêche maritime en ce qui concerne la détermination de la taille minimale de capture et de débarquement de certains poissons et autres animaux marins ;
Vu le décret n° 90-94 du 25 janvier 1990 modifié pris pour l’application du titre II et du titre IV du livre IX du code rural et de la pêche maritime ;
Vu le décret n° 90-618 du 11 juillet 1990 modifié relatif à l’exercice de la pêche maritime de loisir ;
Considérant l’adoption de la « charte d’engagements et d’objectifs pour une pêche de loisir éco-responsable », signée le 7 juillet 2010, dont l’un des objectifs est d’encadrer la pêche de loisir,
Arrête :
Article 1
- Modifié par Arrêté du 29 janvier 2013 - art. 1
Le présent arrêté s’applique à la pêche maritime de loisir exercée soit à partir de navires ou embarcations autres que ceux titulaires d’un rôle d’équipage de pêche, soit en action de nage ou de plongée, soit à pied sur le domaine public maritime ainsi que sur la partie des fleuves, rivières ou canaux où les eaux sont salées.
Il s’applique aux navires de plaisance battant pavillon français, quelle que soit la zone de capture, ainsi qu’aux navires de plaisance étrangers dans les eaux sous souveraineté ou juridiction française.
Il s’applique sans préjudice des réglementations internationales, communautaires, nationales plus contraignantes relatives aux tailles minimales ou aux poids minimaux de capture des poissons et autres organismes marins.
Article 2
- Modifié par Arrêté du 29 janvier 2013 - art. 2
Les tailles et poids minimaux de capture des poissons et autres organismes marins sont fixés, dans les zones concernées, à l’annexe I du présent arrêté.
Article 3
- Modifié par Arrêté du 29 janvier 2013 - art. 4
Les tailles et les poids minimaux de capture des poissons et autres organismes marins sont mesurés conformément à la réglementation communautaire en vigueur, rappelée à l’annexe II du présent arrêté.
Article 4
Tout manquement aux dispositions réglementaires, notamment en ce qui concerne les dispositions du présent arrêté, peut donner lieu, indépendamment des sanctions pénales susceptibles d’être prononcées, à l’application d’une sanction administrative prise conformément à l’article L. 946-1 et L. 946-4 du code rural et de la pêche maritime ou à des mesures conservatoires prises conformément à l’article L. 943-1 du même code.
Article 5
A modifié les dispositions suivantes :
- Abroge Arrêté du 19 mars 2007 (Ab)
- Abroge Arrêté du 19 mars 2007 - art. 1 (Ab)
- Abroge Arrêté du 19 mars 2007 - art. 2 (Ab)
- Abroge Arrêté du 19 mars 2007 - art. 3 (Ab)
- Abroge Arrêté du 19 mars 2007 - art. 4 (Ab)
Article 6
La directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture et les préfets de région concernés sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Annexes
Article Annexe I
- Modifié par Arrêté du 29 janvier 2013 - art.
TAILLES ET POIDS MINIMAUX DE CAPTURE DES POISSONS
ET AUTRES ORGANISMES MARINS
Les noms communs des poissons et autres organismes marins sont donnés à titre indicatif.
I. - Mer du Nord, Manche, Atlantique
POISSONS |
|
||
Nom commun |
Nom scientifique |
Tailles
et poids minimaux |
|
ALOSES
|
Alosa spp.
|
30 cm
|
|
ANCHOIS
|
Engraulis encrasicolus
|
12 cm
|
|
BAR COMMUN
|
Dicentrarchus labrax
|
42 cm
|
|
BAR MOUCHETE
|
Dicentrarchus punctatus
|
30 cm
|
|
BARBUE
|
Scophtalmus rhombus
|
30 cm
|
|
CABILLAUD
|
Gadus morhua
|
42 cm
|
|
CARDINES
|
Lepidorhombus spp.
|
20 cm
|
|
CHAPON
|
Scorpaena scrofa
|
30 cm
|
|
CHINCHARDS
|
Trachurus spp.
|
15 cm
|
|
CONGRE
|
Conger conger
|
60 cm
|
|
CORB
|
Sciaena umbra
|
35 cm
|
|
DORADE GRISE
|
Spondyliosoma cantharus
|
23 cm
|
|
DORADE ROSE/ PAGEOT ROSE
|
Pagellus bogaraveo
|
23 cm
|
|
DORADE ROYALE
|
Sparus aurata
|
23 cm
|
|
EGLEFIN
|
Melanogrammus aeglefinus
|
30 cm
|
|
ESPADON
|
Xiphias gladius
|
170 cm (LJFL) *
|
|
FLET
|
Platichthys flesus
|
20 cm
|
|
GERMON
|
Thunus alalunga
|
2 kg
|
|
HARENG
|
Clupea harengus
|
20 cm
|
|
LIEU NOIR
|
Pollachius virens
|
35 cm
|
|
LIEU JAUNE
|
Pollachius pollachius
|
30 cm
|
|
LINGUE
|
Molva molva
|
63 cm
|
|
LINGUE BLEUE
|
Molva dipterygia
|
70 cm
|
|
LIMANDE
|
Limanda limanda
|
20 cm
|
|
LIMANDE SOLE
|
Microstomus kitt
|
25 cm
|
|
LOTTE
|
Lophius piscatorius
|
50 cm
|
|
MAIGRE
|
Argyrosomus regius
|
45 cm
|
|
MAKAIRES BLANCS
|
Tetrapturus spp.
|
168 cm (LJFL) *
|
|
MAKAIRE BLEU
|
Makaira nigricans
|
251 cm (LJFL) *
|
|
MAQUEREAUX
|
Scomber spp.
|
20 cm
|
|
MAQUEREAUX (mer du Nord)
|
Scomber spp.
|
30 cm
|
|
MERLAN
|
Merlangius merlangus
|
27 cm
|
|
MERLU
|
Merluccius merluccius
|
27 cm
|
|
MOSTELLES
|
Phycis spp.
|
30 cm
|
|
MULETS
|
Mugil spp.
|
30 cm
|
|
ORPHIES
|
Belone spp.
|
30 cm
|
|
PLIE/ CARRELET
|
Pleuronectes platessa
|
27 cm
|
|
ROUGETS
|
Mullus spp.
|
15 cm
|
|
SAR COMMUN
|
Diplodus sargus
|
25 cm
|
|
SARDINE
|
Sardina pilchardus
|
11 cm
|
|
SAUMON
|
Salmo salar
|
50 cm
|
|
SOLES
|
Solea spp.
|
24 cm
|
|
THON ROUGE
|
Thunnus thynnus
|
30 kg ou 115 cm (longueur à la fourche)
|
|
TRUITE DE MER
|
Salmo trutta
|
35 cm
|
|
TURBOT
|
Psetta maxima
|
30 cm
|
|
(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche. (*) LT = longueur totale. (*) LC = longueur céphalothoracique.
|
|
.
CRUSTACÉS |
|
||
Nom commun |
Nom scientifique |
Tailles minimales |
|
ARAIGNEE DE MER
|
Maia squinado et Maja brachydactyla
|
12 cm
|
|
BOUQUET/ CREVETTE ROSE
|
Palaemon serratus
|
5 cm
|
|
CREVETTES (AUTRES QUE BOUQUET)
|
Crangon spp., Pandalus spp., Palaemon spp. (hors Palaemon serratus), Penaeus spp., Parapenaeus longirostris
|
3 cm
|
|
ETRILLE
|
Polybius henslowi et Necora puber
|
6,5 cm
|
|
HOMARD
|
Homarus gammarus
|
8,7 cm (LC) (*)
|
|
LANGOUSTE ROUGE
|
Palinurus spp.
|
11 cm (LC) (*)
|
|
LANGOUSTINE
|
Nephrops norvegicus
|
9 cm (LT) (*)
|
|
Queues de LANGOUSTINES
|
|
4,6 cm
|
|
TOURTEAU au nord du 48e parallèle Nord
|
Cancer pagurus
|
14 cm
|
|
TOURTEAU au sud du 48e parallèle Nord
|
Cancer pagurus
|
13 cm
|
|
(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche. (*) LT = longueur totale. (*) LC = longueur céphalothoracique.
|
|
.
MOLLUSQUES
|
|
||
Nom commun
|
Nom scientifique
|
Tailles et poids minimaux
|
|
BUCCIN/ BULOT
|
Buccinum undatum
|
4,5 cm
|
|
CLOVISSE
|
Venerupis pullastra
|
4 cm
|
|
COUTEAUX
|
Ensis spp., Pharus legumen, Solen spp.
|
10 cm
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COQUE/ HENON
|
Cerastoderma edule
|
3 cm
|
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COQUILLE St JACQUES
|
Pecten maximus
|
11 cm
|
|
HUÎTRE CREUSE
|
Crassostrea gigas
|
5 cm
|
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HUÎTRE PLATE
|
Ostrea edulis
|
6 cm
|
|
MACTRE SOLIDE
|
Spisula solida
|
2,5 cm
|
|
MOULE
|
Mytilus edulis
|
4 cm
|
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OLIVE DE MER/ TELLINE
|
Donax spp. et Tellina spp.
|
2,5 cm
|
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ORMEAUX
|
Haliotis spp.
|
9 cm
|
|
OURSIN
|
Paracentrotus lividus
|
4 cm (piquants exclus)
|
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OURSIN, région Bretagne
|
Paracentrotus lividus
|
5,5 cm (piquants exclus)
|
|
PALOURDE EUROPEENNE
|
Ruditapes decussatus
|
4 cm
|
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PALOURDE JAPONAISE
|
Ruditapes philipinarum
|
4 cm
|
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PALOURDE ROSE
|
Venerupis rhomboides
|
4 cm
|
|
PALOURDE ROUGE/ VERNIS
|
Callista spp.
|
6 cm
|
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PRAIRES/ CLAM
|
Venus verrucosa/ Mercenaria mercenaria
|
4,3 cm
|
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POULPES
|
Octopus vulgaris et Eledone cirrhosa
|
750 g
|
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VANNEAUX/ PETONCLES
|
Chlamys spp.
|
4 cm
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|
VENUS
|
Spisula spp.
|
2,8 cm
|
|
(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche. (*) LT = longueur totale. (*) LC = longueur céphalothoracique.
|
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II.-Méditerranée
POISSONS |
|
||
Nom commun |
Nom scientifique |
Tailles et poids minimaux |
|
ANCHOIS
|
Engraulis encrasicolus
|
9 cm
|
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BAR COMMUN/ LOUP
|
Dicentrarchus labrax
|
30 cm
|
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CERNIER ATLANTIQUE
|
Polyprion americanus
|
45 cm
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CHAPON
|
Scorpanea scofra
|
30 cm
|
|
CHINCHARDS
|
Trachurus spp.
|
15 cm
|
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CONGRE
|
Conger conger
|
60 cm
|
|
CORB
|
Sciaena umbra
|
35 cm
|
|
DORADE GRISE
|
Spondyliosoma cantharus
|
23 cm
|
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DORADE COMMUNE/ PAGEOT ROSE
|
Pagellus bogaraveo
|
33 cm
|
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DORADE ROYALE
|
Sparus aurata
|
23 cm
|
|
ESPADON
|
Xiphias gladius
|
90 cm (LJFL) (*) ou 10 kg de poids vif
|
|
MAIGRE
|
Argyrosomus regius
|
45 cm
|
|
MAQUEREAUX
|
Scomber spp.
|
18 cm
|
|
MARBRE
|
Lithognathus mormyrus
|
20 cm
|
|
MERLU
|
Merluccius merluccius
|
20 cm
|
|
MEROUS
|
Epinephelus spp.
|
45 cm
|
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MOSTELLES
|
Phycis spp.
|
30 cm
|
|
PAGEOT ACARNE
|
Pagellus acarne
|
17 cm
|
|
PAGEOT ROUGE
|
Pagellus erythrinus
|
15 cm
|
|
PAGRE COMMUN
|
Pagrus pagrus
|
18 cm
|
|
ROUGETS
|
Mullus spp.
|
15 cm
|
|
SAR COMMUN
|
Diplodus sargus
|
23 cm
|
|
SAR à museau pointu
|
Diplodus puntazzo
|
18 cm
|
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SAR à tête noire
|
Diplodus vulgaris
|
18 cm
|
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SARDINE
|
Sardina pilchardus
|
11 cm
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SOLES
|
Solea spp.
|
24 cm
|
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SPARAILLON
|
Diplodus annularis
|
12 cm
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THON ROUGE
|
Thunnus thynnus
|
30 kg ou 115 cm (longueur à la fourche)
|
|
(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche. (*) LT = longueur totale. (*) LC = longueur céphalothoracique.
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CRUSTACÉS |
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||
Nom commun |
Nom scientifique |
Tailles minimales |
|
CREVETTE ROSE DU LARGE
|
Parapenaeus longirostris
|
2 cm (LC) (*)
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HOMARD
|
Homarus gammarus
|
30 cm (LT) (*)
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LANGOUSTES
|
Palinuridae
|
9 cm (LC) (*)
|
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LANGOUSTINE
|
Nephrops norvegicus
|
7 cm (LT) (*)
|
|
(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche. (*) LT = longueur totale. (*) LC = longueur céphalothoracique.
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|
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MOLLUSQUES ET AUTRES |
|
||
Nom commun
|
Nom scientifique
|
Tailles et poids minimaux |
|
COQUE/ HENON
|
Cerastoderma edule
|
2,7 cm
|
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COQUILLE SAINT-JACQUES
|
Pecten jacobeus
|
10 cm
|
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HUÎTRE CREUSE
|
Crassostrea gigas
|
6 cm
|
|
HUÎTRE PLATE
|
Ostrea edulis
|
6 cm
|
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OURSIN
|
Paracentrotus lividus
|
pêché en mer, 5 cm (piquants exclus)
|
|
OURSIN
|
Paracentrotus lividus
|
pêché en étang, 3,5 cm (piquants exclus)
|
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PALOURDE EUROPEENNE
|
Ruditapes decussatus
|
3,5 cm
|
|
PALOURDES (AUTRES)
|
Venerupis spp., Polititapes aureus
|
3 cm
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PRAIRES
|
Venus spp.
|
2,5 cm
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TELLINES
|
Donax trunculus et Tellina spp.
|
2,5 cm
|
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(*) LJFL = longueur maxillaire inférieur-fourche. (*) LT = longueur totale. (*) LC = longueur céphalothoracique.
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.
III. - Mayotte
Crustacés
LANGOUSTES
|
Palinurus spp.
|
18 cm
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IV.-Saint-Pierre-et-Miquelon
Les tailles minimales de capture et de débarquement applicables dans les eaux territoriales ainsi que dans la zone économique française au large des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon figurent dans le décret n° 87-182 du 19 mars 1987 et l’arrêté du 20 mars 1987 fixant certaines mesures de gestion et de conservation des ressources halieutiques dans les eaux territoriales et la zone économique française au large des côtes de Saint-Pierre-et-Miquelon pris en application du décret n° 87-182 du 19 mars 1987.
Article Annexe II
- Modifié par Arrêté du 29 janvier 2013 - art.
MESURE DE LA TAILLE D’UN ORGANISME MARIN
A. - Mer du Nord, Manche, Atlantique ( règlement (CE) n° 850/1998 du Conseil du 30 mars 1998)
1. La taille d’un poisson est mesurée de la pointe du museau à l’extrémité de la nageoire caudale.
2. La taille des langoustines est mesurée :
- soit parallèlement à la ligne médiane à partir de l’arrière d’une des orbites jusqu’à la bordure distale du céphalothorax (longueur de la carapace) ;
- et/ ou de la pointe du rostre jusqu’à l’extrémité postérieure du telson, à l’exclusion des setae (longueur totale - LT) ;
- et/ ou dans le cas des queues de langoustines détachées, à partir du bord antérieur du premier segment trouvé sur la queue jusqu’à l’extrémité postérieure du telson, à l’exclusion des setae . Cette mesure est faite à plat, sans étirement et sur la face dorsale.
3. La taille des homards correspond à la longueur de la carapace mesurée parallèlement à la ligne médiane à partir de l’arrière d’une des orbites jusqu’à la bordure distale du céphalothorax.
4. La taille des langoustes correspond à la longueur de la carapace mesurée de la pointe du rostre jusqu’au point médian de la bordure distale du céphalothorax.
5. La taille des tourteaux correspond à la largeur maximale de la carapace mesurée perpendiculairement à la ligne médiane antéropostérieure de la carapace.
6. La taille des araignées de mer correspond à la longueur de la carapace mesurée le long de la ligne médiane à partir du bord de la carapace entre les rostres jusqu’au bord postérieur de la carapace.
7. La taille des mollusques bivalves correspond à la plus grande dimension de la coquille.
B. - Méditerranée ( règlement (CE) n° 1967/2006 du Conseil du 21 décembre 2006)
1. La taille des poissons est mesurée de la pointe du museau à l’extrémité de la nageoire caudale.
2. La taille des langoustines est mesurée :
- soit parallèlement à la ligne médiane à partir de l’arrière d’une des orbites jusqu’au point médian de la bordure distale dorsale du céphalothorax (longueur céphalothoracique) ;
- soit de la pointe du rostre jusqu’à l’extrémité postérieure du telson, à l’exclusion des setae (longueur totale) .
3. La taille des homards est mesurée :
- soit parallèlement à la ligne médiane à partir de l’arrière d’une des orbites jusqu’au point médian de la bordure distale dorsale du céphalothorax (longueur céphalothoracique) ;
- soit de la pointe du rostre jusqu’à l’extrémité postérieure du telson, à l’exclusion des setae (longueur totale) .
4. La taille des langoustes est mesurée, parallèlement à la ligne médiane, de la pointe du rostre jusqu’au point médian de la bordure distale dorsale du céphalothorax (longueur céphalothoracique).
5. La taille des mollusques bivalves correspond à la plus grande dimension de la coquille.
C. - Grands migrateurs (règlement ([CE]) n° 520/2007 du Conseil du 7 mai 2007)
1. Toutes les espèces de grands migrateurs, sauf les istiophoridés, sont mesurées en longueur fourche, c’est-à-dire la distance en projection verticale entre l’extrémité de la mâchoire supérieure et l’extrémité du rayon caudal le plus court.
2. Les istiophoridés sont mesurés de la pointe de la mâchoire inférieure à la fourche de la nageoire caudale.
Fait le 26 octobre 2012.
Pour le ministre et par délégation :
La directrice des pêches maritimes
et de l’aquaculture,
C. Bigot
Lien de l'arrêté du 26 octobre 2012
Comment pêcher la bonite
Tout d'abord quelques infos ;
Qu'est ce qu'une bonite ?
La bonite est un poisson de la famille des thonidés, très courant en Méditerranée, à la chair rose. Elle se distingue de ses cousins les thons par une forme plus élancée.
Il existe différentes espèces de bonites, notamment la bonite commune (sarda sarda), aussi appelée Pélamide ou bonite à dos rayé. En effet, le dos de la pélamide est marqué par 5 à 11 bandes obliques. Elle dépasse rarement les 80 centimètres pour 3 à 5 kgs.
Une autre espèce courante dans nos eaux est la bonite thonine. A la différence de la bonite pélamide, elle a des marbrures irrégulières sur le dos et des tâches sombres sous le ventre.
Les bonites sont des prédateurs diurne très actifs. Elle vivent en bancs et chassent à la surface. Les bonites se nourrissent de sardines, poissons volants, maquereaux et autres mulets. On les trouve généralement le long des tombants à une profondeur minimum de 15 mètres.
Les bonites se rapprochent des côtes vers les mois d’Août et Septembre.
Si vous ne disposez pas de matériel (canne, moulinet) vous pouvez aussi pêcher la bonite à la traine avec une ligne de traine « prête à pêcher ».
Comment pêcher la Bonite au broumé ?
Montages, eschages, amorçages, matériel, … Découvrez tous les secrets de la pêche des bonites au broumé. Les règles de base, les différentes approches et les dernières tendances : Tout savoir pour devenir un expert de la pêche de la bonite. Pêches à dérouler, au circle-hook, en ultra-léger…
La pêche des bonites broumé est devenue traditionnelle dans le midi. À la belle saison, les poissons sont nombreux et se laissent piquer volontiers pour peu que l’on connaisse les règles de base à mettre en œuvre pour réussir sa partie de pêche au broumé. Accessible à tous les bateaux et abondante sur les bons postes, la bonite vous fera vivre des moments de pêche intenses en émotions. Si la chair du poisson n’est pas très appréciée, la défense explosive qu’il développe une fois ferré motive plus d’un pêcheur. Les prises moyennes oscillent entre 3 et 5 kilos alors que les plus beaux spécimens atteignent le mètre pour 8 ou 9 kilos. Préparez-vous à des combats qui durent parfois plus de 20 minutes. La technique repose sur le fameux broumé qui consiste en un amorçage régulier à base de sardine. Des morceaux de sardines et/ou de la purée bien grasse sont lâchés dans le courant à intervalles réguliers à l’arrière du bateau afin de créer une chaîne d’amorçage continue que les poissons peuvent remonter lorsqu’ils en croisent la trace. On parvient ainsi à faire remonter des bonites de très loin jusqu’à proximité du bateau où sont tendues les lignes eschées de sardine. Attention aux départs toujours violents !! Des tableaux d’une douzaine de poissons au bateau ne sont pas rares pour les pêcheurs bien équipés qui maîtrisent l’art du broumé. Difficile de ne pas se laisser tenter… Bonites au broumé mode d’emploi.
Formes et rythme du broumé :
Le broumé est capital puisque c’est lui qui assure la remontée de poisson au bateau. Il doit être entretenu en permanence pour ne pas rompre le fil de la chaîne d’amorce, mais ne doit dans le même temps pas être trop copieux car il ne s’agit pas de gaver les poissons, juste de les attirer sur les lignes en les mettant en appétit. C’est un juste équilibre à trouver et à tenir sur la durée que vous devrez adapter à chaque sortie aux conditions en présence. On distingue deux formes distinctes de broumé :
1 – Purée de broumé : constitué par une purée de sardines fraîches broyées à bord dans un appareil dédié. Il existe des broyeurs de sardines, manuels ou motorisés, spécialement étudiés à cet effet et qui permettent de hacher directement à l’extérieur du bateau votre purée de sardine. Un outil qui permet de produire le fameux broumé et qui le distribue dans le même temps. Indispensable pour les pêcheurs de bonites réguliers. Cette forme de broumé produit une trace grasse bien visible et surtout très olfactive qui présente l’avantage de mettre les poissons en appétit sans les nourrir.
2 - Broumé en morceau : L’autre forme de broumé constitue à expédier manuellement par petites poignées des morceaux de sardines proprement découpés. Dans l’idéal, découper vos sardines au calibre des appâts que vous utilisez au bout des lignes. Cette forme de broumé va chercher les poissons de très loin et se révèle d’une visibilité exceptionnelle avec la robe argentée des sardines dont les morceaux renvoient des reflets scintillants sous le soleil. Les prédateurs pélagiques qui croisent dans les parages ne peuvent rater ce signal visuel synonyme de pitance. C’est la forme idéale d’amorçage pour pêcher à dérouler en lançant votre appât au milieu des petits morceaux qui commencent à partir dans le courant et en accompagnant son cheminement pick-up ouvert jusqu’à 100 mètres derrière le bateau. Une technique redoutable en particulier les jours où les bonites se montrent difficiles à décider que les touches se font attendre.
Montages et eschages pour pêcher la bonite au broumé :
Dans les règles de l’art, la pêche des bonites au broumé se pratique en direct avec une ligne sans plomb. Le bas de ligne est simplement relié au nylon du moulinet par un petit émerillon agrafe de qualité. On pêchera au choix en laissant sa ligne calée dans le courant entre 30 et 60 mètres derrière le bateau ou au contraire à dérouler, pick-up ouvert et canne en main en laissant son morceau de sardine filer à la vitesse du bateau jusqu’à 60 à 70 mètres. Pour bien rester dans le sillage du broumé, on garni le moulinet avec du nylon le plus fin possible. Optez pour un Nylon de qualité en 26 à 30/100 maximum. Au niveau des bas de ligne, les hameçons triples et les modèles circle hook sont les plus utilisés. Les hameçons triples permettent de présenter des grosses bouchées, constituées en général par une sardine décapitée enfilée sur le bas de ligne à l’aide d’une aiguille à locher. Pour proposer des morceaux plus petits, en pêche à dérouler notamment, les hameçons circle hook en taille 4 à 1 sont plus indiqués. Très efficaces sur la bonite, les circle sont très pratiques d’utilisation car il n’est pas nécessaire de décrocher le bas de ligne du montage pour ré appâter sa ligne comme c’est le cas lorsqu’on utilise un hameçon triple. Il ne faut surtout pas ferrer avec le circle, auto ferrant de nature, mais appliquer une tension constante sur la ligne au moment de la touche. L’hameçon pivote et vient se ficher dans les lèvres du poisson 2 fois sur 3, préservant ainsi le nylon fragile des dents de la bonite.
Où ? Les postes à prospecter : Quand ? Les conditions météorologiques à privilégier :
Les postes à bonites sont en général très connus et très fréquentés à la belle saison. Sur les bons secteurs, on peut parfois compter plusieurs dizaines de bateaux en pêche. Chaque région possède son haut lieu de la bonite (Planier, Cassidaigne pour les Bouches du Rhône par exemple). Les postes à bonites présentent les mêmes caractéristiques générales : Entre 3 et 6 milles nautiques des côtes, à proximité d’îles ou de hauts fonds exposés aux courants sur des fonds de 30 à 70 mètres. La pêche des bonites au broumé est très agréable à pratiquer par grand plat, mais les poissons se révèlent toujours plus actifs par mer agitée. L’absence de courant peut aussi poser des soucis, à la fois pour établir la chaîne de broumé comme pour la mise à l’eau des lignes. Si vous ne souffrez pas du mal de mer, sachez que de belles petites vagues ourlées d’écume décuplent l’activité des bonites. Par mer un formée, vous profiterez également d’un courant porteur bien établi qui facilite grandement la pêche autant pour la mise en œuvre du broumé que pour celles des cannes en action de pêche.
Le matériel recommandé pour pêcher la bonite au broumé :
Les bonites sont à rechercher tout en finesse aussi bien pour le plaisir des sensations que pour la réussite de la pêche. En effet, les lignes les plus fines sont les plus prenantes avec des écarts plus que significatifs en termes de touches et de prises par rapport aux lignes plus fortes. En règle générale, on ne dépasse jamais les 35/100 sur le moulinet, l’idéal étant de pêcher avec un bon nylon de 28 ou 30/100. Les fils de faible diamètre dérivent moins sous l’effet du courant que les fils de grosse section ce qui permet à votre appât de bien rester dans l’alignement du broumé ce qui représente une des clés du succès. Au niveau des bas de ligne, optez pour une brasse (1m50) de fluorocarbone réputé en diamètre de 24 ou 26/100. Pour ce qui est de la canne et du moulinet, vous pourrez opter un ensemble stand-up léger en 10/20 lbs ou un petit ensemble à lancer de type pêche du bar par exemple. La canne doit être d’action souple pour travailler avec des lignes légères. Les cannes au blank trop puissant occasionneront des casses quasi systématiques du corps de ligne pendant le combat. L’avantage du moulinet à tambour tournant est de préserver plus longtemps l’intégrité du nylon qui a tendance à vriller en pointe après quelques combats. La tendance est plus marquée avec un moulinet spinning en raison de l’angle droit formé par la ligne au niveau du galet. La tresse donne de bons résultats à conditions d’éviter les coloris flashy et de privilégier la discrétion. À utiliser avec précautions surtout si d’autres cannes montées en nylon sont en pêche simultanément sinon, gare aux embrouilles.
Bon à savoir – Le truc du pro – L’astuce du spécialiste
Certains pêcheurs pratiquent systématiquement la pêche des bonites au broumé à déroulé, avec la canne en main et sans jamais caler leurs sardines dans le courant. Lorsque les pélamides se montrent réticentes et que les touches se font attendre, cette méthode de pêche permettra de changer la tendance. La touche ressentie en direct est toujours un grand moment… Dans cet esprit, vous pourrez également animer vos sardines calées dans le courant : En tirant à la main sur la bannière, remontez votre appât de quelques brasses et laissez le repartir en place à la vitesse du courant. Une autre approche à la croisée des deux méthodes consiste à caler sa canne dans un porte canne en la laissant dérouler le fil pick-up ouvert. Avec un bon bien établi et bien entretenu, en alternant ses approches, les freins des moulinets ne devraient pas tarder à hurler.
Technique du Rockfishing
Présentation
Nouvelle en France la technique du rockfishing nous arrive une fois de plus directement du Japon. Il s’agit d’une forme de pêche au leurre qui se pratique sur le mode vertical à l’image de la pêche au jig en bateau. À la différence des pêches classiques au lancer où les leurres évoluent sur le plan horizontal, c’est au ras du fond que les leurres de rockfishing s’animent, sous la canne, le but du jeu étant de prospecter les moindres failles du relief sous-marin.
En pleine nature comme en milieu urbain (street fishing)
C’est une pêche itinérante qui se pratique aussi bien sur les postes naturels qu’au milieu des infrastructures portuaires de jour comme de nuit. Elle s’effectue avec de tout petits leurres, cuillères ou leurres souples et elle vise une multitude d’espèces. Contrairement aux pêches au lancer classiques qui s’adressent exclusivement aux poissons chasseurs, le rockfishing permet d’attraper tous les carnassiers, chasseurs ou pas ce qui élargit considérablement le registre des prises puisque vous pourrez aussi bien piquer de gros gobies que des rascasses, des labridés, des sars (on en attrape aussi parfois au poisson nageur) et bien entendu tous les chasseurs couramment capturés en pêchant au leurre : loup, limon (petite sériole), barracudas, oblades, …
Technique et matériel
On privilégiera le matériel le plus léger possible, à la fois pour les sensations lorsque l’on pique un poisson, mais aussi pour un maximum de sensibilité et de précision pendant les phases d’animation du leurre. Finesse et doigté sont en effet les maîtres mots de la technique du rockfishing. Il faut s’efforcer de prospecter systématiquement toutes les failles et les trous de la zone de pêche abordée. En peignant méticuleusement les postes par le fond, vous verrez que l’on touche beaucoup de poissons. On procède par de petits lancers sous la canne à quelques mètres du bord de manière à avoir toujours une bonne inclinaison de la ligne favorisant une animation verticale mise en œuvre par de tout petits coups de scion. C’est une pêche qui se pratique plus pour le fun que pour les prises qui sont en général systématiquement remises à l’eau.
Un Gobie magique
Pour pratiquer le rockfishing sur les côtes méditerranéennes, nous avons mis au point un leurre souple qui ressemble à s’y méprendre au Gobie local et qui se révèle particulièrement prenant sur notre littoral. Ce petit leurre souple de 9 cm pèse 13 gr. Copie conforme de l’original développe des qualités de nages spécialement adaptées à l’animation et au mode de prospection du rockfishing. Pour les pêches de nuit, on y rajoute quelques gouttes d’un gel phosphorescent l’Illuminor pour décupler encore plus ses capacités attractives.
À essayer de toute urgence….
Alain
Les Poissons de mer
Bar / Loup
Bogue
Alose
Anchois
Barbue
Bonite
Chinchard
Congre
Dorade Royale
Dorade grise
Dorade rose
Germon, Thon blanc
Grondin
Limande
Maigre
Maquereau
Marbré
Mulet
Ombrine
Pageot
Pagre
Rascasse
Rouget barbet de roche
Saint Pierre
Sardine
Sar
Sole
Vieille
Saupe
Beaux yeux
Oblade
![]() Nom scientifique : Alosa alosa - Famille : Clupéidés. Autres noms : Alose vraie, Allis shad, Poids maximum : 3,5 Kg (1,5 Kg en moyenne) - Longueur maximale : 70 cm - Durée de vie : 10 ans. Période de frai : Mai à Juillet - Ponte : 100 000 à 200 000 par Kg dans une eau à 18°C. L'alose finte comme la grande alose sont de la famille des clupéidés. La première est la plus petite et est reconnaissable aux six à neuf tâches rondes qui ornent ses flancs. Elle vit en banc dans les eaux du littoral où elle se nourrit de petits poissons et de crustacés. La grande alose n'a qu'une seule tâche située prés de l'opercule. La période de fraie intervient un peu plus tôt dans la saison que pour sa parente. Elle ne vivra qu'une seule amontaison dans le cours de son existence. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
Rapport taille poids
Taille légale de capture: 30 cm. |
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![]() Nom scientifique : Megalops atlanticus - Famille : Megalopidés. Le tarpon est un poisson des mers chaudes, vivant principalement dans les lagunes d'Afrique de l'Ouest et de la côte atlantique d'Amérique latine et pesant adulte de 70 à 180 kg pour une taille maximale de 2,5m. Il pourrait vivre une cinquantaine d'année. Il possède un grand corps argenté muni de grosses écailles, de grands yeux et d'une bouche à la mâchoire inférieure proéminente. La nageoire dorsale possède un long rayon filamenteux ou fouet. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
![]() Nom scientifique : Acipenser sturio Famille : Acipenséridés Poids maximum : 170 kgs Taille maximale : jusqu'à 3,5 mètres Durée de vie : 60 à 100 ans Période de frai : mai à juillet Ponte : 10000 par kg de la femelle Le corps de l'esturgeon est allongé. Il est recouvert de 5 rangées longitudinales de plaques osseuses (scutelles), le squelette n'est que partiellement ossifié. Le dos est gris-cendré à gris-brun avec des reflets verts, le ventre est jaunâtre avec des reflets argentés. Le museau est pointu, la bouche infère se présente comme un tube protractile, elle est précédée de 4 barbillons. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
![]() Nom scientifique : Cyclopterus lumpus. Famille : Cyclopteridés. La femelle est appelée "Lumpfish", le mâle "Lumpsucker". La femelle se distingue du mâle par sa couleur bleue et verte. Le lompe possède un extérieur caractéristique. Ainsi, on peut le distinguer facilement des autres espèces de la côte norvégienne. La forme de son corps est ronde et lourde avec sept lignes de bosses aux flancs et à sa queue. Sa peau est épaisse et sa ventouse forte au ventre entre les nageoires pectorales est un signe distinctif clair. Le lompe mâle possède une tête et des nageoires pectorales un peu plus grandes que celles de la femelle. Les lompes sont pêchés à cause de leur rogue qui, en règle, est transformé et exporté. La rogue a une couleur rose, mais elle est souvent colorée en noir pour ressembler au caviar russe noir. Chaque poisson peut produire jusqu'à 0,7 kg de rogue. La viande du lompe femelle est molle et gélatineuse pendant que la viande du lompe mâle est plus ferme et de couleur rose et il a un bon goût. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
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![]() Nom scientifique : Petromyzon marinus. Famille : Petromyzontidés. Taille maximale du mâle : 120 cm. Poids maximum : 2,5 kg. La lamproie marine n'a qu'une mâchoire constituée d'un disque buccal garni de nombreuses pointes cornées et d'une lame courte armée de deux pointes contiguës. Les autres poissons, dans leur grande majorité, en ont deux, c'est à dire la partie mobile et celle qui est fixe. Son corps est marbré. Ses yeux sont visibles extérieurement et elle a deux nageoires dorsales distinctes. Elle vit de la côte jusqu'à 110 m de profondeur et se reproduit en eaux douces. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
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![]() Nom scientifique : Pagrus pagrus. Famille : Sparidés. taille moyenne de 15 à 60 cm. Corps assez haut et comprimé latéralement, tête volumineuse et abrupte. Mâchoires très puissantes. Dentition similaire à celle de la Dorade (hétérodontie), avec 6 incisives plus tranchantes à l'avant de chaque mâchoire, suivies de molaires rondes. Dos rose plus ou moins foncé, à reflets bleutés ou argentés. Tache bleu mauve entre les yeux. Au-dessus de la ligne latérale, on observe 5 lignes longitudinales dorées. D'autres au dessous sont moins visibles. Chez les jeunes spécimens, le dos est souvent marqué de larges bandes transversales rouges qui s'estompent sur les flancs. Chez les adultes, cette coloration n'est qu'occasionnelle, et a tendance à s'unifier. Aux extrémités de la nageoire caudale, on remarque deux tâches blanches, qui virent parfois au bleu. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
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Nom scientifique :Zeugopterus punctatus - Famille : Scophthalmidés - Autres noms: Topknot, sole de roches, plie de roches, targue - Poisson osseux qui mesure jusqu'à 25 cm de long. Son corps est plat et de forme presque rectangulaire, il a les yeux à gauche. La nageoire dorsale commence entre la bouche et les yeux, les nageoires pelvienne et anale sont soudées. Les nageoires dorsale et anale s'étendent jusqu'à la nageoire caudale. Celle-ci est courte et arrondie. Le targeur est de couleur brun marbré avec des taches sombres. Il vit posé sur les rochers et sous les surplombs où il passe quasiment inaperçu. Il se nourrit de crevettes ou de vers. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
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![]() Nom scientifique : Sphyrna mokarran - Famille : Sphyrnidés, Poids : 400 à 460 kg - Taille : 4 à 6 mètres - la gestation est vivipare, elle varie de 9 à 12 mois. Le bébé requin mesure environ 60 cm à la naissance. Le requin marteau caractérisé par les larges extensions aplaties de sa tête donnent à ces poissons une large portance et leur permettent de prendre des virages plus serrés que les autres requins. Leurs yeux et leurs narines, qui sont situés à chaque extrémité de sa tête, leur permettent de pourchasser plus facilement leurs proies que d'autres poissons. Ce grand nageur aux grandes dents et long de plus de 4 mètres, s'attaque à des plongeurs. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
![]() Nom scientifique : Trichiurus lepturus - Famille : Trichiurinés, Poids : 1,5 à 2,5 kg - Taille moyenne: 1 à 1,5 mètres - Le poisson sabre possède une tête relativement grosse par rapport à son corps avec une gueule en pointe armée de dents allongées et tranchantes dont il convient de se méfier. Les specimens adultes vivent la plupart du temps dans de grandes profondeurs, jusqu'à 400 mètres, mais il arrive aux sabres de venir s'aventurer en pleine eau, notamment les nuits claires ou durant l'hiver quand la lumière est faible. Plus d'infos fishbase / Plus d'infos wikipédia |
Serran en dandine au jig
Les serrans sont des petits carnassiers bagarreurs, adversaires de choix pour toutes les pêches fines.
Si la palangrotte est la technique numéro un pour leur recherche, il ne faut pas oublier qu'ils sont opportunistes.
Ainsi il est amusant et étonnant de les rechercher à l'aide de jigs légers. En dérive au dessus des rochers, on laisse descendre le petit jg et on l'anime lentement sur le fond et jusqu'à 5 mètres décollé du fond. En évoluant près des sédiments on taquine le serran sur son lieu de vie.
La touche est vivace, le rapport poids/puissance de ce poisson est étonnant.
Un jig qui papillonne à la descente est conseillé.
Le matériel et le montage
- Canne de 1,90 à 2,40 m. Grammage de 5 à 50 g. Acon de pointe rapide pour sentir es moindres touches.
- Moulinet de taille 2500 à 4000.
- Ligne tresse de 0,10 à 0,14 mm se terminant par un bas de ligne de 3 m en fluorocarbonne en 0,26 à 0,35 mm.
- Montage petit jig à dandiner en direct.
Mon montage:
Alain
Noeuds éfficaces
Les Nœuds :
1 ) Ce point est ‘ la partie ‘ la plus essentielle et à ne surtout pas négliger, trop de ‘casse’ suite à mauvais nœud, ce qui résulte la perte du poisson, et parfois du leurre (gênant si celui-ci entrave la gueule du poisson, voir lui « clou le bec »).
Différents types de nœuds sont utilisés dans la pêche, et bien sûre tous ont des avantages mais surtout des inconvénients, en effet, le fait de nouer deux nylon, il y a forcement échauffement de ceux-ci, ce qui amène à augmenter le risque de rupture du plus faible.
Partant de ce constat, différents nouages sont possible en fonction de la nature des matériaux (raccord de fluoro carbone de petit diamètre avec corps de ligne en nylon ou tresse) et surtout dans sa plage d’utilisation.
Le nœud fixant le leurre (direct, agrafe, ou émerillon…) ne sera pas le même qu’un raccord bas de ligne / corps de ligne, en effet, le second devra être dit « fixe » alors que pour le leurre, souvent il devra avoir une ‘articulation’.
Mais avec un peu de dextérité, ce point faible, va devenir votre point fort…
Ces nœuds peuvent donc être classés en deux catégories :
- nœuds de raccord
- nœuds ‘ leurre ’
Passons à la partie pratique de cette rubrique.
Nœuds de raccord :
- Nœud Universel
- Nœud Baril
- Nœud de Potence
Nœuds ‘leurre’ :
- Nœud Palomar
- Nœud Pitzen ou dit du ‘Compétiteur’
- Nœud Grinner
- Nœud sans Nœud
2 ) Je vous présente ici quelques noeuds simples à réaliser.Il en existe d'autres plus complexes, mais pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple !
Ces noeuds ont pour avantage d'être faciles à réaliser et restent somme toute d'une éfficacité redoutable si ils sont bien réalisés ( le moyen le plus simple est de s'entrainer encore et encore... )
Si il est une chose d'une importance plus que capitale, c'est bien la réalisation de ses noeuds.On peut avoir trouvé le poste idéal, avoir des appâts redoutables,être un lanceur hors pair, si les noeuds de nos montages ne sont pas correctement réalisés, la catastrophe nous guette. Imaginez vous la tête que vous ferez si vous ratez un poisson pour un simple noeud mal fait ! Qui n'a jamais vu un pêcheur regarder son montage après un combat et s'apercevoir qu'il ne s'agissait pas d'une casse mais d'un noeud qui à tout simplement lâché. Sans compter que notre belle dorade se promène avec dans la gueule, au mieux un hameçon et au pire un plomb à traîner et voir même quelques mètres de tresse en prime ( Tout cela n'est pas bien No Kill )
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LES NŒUDS DE PÊCHE Un nœud est l'enlacement ou l'entrecroisement serré d'un ou de plusieurs objets flexibles et de forme filaire comme un ruban, de la soie, un fil ou une corde.
Il peut avoir plusieurs usages :
- Attacher plusieurs cordages entre eux
- Attacher un cordage à un objet
- Lier deux objets entre eux
- Donner de nouvelles fonctionnalités à un cordage (augmentation de diamètre, aspect esthétique...)
Le nœud tient grâce au frottement de la corde que provoque les entrelacements du nœud.
- Marquer des distances précises comme dans la corde à treize nœuds, outil des bâtisseurs de cathédrales.
Les nœuds font aussi l'objet d'une approche mathématique, la théorie des nœuds.
Sa conception permet, soit qu'il se resserre sur lui-même avec la traction, ce qui le rend souvent difficile à défaire ou, au contraire, qu'il puisse être défait facilement en tirant un de ses éléments, même sous tension. Les nœuds les plus simples ont toujours été utilisés dans de nombreux domaines mais ils ont principalement trouvé leur essor dans la marine à la voile. L'art des nœuds est un élément essentiel du matelotage.
D'autres activités (escalade, spéléologie, pêche, etc.) faisant usage de corde ont repris à leur compte certains nœuds et en ont même développé d'autres inutilisés dans le milieu maritime.
Même si leur utilisation spécifique tend parfois à disparaître au profit d'équipements spécialisés, leur connaissance reste souvent indispensable dans les situations inhabituelles ou d'urgence.
Le nœud d'aboutement universel ou nœud de pêcheur |
Le nœud boucle dans boucle |
Le Nœud à boucle |
Le Nœud de Potence à boucle Les nœuds de potence à boucle sont utilisés pour relier la potence au corps de ligne principal lors de la réalisation d'un pater noster ou pour monter une gambe, une palangrotte, et d'une manière générale tout montage où l'hameçon est fixé en dérivation et au dessus du plomb.A- Former une large boucle sur le corps de ligne à l'endroit où l'on veut mettre la potence. Veiller à bien garder le centre de la torsade ouvert en le pinçant entre deux doigts. Il n'y a plus qu'à y attacher la potence, par exemple avec un nœud universel,
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Le Nœud d'arrêt universel |
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Le Nœud de cuiller |
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Le Nœud de chirurgien Le nœud de chirurgien est un nœud d'ajut. |
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Le Nœud pour hameçon à palette Pour la pêche des carnassiers ont utilise le plus souvent des hameçons à oeillet mais pour certaines techniques aux appât naturels il arrive que l'on veuille employer un hameçon à palette (exemples: tirette, pêche au ver).
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Le Nœud de Pendu Le nœud de pendu est un type de nœud qui aurait été mis au point par Jack Knight, bourreau du XVIIe siècle à Londres. |
Le Nœud de Pendu - Spécial Wobblers. Le nœud de pendu est un type de nœud qui aurait été mis au point par Jack Knight, bourreau du XVIIe siècle à Londres. |
Le Nœud Rapala |
Le Nœud de ressort |
Le Nœud de potence |
Le Nœud d'aboutement |
Le Nœud d'aboutement |
Alain